À Liège, certains courts en disent long
Liège ne compte pas que des joueurs de tennis d’exception – la ville abrite aussi certains des plus beaux clubs du pays. Entre luxe, calme et volupté : bienvenue dans le monde feutré des courts les plus select du pays.
Sur les chaines de sport, les plateformes de streaming ou même les podiums des fashion weeks… Le tennis est partout, tout le temps. Standard omniprésent de la gentleman attitude pour les classes moyennes en quête d’embourgeoisement, la raquette véhicule avec elle un imaginaire : celui de la compétition qui rencontre l’élégance et les bonnes manières.
Des codes plus accessibles que ceux du golf et moins prolo que ceux du foot, que rappellent implicitement les sponsors du beau jeu. Qui comptent toujours plus de marques de luxe. Aux Rolex et Omega d’hier se sont aujourd’hui ajoutés les Hugo Boss et autres Clavin Klein, à côté des traditionnels Wilson, Head et autres.
Un état d’esprit cher aux professions libérales, qui transcende la discipline pour s’incarner dans certains de ses clubs les plus emblématiques. À Knokke-Heist, à Uccle, mais aussi dans le 4000. La preuve par deux, comme l’affirmait récemment une certaine Kathleen Wuyard (todi elle), dans son palmarès des plus beaux clubs de tennis du royaume pour Le Vif Weekend.
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Si sa plume est bien connue des fidèles de Boulettes Magazine, son classement se devait toutefois d’être amendé en vue de le ramener à sa plus simple expression : les deux plus beaux clubs de tennis de Belgique sont à Liège. Point.
Et on vous explique pourquoi en toute partialité, sachant que l’auteur de ces lignes est lui-même Liégeois et affilié au RTC Fayenbois, comme Kathleen Wuyard qui est d’ailleurs sa femme. Hors-jeu ? Que nenni, c’est assumé on vous dit.
Les deux plus beaux clubs de Liège et donc de Belgique et du monde ?
Royal Fayenbois Tennis & Padel club, la vie la vraie
Certes, l’environnement du club est somptueux, en lisière de forêt. Un émerveillement toute l’année et un havre en ville dont tout le monde peut venir profiter, le site étant propriété de la commune.
Oui, le club est un Fournisseur Breveté de la Cour(t) de Belgique en matière de joueuses et de joueurs de haut niveau (coucou Raphaël Collignon).
Oui, les soirées du técé comptent parmi les plus belles fiesses de la Principauté. Et oui, la cuisine orchestrée par Alexandre Bailly, gérant du resto du club est aussi généreuse que soignée, tandis que le service est un ACE à tous les coups.
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Mais si le RTC Fayenbois occupe la tête de notre classement, c’est avant tout pour son supplément d’âme. Raffiné mais pas snob, le club est ouvert à toutes et tous : débutants, amateurs et joueurs confirmés, comme promeneurs de passage ou habitués du quartier.
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Un monde en soi pour un point de chute confidentiel, où flotte une atmosphère bon enfant et où il fait bon se perdre, hiver comme été, pour disputer un match ou partager un café. Une adresse que l’on partage comme un secret bien gardé, presque contre notre gré.
Royal Tennis Club de Liège, sang bleu et polo blanc
Chauvins ? Sans doute. Partiaux ? Assurément ! Beaux joueurs ? Aussi. Raison pour laquelle on se devait d’inclure dans notre duopole le Royal Tennis Club de Liège. Entendez le tennis du Sart Tilman. « Un des plus beaux clubs du pays, si pas le plus beau », nous glisse un des champions du TC Fayenbois, qui préfère garder l’anonymat pour éviter les représailles. C’est que la compétition est rude entre les deux clubs, qui incarnent deux philosophies différentes du tennis. Même si C’EST FAYEN QUI A GAGNÉ LE DERNIER DERBY. Comment ? On parle en majuscules ? Ah. Mea culpa.
Fondé en 1885, le club est presque aussi vieux que le sport lui-même – c’est peu dire – et bénéficie également d’une localisation verdoyante idéale.
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Et si la cuisine y est aussi excellente, l’ambiance, elle, est bien différente. Haut lieu de l’establishment liégeois, il faut montrer patte blanche pour y jouer, puisqu’il faut être parrainé pour s’affilier. Comme pour monter sur le terrain, puisqu’on n’y joue qu’en blanc. Exclusivement.
Deux salles, deux ambiances, une même fierté principautaire. Sauf qu’au final, c’est Fayenbois qui gagne. L’argent n’achète pas tout, surtout pas la victoire. Allez Fayen !
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