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Gilles Bazelaire, virtuose virtuel

Porte-parole officieux des Industries culturelles et créatives au sud du pays, Gilles Bazelaire est une courroie de transmission évidente entre sa terre natale, où il prêche volontiers la bonne parole numérique, et la communauté créative internationale, qu’il rassemble chaque année à Namur à l’occasion du KIKK, un festival international dédié aux cultures digitales et à leurs expressions créatives. Un OVNI au croisement des arts, de la science et des technologies dont chaque édition rassemble plus de 25.000 visiteurs venus des quatre coins du monde. Une épopée digitale, empreinte d’humanité, de patrimoine et de rencontres fortuites.

S’il était né Côte Ouest, c’est probablement dans un garage que Gilles Bazelaire aurait commencé ses affaires. Mais comme il est né à Namur, c’est au-dessus de la boutique familiale consacrée aux arts de la table que tout a débuté. À la sortie de ses études de graphisme à Bruxelles, Gilles se frotte au marché du travail au tournant du millénaire, à une époque où le monde se digitalise à marche forcée. Un impératif à produire du numérique qui fait alors souvent l’impasse sur la qualité et qui laisse Gilles mitigé. Tandis qu’il multiplie les chapelles professionnelles sans jamais vraiment y trouver sa place, il réalise que la vie de salarié n’est pas faite pour lui. Après s’être fait virer, il décide de tout plaquer pour aller travailler dans une ONG au Mexique, le temps de mettre les choses au clair et de trancher entre deux parcours de vie qui l’attirent : ouvrir un hôtel-restaurant ou fonder sa propre agence. Geek dans l’âme, il opte pour la seconde option et décide de monter sa boîte. Avec son frère Mathieu et Antoine, un ami, ils fondent Dogstudio en 2006, une agence créative, et adoptent des petits noms pour l’occasion. Gilles sera Bichon, Mathieu Caniche et Antoine, Roquet.

We make good shit 

Rapidement rejoints par Henri, Jules et Nico, les amis acquièrent très tôt la conviction qu’ils ont leur place dans l’économie numérique, qui les passionne. En ce mitan des années 2000, les Namurois y croient à fond. Pour se faire connaitre, ils doivent se démarquer en offrant, plus qu’un service, un accompagnement créatif. Une manière d’apposer leur griffe en proposant de la haute couture digitale. Reste alors à faire leurs preuves et à convaincre leurs premiers clients, ce qui n’est jamais une mince affaire quand on se lance.

« Ce qu’on voulait, c’était faire un projet différent, dans lequel on pouvait  pleinement se retrouver. Exprimer notre curiosité ».

 

 

Tout s’accélère quand l’agence décroche un premier contrat d’envergure : refaire le site du Standard de Liège en un temps record. Dogstudio accepte et remporte le match haut la main, après deux mois d’efforts intensifs. Et du jour au lendemain, la donne change : l’agence passe du statut de « p’tits Namurois » à celui de « ceux qui ont fait le site du Standard ». Un premier but qui ouvre la voie aux suivants, jusqu’à la consécration : quelques années plus tard, la notoriété de la société explose lorsqu’elle se voit décerner le titre de « Plus beau site du monde » pour le travail réalisé pour Franco Dragone. Un prestigieux sésame qui devient un tremplin vers l’international, où la société multiplie les collaborations avec les plus grands : Microsoft, le Chicago’s Museum of Science and Industry, The New York Times ou encore Natan. Une ascension fulgurante qui est pourtant loin d’être un long fleuve tranquille, explique Gilles : « Ce n’est pas un chemin facile. Tout au long de notre parcours, on a eu beaucoup de doutes et d’inquiétudes, mais on a aussi connu des étapes charnières qui nous ont confortés dans nos choix ».

Alors en pleine expansion, tout s’arrête brutalement en 2020, lorsque la société est forcée de se réinventer durant la pandémie. Très vite, elle rebondit. Contactés par Tomorrowland, les Namurois de Dog s’organisent et, en quelques semaines, ils sortent une version virtuelle du célèbre festival électronique. Une des toutes premières expériences de métavers à grande échelle, après le concert de Travis Scott sur Fortnite. Une nouvelle étape de franchie qui témoigne de la force de frappe de l’agence wallonne, à qui elle ouvre les portes de l’Exposition universelle de Dubaï, dont elle réalisera le site de présentation. Une fenêtre sur le monde et le monde dans une fenêtre.

Hotspot(e)s

Aujourd’hui passé sous pavillon néerlandais, Dogstudio a rejoint l’agence DEPT, où s’activent encore une partie de ses associés. Mais la success story ne s’arrête pas là. Tout au long de son développement, la start-up digitale n’a eu de cesse d’essaimer, donnant lieu à une multitude de projets annexes et complémentaires, nés de rencontres avec un écosystème en pleine ébullition.

« À chaque fois qu’on a lancé un projet, c’est parti d’une rencontre. Quand j’ai revu Gaëtan, un copain d’enfance, qui travaillait sur des installations artistiques numériques, j’ai trouvé ça génial et ensemble, on a décidé de lancer Superbe, un studio hybride spécialisé dans les installations physiques interactives, à destination des musées par exemple. De là est aussi partie l’idée du KIKK. On s’est toujours sentis à l’étroit en Wallonie, et à Namur en particulier, ce qui nous a poussés à rapidement nous tourner vers l’international pour grandir. Et puis on s’est dits qu’on inviterait bien le monde à Namur, pour discuter créativité numérique avec les gens qui nous inspirent… »

 

KIKK

 

Et c’est comme ça que depuis 2011, avec l’équipe du KIKK, Gilles invite la crème de la créativité numérique à Namur pour décloisonner les mondes, qu’ils soient artistiques ou scientifiques, culturels ou technologiques, réels ou virtuels. Un festival qui a pour volonté de « mélanger les domaines, les genres et les générations ; interroger les multiples usages des nouvelles technologies et préfigurer les nouveaux défis d’un monde en mouvement », mais toujours avec la volonté de mettre les pratiques digitales à l’honneur. Un rendez-vous désormais incontournable, qui se tient une fois par an et donne ses lettres de noblesse à une forme d’art aussi immatérielle qu’émergente. Au programme : des conférences, des ateliers, mais aussi un parcours artistique à destination du grand public. Des installations et des expériences immersives qui explorent autant qu’elles interrogent notre rapport aux nouvelles technologies, avec un thème directeur différent chaque année. En 2023, c’était « Bodies of Water » : une édition consacrée à l’eau et à sa pluralité de formes et d’usages. Une formule qui plaît, à en croire les milliers de curieux – plus de 25.000 lors de la dernière édition – qui viennent chaque année fouler les pavés de la capitale wallonne à la découverte de curiosités digitales en tout genre.

« Au début, on a commencé comme un studio de copains, mais au final, on a amené énormément de choses. À Namur, en Wallonie et même dans le monde. Tout a été possible parce que nous vivions déjà dans un environnement international. À titre personnel, c’est une source d’épanouissement. Je suis quelqu’un de curieux, voire hyperactif. J’aime avoir le cerveau qui tourne. J’ai constamment besoin de lire et d’apprendre, et j’aime faire les choses vite ».

Le reste du temps, l’ASBL du KIKK, elle, se consacre à sa mission de rayonnement, en organisant différentes activités autour de la créativité digitale. D’ailleurs, c’est aussi du KIKK qu’est né un autre projet cher à Gilles : le TRAKK. En partenariat avec le BEP et l’Université de Namur, le KIKK est à l’origine de ce tiers-lieu dédié aux industries culturelles et créatives et au numérique, en plein cœur de Namur, quai Reine Astrid. Un projet de 3.000m2 d’innovation, co-financé par le FEDER, la Région wallonne et chacun des partenaires et qui propose, outre des espaces de travail et un fablab, des conférences, des workshops et des ateliers techniques ainsi que des programmes d’accompagnement individuels et collectifs. Rencontre des professionnels de l’industrie du jeu vidéo, ateliers de prototypage ou conférence sur la tech au service de l’alimentation durable, voici quelques-uns des sujets qui font la programmation du TRAKK. « Après plusieurs années à organiser le KIKK, nous étions frustrés de ne pas pouvoir poursuivre l’émulation tout au long de l’année. Comme on voyait naître ailleurs des tiers-lieux, on s’est mobilisés pour créer un espace similaire à Namur, soit un lieu où on retrouve des bureaux destinés à des entreprises actives dans la culture et le numérique, mais aussi un coworking, un espace de conférences, un fablab et un medialab ».

 

TRAKK

 

Un projet qui a lui-même donné naissance quelques années plus tard au Pavillon, à savoir la rénovation de l’ancien pavillon belge de l’Exposition universelle de Milan en 2015. Un bâtiment unique qui se présente comme un dôme au look futuriste, rapatrié à Namur et porté par le KIKK. Inauguré en 2022 comme un espace d’exposition hors du commun, il est désormais le nouveau lieu de référence des cultures numériques en Wallonie.

Retour vers le futur 

Faire les choses vite, une nécessité dans un secteur qui évolue à toute vitesse. « Ça bouge très vite. Pour se faire une place et grandir, il faut rester à la pointe », concède Gilles, pour qui un des secrets est d’entretenir une curation perpétuelle. Et puis oser aussi. « Pour réussir, il faut de l’audace. Oser se démarquer. Tu peux te plaindre de plein de trucs, mais ça ne mène nulle part. Tu peux par contre choisir de le faire toi-même. Si on est passionné, les portes s’ouvrent souvent plus vite qu’on ne le croit ».

Et pour faire leur place dans le milieu, les Européens disposent d’un sérieux avantage sur le reste du monde : leur héritage culturel. « En tant qu’Européens, notre valeur première, c’est notre créativité. Plus que de capitaliser sur la tech pure et dure, nous pouvons nous appuyer sur un passé culturel d’une richesse exceptionnelle, qui est une source d’inspiration incroyable et qui génère naturellement des talents ». En Belgique en particulier, la taille du royaume, le rapport au second degré et la capacité à se remettre en question sont aussi des catalyseurs de la créativité. Sans oublier le folklore, souvent source de fascination à l’étranger. « Nous sommes une éponge culturelle. On ne se prend pas trop au sérieux, et la petite taille du pays fait qu’on en déborde naturellement. Or, c’est indispensable pour grandir, car souvent, les grosses boîtes n’achètent pas en Belgique ». Une présence à l’international qui n’implique pas pour autant de renoncer à un certain localisme. Think global, act local.

 

Gilles Bazelaire

 

« Par définition, la culture est plus riche dans les grandes villes que dans les petites. Plus présente à Paris qu’à Bruxelles, à Bruxelles qu’à Namur et à Namur plus qu’à Gembloux. Ça ne veut pas dire que les plus petites agglomérations n’ont pas une carte à jouer. Je me suis toujours battu contre ça, car je pense qu’il faut faire les choses là où on a envie de les faire, d’autant que nous vivons à une époque où il est facile de se connecter au reste du monde ».

Que l’on soit actif dans les industries culturelles et créatives ou dans les biotech, pour l’aîné des Bazelaire, le constat est le même : la Wallonie est un timbre-poste dans un monde globalisé, ce qui ne l’empêche pas de se distinguer. « Qu’est-ce qui fait que de grands peintres belges ont vu le jour ou comment expliquer le succès de la BD belge ? C’est la capacité à exploiter des talents, pas des terres rares. Mais ça doit s’inscrire dans une réflexion d’ensemble, adossée à des lieux et à des mécanismes de financement ». Pour se développer, les ICC ont besoin d’une économie forte, car plus cette dernière performe, plus elle sera consommatrice de culture, et plus la culture va la renforcer en retour. « C’est un cercle vertueux. Les industries culturelles et créatives ne sont pas isolées du reste de l’économie. Au contraire, elles s’en nourrissent ». Convaincu, Gilles est d’ailleurs à l’initiative de Wake!, un consortium dédié aux ICC et qui vise à fédérer les énergies en la matière, et rassembler au passage les talents au nord comme au sud du pays.

« La créativité doit être une marque belge, pas flamande, wallonne ou  bruxelloise. À l’international, il faut  pouvoir faire rayonner cette étiquette, et  surtout pas opposer les villes entre elles ».

Une relation donnant donnant que semblent avoir mieux compris les pays anglophones, regrette Gilles : « Il y a toujours eu une économie de la culture, même si dans certains milieux artistiques, ça peut parfois sonner comme une injure. Chez nous, l’artiste est souvent mis à part. Il est à la fois très estimé et hors de la société. On ne retrouve pas ça chez les anglophones, où le culturel et l’économique sont plus intégrés et où il est par exemple moins gênant de faire de l’argent avec la culture ». Une barrière parmi d’autres que cherche à faire tomber le multi-entrepreneur namurois, pour qui on peut respecter le patrimoine tout en s’en servant comme d’un levier d’innovation.

 

 

Un impératif d’autant plus capital que Gilles Bazelaire, comme bien d’autres, regarde avec intérêt la montée en puissance de l’intelligence artificielle générative et ses nombreuses applications. « Ça soulève énormément de questions, en termes de droits d’auteur ou d’harmonisation par exemple, mais ce qui est sûr, c’est que les profils créatifs vont être au centre. L’IA dans la communication va apporter une augmentation de la qualité, tandis que, plus que jamais, le talent va être dans la capacité à se différencier ». D’où l’intérêt aussi d’en enseigner les techniques et de travailler l’esprit créatif critique chez les plus jeunes. « Penser qu’on va pouvoir aller contre, c’est illusoire. Mieux vaut embrasser le changement. Une fois encore, la vraie richesse va naître du mix des techniques et des outils. Des outils dont il vaut mieux être maître, au risque autrement de les subir. Plus que jamais, il va falloir faire dialoguer l’humain et la technologie ». Un appel devenu un mantra.

Capitale culturelle

La quarantaine et la dégaine hip, Gilles appartient à cette génération de Namurois fiers de leur ville, tournés vers la modernité et qui profitent de la proximité de Bruxelles, un pied dans la campagne wallonne. Une nouvelle Athènes née sur une ville à la réputation traditionnellement endormie, qui joue pleinement la carte de la Cité pivot sur un axe Bruxelles-Luxembourg plutôt que de se positionner en antagonisme à ses industrieuses voisines que sont Liège et Charleroi. Un pari qui semble réussir à la capitale wallonne, en plein redéploiement économique et culturel.

 

Namur

 

Une ville chère au clan Bazelaire, que Gilles connait comme sa poche et dans laquelle il nous emmène volontiers. Né dans le piétonnier, l’homme n’est peut-être pas (encore) devenu hôtelier, ça ne l’empêche pas d’apprécier le travail des autres. Au contraire : « Je passe littéralement ma vie au resto ». Amateur de folklore et gastronome dans l’âme, il nous livre ici sa sélection confidentielle des meilleures adresses du namurois.

« Namur est une ville bienveillante où  flotte  une  certaine  zénitude,  à  la  limite  entre le village et la ville, où les gens se  connaissent et s’apprécient. C’est une ville  qui va de l’avant, où il est possible de faire  des choses et où il y a, je pense, moins  d’oppositions qu’ailleurs. Et puis surtout,  c’est vraiment beau. Je ne m’en lasse pas ».

Où manger un bout ?

  • BRASSERIE FRANÇOIS : « L’incontournable brasserie namuroise. Le meilleur service de la ville», Place St Aubain 3 /  5000 Namur brasseriefrancois.be
  • O NUAGES : « Ombline nous y partage son amour pour la vie dans un resto de poche adorable», Rue des Brasseurs 36 / 5000 Namur – @o_nuages_restaurant
  • LIQUORETTE BY ALFONSE : « Des amis. Qui se bougent comme aucun autre pour faire vivre la ville et partagent leurs passions au quotidien», Rue des Brasseurs 94 /  5000 Namur – @liquorettebyalfonse
  • PÉPITE : « Chez l’amie Catherine. Toujours de merveilleuses découvertes », Rue Notre Dame 44, 5000 Namur pepite-caveamanger.be
  • LES POTES AU FEU : « Deux potes qui font de la haute cuisine bistrot. Hyper bien travaillé», Avenue de la Plante 4 / 5000 Namur www.lespotesaufeu.be
  • 90°C : « Le nouveau projet de Petit Pays. Dans la rue des restos», Rue des Brasseurs 104-106 / 5000 Namur – @90degresrestaurant
  • LA GUINGUETTE : « À partir du mois de mai, c’est là que vous me trouverez. Mon endroit préféré pour commencer, prolonger et finir les douces soirées d’été», Parc de la Plante.
  • VIVO : « Chez Romain, c’est cool, c’est bon, on s’y sent bien», Rue du Président 13 / 5000 Namur – @vivo_restaurant

Où boire un verre ?

  • BOTANICAL BY ALFONSE : « Les meilleurs cocktails de Namur. Mais aussi de Wallonie, d’Europe et du monde entier. Vraiment. Pas de discussion». Rue des Brasseurs 46 /  5000 Namur – @botanicalbyalfonse
  • CHEZ JULIETTE : « Le vrai bar de quartier, d’habitués », Place Maurice Servais 16 / 5000 Namur – @chezjuliettebaratous
  • LE COLLÈGE : « La meilleure pils de Namur. Une nouvelle génération prend le relais et l’histoire continue  », Rue du Collège 15 / 5000 Namur
  • VINO VINO : « Marc vous fait découvrir sa passion : le vin», Rue des Brasseurs 51 / 5000 Namur www.vinovino.be
  • THE FLOW : «  Avec la Guinguette, deux références au bord de l’eau », Boulevard de la Meuse / 5100 Namur

Où travailler posé ?

 

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  • LE TRAKK : « Un tiers lieu en bord de Meuse, dont le KIKK est partenaire fondateur», Avenue Reine Astrid 16 / 5000 Namur  – @trakknamur
  • THE SWAMP : « Notre propre écosystème en plein cœur de ville. J’adore travailler dans le centre, c’est vital pour moi», Rue Joseph Saintraint 10 / 5000 Namur www.the-swamp.be
  • LA BUMP, LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE : « Plus jeune, j’adorais aller bosser dans ces magnifiques bâtiments érigés par l’architecte Bastin», Rue Grandgagnage 19 / 5000 Namur – @bump_unamur

Où séjourner à Namur ?

 

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  • LE CHÂTEAU DE NAMUR : « Je n’y vais jamais, car j’habite à côté, mais c’est vraiment cool sous ses airs de vieille maison. Les étudiants y sont très bien encadrés et leurs hésitations ou rares maladresses ajoutent un charme suranné à l’endroit. C’est très bien tenu », Avenue de l’Ermitage 1 / 5000 Namur www.chateaudenamur.com
  • ISLAND IN ISLAND : « Un Airbnb design & vintage hyper sympa », https://fr.airbnb.be/rooms/48382465
  • LES CABANES URBAINES : « Un bon exemple de l’offre hôtelière riche et diversifiée qui s’est développée à Namur » – @cabanes_urbaines_namur
  • LA VILLA BALAT : «  Un espace magnifique au pied de la nouvelle passerelle qui relie Namur à Jambes », Quai de Meuse 39 / 5100 Namur – @villa_balat_belgium
  • MURMURES NAMUR : « Un ami à ouvert cela dans un lieu unique au sommet de la Citadelle. C’est juste magique » – @murmuresnamur

Où célébrer une grande occasion ?

  • L’EAU VIVE** : « Récemment rénové. Du grand art. De la haute cuisine » Route de Floreffe 37 / 5170 Rivière (Profondeville) – @restaurantleauvive
  • ATTABLEZ-VOUS* : « Charles tient la cuisine comme un grand chef et c’est un des restos préférés des Namurois ». Tienne Maquet 16 / 5000 Namur @restaurant_attablez_vous
  • RACINES : « De la très bonne cuisine et une cave au top » – Rue Émile Lesssire 1 / 5150 Floreffe @racines_floreffe
  • PRÉ DE CHEZ VOUS* : « La nouvelle table montante dans le namurois » – Chaussée de Louvain 380 / 5004 Namur @restaurant_predechezvous

Où shopper ?

  • O’STREET – « Des fringues street stylées et des planches pour la vi(ll)e », Rue Émile Cuvelier 16, 33, 35 / 5000 Namur @ostreet_skateshop
  • L’ORIGINAL, SNEAKERS SHOP : « Pas des chaussures, des pièces de collection. Pas une dépense, un investissement », Rue de l’ange 6 / 5000 Namur – @loriginalnamur
  • JAMU : « Parce qu’on a tous besoin de plantes vertes dans la vie » – Place Maurice Servais 12 / 5000 Namur @jamu.namur

Plus d’infos

Cet article a originellement été publié dans le numéro #8 du magazine SIROP paru en juillet 2024 (www.siroplemag.be). Creative Kingdom est un projet porté par SIROP et Old-Continent et cofinancé par l’Union européenne. Les points de vue et les opinions exprimés dans ce numéro sont uniquement ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les points de vue et les opinions de l’Union européenne. Ni l’Union européenne ni l’organisme qui alloue les fonds ne peuvent en être responsables.

Crédits images : (c) KIKK Festival / (c) KIKK – Quentin Chevrier / c) Joan Repiso, Old-Continent / (c) KIKK – Louise Adelbrecht

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Explorateur du quotidien, Clem vit sa ville entre de multiples jungles, qu'il parcourt bras dessus, bras dessous aux côtés de Kath. Reporter pour Boulettes, Le Vif et Saveurs, il profite de la vie comme on croque un fortune cookie, intensément, tout en se remémorant ce proverbe : “life is like a roll of toilet paper. The closer it gets to the end, the faster it goes”