Goût Gueule, le Social Food liégeois qui file la dalle
Goût Gueule, c’est le pseudonyme du duo formé à la vie comme à l’écran par Sarah Rousselle et François Carlier. C’est un délicieux hybride de recettes et adresses alléchantes. Disons, pour faire simple, que c’est une version liégeoise de Social Food. Même si c’est bien plus que ça, en vrai. À commencer par votre nouveau compte Instagram préféré.
Côté pile, Sarah Rousselle, 32 ans, enfant de la Cité ardente qui l’a quittée à 18 ans pour étudier à Bruxelles (d’abord le stylisme puis, très vite, l’audiovisuel si vous voulez tout savoir) et active depuis plusieurs années dans le cinéma en tant qu’assistante de production. Même si elle « rêve secrètement de trouver un boulot qui (la) rapprocherait plus de la cuisine ». Côté face, François Carlier, 34 ans, natif de Lille arrivé à Bruxelles pour suivre des études en audiovisuel en parallèle de son métier de cuisinier et employé depuis peu à la Sonuma, raison pour laquelle le couple a décidé de s’établir à Liège, la ville d’origine de Sarah. Et le terrain de jeu idéal pour lancer Goût Gueule, un projet à la croisée de leurs passions et de leur appétit de créativité.
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« Début 2022, je me suis retrouvée avec pas mal de temps libre et l’envie de créer quelque chose autour de la cuisine. J’ai commencé par feuilleter mes livres de cuisine et faire des listes de recettes et d’aliments que j’avais envie de cuisiner. Nous avons ensuite commencé à prendre des photos (et des kilos), au rythme de 3 – 4 recettes par semaine. Un mois plus tard, on lançait Goût Gueule » se souvient Sarah. Et si l’adage veut que ce soit dans les vieilles marmites qu’on prépare les meilleures soupes, malgré son jeune âge, leur plateforme gourmande envoie déjà drôlement la sauce.
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« On voulait partager nos découvertes culinaires pleines de « Goûts » mais aussi partir à la rencontre de « Gueule » pour mettre en lumière le travail des différents acteurs de la gastronomie. Au début, ça ressemblait à une blague, mais très vite, on a trouvé que ce nom avait du sens et de plus facile à retenir, tout le monde connaît « goût gueule« . Puis l’idée de jouer avec les codes du célèbre moteur de recherche était plutôt drôle. Pourquoi pas développer notre « Goût Gueule Nappes » avec nos adresses de restaurants préférés? » raconte le couple, qui a rapidement mis l’idée à exécution.
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Et envisage le projet comme une ode à une gourmandise curieuse et assumée. « Certaines recettes viennent de nos livres de cuisine, bien sûr, mais il y a aussi les recettes de famille, d’autres qui sont inspirées de nos voyages… En rentrant, on a envie de reproduire des plats qu’on a goûtés sur place, ça permet de prolonger le voyage. Comme par exemple, les supplis qu’on a dégustés à Rome ou la Moqueca à Bahia. Nous aimons découvrir de nouvelles saveurs, de temps en temps, ou se lancer le défi de cuisiner une recette avec des ingrédients qu’on ne connaît pas… Très souvent, on fait de belles découvertes ». Des recettes dont les fondateurs de Goût Gueule espèrent qu’elles « donneront faim » à leurs followers, mais aussi « qu’ils auront envie de les reproduire et qu’ils prendront autant de plaisir que nous à les déguster ».
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Par exemple, en s’offrant un festin à la fois nostalgique et inventif grâce aux recettes de grands-mères revisitées par Sarah et Anthony pour le dernier numéro de SIROP, entre bao aux saveurs liégeoises et version plus alléchante que jamais du matoufé. Mais aussi, bientôt, en savourant les nouveaux formats vidéo sur lesquels le couple travaille. Qu’importe le médium pourvu qu’on ait la liesse.
