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vallée de la hoëgne hautes-fagnes pepinster DR Boulettes Magazine Canva

La Vallée de la Hoëgne, le lieu de promenade le plus féérique de Liège

C’est un  endroit qui, pour le coup, ne ressemble ni à la Louisiane ni à l’Italie, mais qui invite tout de même à une évasion totale avec ses paysages de forêts romantiques en bord de rivière. Cap sur la vallée de la Hoëgne, sans hésitation le lieu de promenade le plus féérique des Hautes-Fagnes – et de la province de Liège. 

Commençons par le commencement, « hoëgne », c’est joli mais ça se prononce comment? « Hoûgne », pardi, on ne va pas se compliquer la vie! Cette épine hors du pied, en route vers les Hautes-Fagnes, où la rivière, affluent de la Vesdre, prend naissance. Longue d’une trentaine de kilomètres, elle commence à ruisseler à Polleur et s’écoule jusqu’à Pepinster, avec, entre les deux, de jolis itinéraires de balades à travers la forêt avec cascades et rapides à admirer au gré des pas.

C’est bien simple, c’est tellement beau que rien que d’en parler on a envie de sourire comme le petit pote ici à gauche:

 

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Haut-lieu historique de l’industrie (du tourisme)

Ainsi qu’on l’explique du côté de l’Office du Tourisme de Jalhay-Sart, la Hoëgne « se charge de ses premières eaux à 660 m d’altitude, à proximité de la Baraque Michel. Après avoir serpenté dans la tourbe des Fagnes, la pente s’accentue à partir de la passerelle du Centenaire. La Hoëgne devient alors torrent jusqu’à Belleheid situé à 380 m d’altitude et offre ses plus beaux clichés ». Avis aux promeneurs qui sont aussi des photographes amateurs semi-professionnels, donc.

Les berges de la rivière, qui furent le site d’une activité importante dans l’exploitation du minerais de fer au cours des siècles passés, sont également très prisées des apprentis naturalistes en région de la grande richesse des hépatiques, mousses et fougères que l’on peut y observer.

Pour la petite histoire, aux alentours de la fin du XIXe, la région était alors un haut lieu de l’industrie bourgeonnante du tourisme, de quoi motiver les membres du cercle de Sart-Attractions à se fixer l’objectif d’aménager le site en moins de deux mois, pour offrir un lieu de villégiature aux touristes, qu’ils soient bourgeois ou bien issus de la classe ouvrière. Pêche, promenades ou même encore baignade dans la fraîcheur des torrents: le lieu réaménage en un temps record grâce aux efforts du cercle fut inauguré en grande pompe par la reine Marie-Henriette en septembre 1899.

 

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La Vallée de la Hoëgne, terre de légendes

Envie de partir à la découverte de la vallée de la Hoëgne et de ses merveilles? Une promenade de 8 kilomètres  est renseignée sur le site de l’Office du Tourisme (ici) tandis qu’un itinéraire détaillé de 7.3 kilomètres peut être téléchargé ici. Envie de vous dépasser? Wallonie Belgique Tourisme renseigne pour sa part un circuit long de 11 kilomètres de difficulté avancée, pour avoir le coeur qui palpite et pas uniquement à cause de la beauté du paysage. « S’il est quelque chose que cette balade n’aime pas, c’est la ligne droite ! Il y a même une sorte d’ivresse à se prendre au jeu, à suivre les méandres du sentier, en se faufilant pour tenter de longer la rivière espiègle » explique-t-on du côté de l’agence, qui a mis l’itinéraire à disposition ici.

Et si vous ressentez le besoin de plonger dans l’eau de la rivière pour vous rafraîchir après votre marche? Le SPW donne plus d’infos ici sur les zones de baignades éventuelles dans la Hoëgne ainsi que les précautions d’usage, notamment pour préserver la flore ainsi que la faune aquatique.

Surtout, quel que soit l’itinéraire que vous choisissez, ne manquez pas un passage par la caverne des trô sotais (ou les trois nutons, en français dans le texte), des êtres magiques qui habitaient les bois autrefois et faisaient preuve de bienveillance envers les villageois. Tant et si bien que ces derniers leur déposaient des offrandes pour les remercier. D’après les légendes locales, la forêt abritait aussi d’autres êtres magiques, à commencer par.des sorcières.Prudence, donc, lors de votre balade: on ne sait jamais qu’il n’y aurait pas que le paysage qui vous jette un sort…

Plus de dépaysement dans la région: 

 

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.