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Ô Carré

Ça bulle pour les soins solides Ô Carré

Officiellement lancée en janvier par deux Liégeoises de Hesbaye, la gamme de soins solides Ô Carré offre une alternative artisanale et naturelle aux produits cosmétiques conventionnels tout en préservant notre planète. Découverte.

C’est indéniable : l’année 2020 restera dans les annales. Forcément pour de (très) mauvaises raisons dans l’esprit de bon nombre de personnes, quel que soit leur pays ou leur continent d’origine. À juste titre. Mais pour d’autres, les derniers mois auront tout de même été source de réflexion et de (belle) création. Du côté de Faimes par exemple, petite commune de Hesbaye située à quelques kilomètres de Waremme. Là où Julie et Géraldine, deux amies engagées, ont imaginé de toutes pièces leur propre marque de soins solides, baptisée Ô Carré.

« On a toujours eu, toutes les deux, un intérêt pour l’écologie et le zéro déchet plus particulièrement », expliquent-elles. « Depuis qu’on se connaît, on se partage pas mal de trucs et astuces sur le sujet, afin de préserver notre planète et réduire notre empreinte environnementale. »

Très vite, les deux trentenaires s’intéressent à leurs produits de beauté. À ces cosmétiques du quotidien, utilisés par toute la famille et composés d’ingrédients qu’elles jugent « illisibles et incompréhensibles ». Le déclic se produit. Julie commence, de son côté, ses recherches. Elle s’intéresse aux alternatives naturelles favorisant le zéro déchet, s’auto-forme et essaie des premières recettes de soins solides. « Je faisais tout en double pour en faire profiter Géraldine et avoir son avis. »

Shampoings, savons surgras et déodorant neutre

Ô Carré

Jusqu’à trouver la formule qui fait mouche et débouche sur le produit phare de la gamme Ô Carré : le shampoing solide « Transition ». Un shampoing au tensioactif doux, à l’huile de jojoba et au délicat parfum de monoï, qui permet un passage plus facile vers les produits naturels et sans silicones. « Géraldine m’a dit qu’on tenait là quelque chose de bien et qu’il fallait en faire profiter d’autres, la famille, les amis… Comme on a eu de bons retours et qu’on nous disait que le produit était super efficace, on a décidé de continuer pour élargir la gamme. »

Résultat : deux autres shampoings, le « Sensible » pour cuirs chevelus à problèmes et le « Brocoli » pour cheveux longs, ainsi que trois savons surgras saponifiés à froid et un déodorant neutre ont, depuis lors, vu le jour. Et les deux Faimoises ne comptent pas s’arrêter là.

« On aimerait bientôt lancer un après-shampoing en cette fin d’année et une crème hydratante pour le corps en 2021. On ne veut cependant pas faire trop de produits. On aspire surtout à développer des produits non-genrés, sans parfum et sans huiles essentielles afin qu’ils conviennent à un maximum de personnes et n’excluent pas, par exemple, les enfants de moins de 3 ans ou les femmes enceintes. Des produits qui soient de qualité et en accord avec notre philosophie. »

Pas d’e-commerce, mais des revendeurs locaux

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Car à l’heure où de (très) nombreuses alternatives de soins naturels fleurissent un peu partout, la plus-value d’Ô Carré tient notamment à ce fil rouge idéologique, à cette volonté farouche de s’approcher au plus près du zéro déchet, quitte à limiter le déploiement de l’activité commerciale.

« On travaille avec des revendeurs de notre région (voir la liste sur le site de la marque ici, NDLR) et on se rend aussi sur le marché de Faimes. On a juste un revendeur situé à Écaussinnes, car on connait la gérante du point de vente. Mais pour le reste, on cible la proximité, pour réduire au maximum notre impact écologique. »

Raison pour laquelle vous ne pourrez pas acheter les produits Ô Carré en ligne. L’e-commerce ? Pas pour Julie et Géraldine. « Le zéro déchet implique le zéro emballage ou, en tout cas, l’emballage minimal. Si on doit emballer nos produits, on le fait avec du papier ensemencé. Si on passe à l’e-commerce et qu’on doit envoyer les commandes par la poste, on va générer beaucoup de déchets, on ne respectera plus notre philosophie de départ et, qui plus est, le prix de l’emballage se répercutera sur le prix final que paiera le consommateur. On a plutôt l’objectif de développer notre réseau de revendeurs proches. Puis, si la Covid le permet, les gens peuvent aussi passer commande et venir la chercher chez nous directement. »

Des packs spéciaux pour la fin d’année

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Histoire, pourquoi pas, d’inviter Ô Carré à la maison et de placer ses soins au pied de votre sapin. D’autant qu’en cette fin d’année, Julie et Géraldine proposent une formule spéciale de « packs cadeaux » au prix de 17 à 19€, comprenant un shampoing, un savon et un déo. Une idée toute trouvée pour vos « cacahuètes » qui auront bien besoin de douceur et de réconfort. Et une offre festive qui terminera les douze premiers mois de la marque hesbignonne en beauté.

« Ô Carré nous permet d’exprimer nos valeurs et vivre une belle aventure à deux. Quoi qu’il arrive, on ne dira jamais que nos produits sont parfaits ou qu’ils sont les meilleurs du marché. On mettra par contre un point d’honneur à rester transparentes par rapport au consommateur, pour le rassurer et lui expliquer ce qu’on fait et comment on le fait. »

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Quand il vivait à Bruxelles, on l'appelait le "Liégeois" et personne ne comprenait son chauvinisme pour cette ville de Liège qu'il défendait avec un brin de mauvaise foi. Désormais, il est revenu chez lui, en Cité ardente. Ancien journaliste au quotidien L'Avenir, il a rejoint l'équipe de Boulettes pour combiner deux éléments qui lui tiennent à cœur : l'écriture et la valorisation de sa ville sous toutes ses facettes dans un webzine 100% liégeois.