5 raisons d’aller voir l’expo DANCEARTH à la Cité Miroir
Avant d’être des Boulettes, on était des créatures gracieuses, tout en jetés et pirouettes.
Bon d’accord, peut-être pas à ce point là, mais en tout cas, on adorait enfiler nos collants et nos justaucorps rose bonbon pour aller faire des pliés en rêvant de devenir de vraies ballerines.
Ce rêve, Marie Doutrepont l’a réalisé et ses pointes ont foulé les scènes européennes pendant plus de 10 ans. De retour aujourd’hui dans la Cité ardente, elle a pris le temps dans son planning surchargé pour organiser l’expo Dancearth, a serie about movements à la Cité Miroir.
On a eu la chance d’assister au vernissage de l’expo ce jeudi, et comme on est des filles sympas, on vous dit pourquoi il ne faut absolument pas la rater:
1) Pour le lieu, la Cité Miroir ( place Xavier-Neujean ). Parce que cette petite exposition en entrée libre est une bonne occasion de (re)voir ce lieu d’exception. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, il s’agit des anciens Bains et Thermes de la Sauvenière, devenus aujourd’hui un lieu culturel incontournable à Liège. Et franchement, admirer des photos dans une ancienne piscine, ça vaut le coup d’oeil.
2) Pour Marie Doutrepont, à l’origine du projet : de Londres à Toulouse en passant par le Ballet Royal de Flandres, ses pointes l’ont emmenée à travers les plus grandes compagnies européennes où elle a dansé le répertoire de rêve de toute ballerine – Roméo & Juliette, La Belle au Bois Dormant, Carmina Burana,… sans oublier l’incontournable Casse-Noisettes! Cette touche-à-tout de talent se cache aussi derrière Ma Ferme en Ville, le resto-épicerie délicieux et locavore de la rue Souverain-Pont.
3) Pour Pierre Pironet, le photographe et second membre du duo à l’origine de cette chouette expo.
Sans le savoir, vous avez certainement déjà vu certaines de ses photos: il collabore avec plusieurs agences de pub et certaines de ses photos ont déjà été primées – Belgium’s got talent!
Marie et Pierre collaborent en fait depuis un bon moment, pour créer ensemble les très belles affiches du Gala Des Hivernales de Danse. Cette année, ils ont décidé de partager le fruit de leur travail commun de manière un peu plus poussée, avec le grand public. Ce n’est pas la première fois qu’on voit des artistes issus de deux mondes différents travailler ensemble ; comme souvent, le résultat ne peut être qu’intéressant et ici, c’est très réussi.
4) Pour l’atmosphère onirique qui se dégage des photos. Comme son nom l’indique ( a serie about movement ), l’expo se focalise sur le corps des danseurs et danseuses en mouvement. Le photographe parvient à capter ces instants où se mêlent la grâce et la force, résultat d’une discipline corporelle intense. Mais ici, ce qui fait le charme des images, c’est que ces pas de danse sont présentés dans des ambiances toutes particulières : grotte sombre, eau qui éclabousse et bouge avec les corps, jeux de lumières… magique. Et, comme nous l’apprendra Marie, les photos finales sont le résultat d’un énorme travail en studio et en dehors.
Parce que les images en disent plus que les mots, un petit aperçu de l’expo -et de ses coulisses- en vidéo :
5) Et puis par fierté d’être Liégeois aussi: de Marie Doutrepont à Anthony Marsala en passant par Tamara Degroot et Toto Mangione, la Cité ardente a vu naître son lot de danseurs talentueux, toutes disciplines confondues. Non, Liège ce n’est pas que la fête et les boulets, et il faut le revendiquer
En parlant de (futurs) talents liégeois de la danse, on a croisé pas mal de petits rats de l’opéra à ce vernissage… L’occasion de souligner qu’une des raisons d’être de cet événement était aussi de lancer l’explicatif du Stage International d’été de la Danse, l’un des autres fameux projets de Marie Doutrepont. Pour plus de renseignements, que ce soit pour vous ou pour votre petite soeur/petit frère (si tant est que vous ayez un petit peu d’expérience), rendez-vous sur le site des stages de danse .
Et après avoir parcouru l’expo, pourquoi ne pas faire un tour à Ma Ferme en Ville, justement, dont on vous parlait déjà par ici ? Après avoir ébloui vos mirettes avec cette expo, faites donc de même avec vos papilles en allant grignoter local au 34, rue Souverain Pont!
Mais ne traînez pas trop : DANCEARTH se tiendra à la Cité Miroir jusqu’au 9 août seulement !