On a demandé à l’équipe de Pax de nous conseiller les 10 meilleurs livres à (s’)offrir
Si vous nous demandez notre avis, il n’y a pas de plus beau cadeau qu’un livre. Imaginez, tout à la fois, vous offrez des heures de plaisir, de nouveaux amis de papier et en prime, un bel objet. Meilleur cadeau, on vous dit. Et pour vraiment taper dans le mille, on a demandé à l’équipe de chez Pax de partager avec nous leurs 10 livres incontournables à (s’)offrir cet hiver.
Des beaux livres aux romans en passant par les BDs, la non-fiction et les ouvrages pour enfant, Pax est plus qu’une librairie, c’est le repère rêvé des papivores principautaires. Liège a la chance de ne pas manquer de librairies indépendantes, et on s’en réjouit, mais on avoue avoir un petit faible pour la sélection de celle-ci. Parmi laquelle les dealers de pages emmenés par Nicolas Javaux, le maître des lieux, ont accepté de nous aiguiller.
Gros plan sur 10 ouvrages qui ont emballé l’équipe, et qu’on déballera avec joie durant les fêtes.
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« Le Duc » de Matteo Melchiorre (Éditions Métailié)
« Un roman formidable! Une atmosphère magnétique, une intrigue épique sur le pouvoir, l’héritage et le monde sauvage; des personnages charismatiques dans un décor magnifique.
« Le Duc » fait partie de ces grands livres que l’on n’oublie pas » – Nicolas.
« Les fleuves du ciel » d’Elif Shafak (Éditions Flammarion)
« Follement romanesque, un récit qui entrelace trois temporalités et trois personnages hyper attachants, entre Tamise et fleuve Tigre, l’eau sert de vecteur à cette épopée et nous plonge dans l’Histoire, celle de la Mésopotamie, comme celle du peuple Yézidi, pourchassé depuis la nuit des temps » – Cathou.
« Les éléments » de John Boyne (Éditions JC Lattès)
« Terrible et déroutant. Quatre récits gigognes pour raconter les destins entreméles de quatres personnages confrontés à l’horreur. On tremble, on se laisse piéger. Avec justesse, il explore les contradictions de l’âme humaine. Ni jugement ni complaisance : juste la complexité des choix, le poid de la culpabilité et l’impossible pardon. Un roman sur la faute, mais aussi sur la rédemption » – Nicolas.
« La Pommeraie » de Peter Heller (Éditions Actes Sud)
« Plaisir garanti ! Petter Heller a le don d’écrire des livres qu’on peut lire le sourire aux lèvres. Un roman solaire et délicat sur l’amitié et sur l’amour entre une mère et une fille. Un roman sauvage dans les splendides paysages du Vermont. Installez-vous avec un bon jus de pomme chaud, au coin de votre terrasse ; plaisir de lecture garanti ! » – Nicolas.
« Le bel obscur » de Caroline Lamarche (Éditions Le Seuil)
« Dans Le Bel obscur, Caroline Lamarche raconte comment deux photos et deux lettres retrouvées par hasard dans les archives familiales vont la mettre sur la piste d’un mystérieux ancêtre et d’un secret de famille. Edmond, né à Liège au milieu du XIXe siècle, est mort très jeune et a été, étrangement, écarté de l’arbre généalogique. Cette découverte emmène la narratrice sur les chemins du secret. Troublée par la beauté ambiguë du jeune homme, elle veut comprendre ce qui a entraîné Edmond dans l’oubli. Peu à peu, l’enquête fait écho à sa propre histoire et réveille le deuil d’un amour impossible. Fantômes, mémoire et douleurs tues : Caroline Lamarche signe ici un roman plein de tolérance, splendide et envoûtant » – Nicolas.
« La bonne mère » de Mathilda Di Matteo (Éditions de l’Iconoclaste)
« De belles émotions ! Un premier roman drôle et touchant qui aborde la complexité des relations mère fille. Ça commence comme un roman léger mais on en ressort profondément ému par sa justesse. À découvrir ! » – Catherine.
« Finistère » d’Anne Berest (Éditions Albin Michel)
« Embarquez sans hésitation dans ces quelques 425 pages. Cette quête du passé familial devient vite addictive et mêle habilement petite et grande Histoire. De Brest à Paris Anne Berest s’interroge sur l’héritage familial et rend un hommage émouvant à son père » – Catherine.
« L’homme qui lisait des livres » de Rachid Benzine (Éditions Julliard)
« Un hymne aux livres… Sans pathos ni condescendance Benzine nous donne à voir la tragédie des Palestiniens. Ce texte est aussi un hymne aux livres, derniers refuges de beauté, de résistance et de sens. Un récit à lire d’un souffle en se laissant emporter par la plume empathique et tendre de l’auteur » – Catherine.
« Les preuves de mon innocence » de Jonathan Coe (Éditions Gallimard)
« À déguster sans modération ! Entre Campus Novel à Cambridge et enquête façon Agatha Christie sur le terrain des ultras conservateurs, le dernier J.Coe se savoure sans modération pour notre plus grand plaisir ! » – Cathou.
« Le chant du prophète » de Paul Lynch (Éditions Albin Michel)
« Ceci n’est pas une dystopie. Plutôt un roman immersif qui nous prend à la gorge et aux tripes, nous mettant dans la peau d’une mère de famille vivant au jour le jour dans un pays autoritaire. Puissantpar son réalisme, angoissant car crédible, oppressant car le style de Lynch ne laisse pas de respiration … ce roman n’est pas une piqûre de rappel, c’est un cri d’alarme ! » – Cathou.
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