Avec Fight For my Sister, la ville entière combat le cancer d’une trentenaire
Fight For My Sister, c’est à l’origine un collectif de copines mobilisées pour soutenir leur amie, atteinte d’un cancer du sein triple négatif. Une Liégeoise de 33 ans seulement qui refuse de mourir, et qui pour ce faire, fait appel à la solidarité pour récolter le montant nécessaire à l’obtention d’un traitement novateur uniquement disponible en France. Un appel auquel Liège a répondu « présente ».
« Liégeoise de 33 ans, j’ai un cancer du sein triple négatif et je ne veux pas mourir! » affirme la jeune femme au coeur du projet Fight For My Sister, qui a choisi de préserver son anonymat dans son combat. Une démarche toute en pudeur, à contre-courant de ce qui se fait habituellement lors des appels à la solidarité, et qui s’avère pourtant payante. Parce qu’à Liège, on n’est rien si pas solidaires, mais aussi et surtout parce qu’il est impossible de ne pas être touché par son combat, relayé de main maîtresse par le collectif Fight For My Sister formé autour d’elle. Et bien décidé à ne pas la lâcher jusqu’à ce que le diagnostic de rémission soit posé.
« Diagnostiquée en février 2021, notre amie a suivi une série de lourds traitements. Suite aux échecs thérapeutiques rencontrés, nous ne voulons pas nous résoudre à la fatalité que lui imposent les traitements médicaux pratiqués en Belgique ».
La solution? « Lui permettre d’accéder à un traitement novateur, le TRODELVY, actuellement disponible en France. Couplant une chimiothérapie à un anticorps, ce traitement est le plus encourageant depuis de nombreuses années pour ce type de cancer ». Une maladie qui les touche de très près, mais qui concerne ainsi nombre d’autres Belges, ainsi que Fight For My Sister tient à le rappeler.
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Fight For My Sister
« Le cancer du sein touche une femme sur 8 en Belgique. Moins fréquent, mais bien plus agressif, le cancer du sein triple négatif dit métastatique représente environ 10 à 15 % des cas. Nous souhaitons interpeller l’opinion publique sur ce type de cancer détecté le plus souvent chez les jeunes femmes de moins de 40 ans ». Pour ce faire, les jeunes femmes ont donc lancé une campagne de sensibilisation, en marge de la récolte de dons mise en place pour offrir à leur amie le traitement qui pourrait la sauver.
« Il nous est impensable de la lâcher ! C’est la raison pour laquelle nous sommes urgemment à la recherche de fonds pour que notre amie puisse préparer sa prise en charge médicale à Paris ».
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Objectif à atteindre? 200.000€. Un montant ambitieux, que le collectif compte réunir en faisant appel aux dons, mais aussi par le biais d’un week-end solidaire organisé ces 11 et 12 juin à Liège. Au programme de ce week-end caritatif, une série d’activités allant du brunch aux DJ sets, en soirée le samedi à La Cuve et version chill le dimanche à l’Aquilone, mais aussi une convention de tatouage. Au programme?
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Photo de couverture : Rebekah Vos / Unsplash
