3 expos à ne pas manquer en janvier
Le mois le plus déprimant de l’année, janvier? Tout dépend comment on l’aborde, et si on décide d’en prendre plein les yeux en visitant l’une de ces expos, tout de suite, la grisaille hivernale fait place à un paysage nettement plus coloré.
Et quand on dit « une de ces expos », on vous invite évidemment à savourer votre culture comme si c’était de la confiture, en couche épaisse, et à planifier une visite à chacune d’entre elles.
La plus hype : Vic Jobé x Polestar
Dès ce 26 janvier, l’artiste liégeois Vic Jobé s’associe au constructeur automobile de luxe Polestar et expose dans son showroom principautaire une série de sculpture associant néons et miroirs pour une expérience immersive. Un joli coup pour l’enfant de la Cité ardente, qui assoit ainsi sa réputation à l’international, ou du moins, en Suède, dont Polestar est originaire. L’occasion de découvrir (et s’offrir) son travail avant que sa cote n’explose?
Vernissage le 26 janvier à 18h, Showroom Polestar, rue des Dominicains 18.
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La plus atypique : Marlis Albrecht et Jivko à la Galerie Christine Colon
D’un côté, Marlis Albrecht, artiste plasticienne d’origine allemande, à la recherche artistique tout à fait personnelle, entre effets de transparences et superposition de couches de cire d’abeille, pour un rendu qui « explore les sensations de dispersion du soi dans les pigments des atmosphères lactées de ses œuvres ». De l’autre, Jivko, sculpteur diplômé des Beaux-Arts de Sofia et de Prague, amateur de la force évocatrice des thèmes mythologiques dont l’oeuvre inscrit dans la matière la sensibilité de l’enfance. Au coeur, une expo onirique faite de contrastes réjouissants dans une société qui voudrait nous convaincre que tout est forcément noir ou blanc.
Jusqu’au 12 février, Galerie Christine Colon, 12, rue Saint-Rémy.
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Notre coup de coeur du mois : Tom Bogaert/Merle Vorwald/Henrike Naumann à l’IKOB
Sur invitation de l’artiste Henrike Naumann, dont l’expo WESTALGIE est prévue à l’IKOB du 24 janvier au 16 avril prochain, l’artiste Merle Vorwald, qui oscille entre Bruxelles et Berlin exposera son projet DAUERGLOSS aux côtés de l’artiste belge Tom Bogaert et son projet VENDELZWAAIER – FLAGGENWERFER. Une excellente raison de prévoir une escapade à Eupen et s’offrir au passage un voyage dans le temps, puisqu’Henrike Naumann ramène les visiteurs en 1990, dans un scénario alternatif où l’Autriche aurait rejoint la République fédérale d’Allemagne. Pour l’IKOB, elle pousse sa réflexion plus loin : Que se serait-il passé, si les Cantons de l’Est avaient décidé de faire de même ? À quoi ressemblerait la région ?
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Pour DAUERGLOSS, Merle Vorwald s’est quant à elle emparée de la biographie de son grand-père, un ancien nazi qui n’a jamais voulu renoncer à son idéologie d’extrême droite, même après la fin du Troisième Reich. Sa propre éducation au contact direct de cet homme est le point de départ d’un projet de recherche artistique qui s’étend sur trois générations.
Lire aussi: Ma grand-mère, la Shoah et moi
Enfin, Tom Bogaert cherche à répondre aux questions de la représentation, de l’identité nationale et de la façon dont les jeunes manipulent des symboles sans comprendre leur signification politique en tant qu’iconographies de l’exclusion.
Jusqu’au 16 avril, IKOB, Rotenberg 12b, 4700 Eupen
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À vos expos!
