6 raisons d’aller voir l’expo Warhol à la Boverie
Depuis son ouverture en 2016, le Musée Boverie nous invite voyager dans le temps et dans l’espace à travers ses différentes expositions temporaires. Après avoir fait escale rue de la Boétie à Paris, en Indonésie et à Rome, le musée déballe ses valises à New-York, et s’installe dans la Factory d’Andy Warhol jusqu’au 21 février 2021.
Pour la première fois à Liège, Warhol. The American dream Factory propose une rencontre exceptionnelle avec le pape du Pop Art dont on reconnaît le style au premier coup d’œil. Les concepteurs de l’agence Tempora ont choisi de raconter l’histoire d’Andy à travers un parcours chronologique, immersif, en quatre langues, et un choix d’œuvres reflétant les différentes facettes de son travail.
Et puis, il y a aussi un voyage dans l’Amérique de la deuxième moitié du XXèmesiècle et ses symboles forts comme la boîte de soupe Campbell ou le visage de Marilyn qu’il utilise pour questionner la société de consommation de son époque et le statut de l’objet d’art. Dans sa Factory, Warhol utilise les images du rêve américain comme un business faisant partie intégrante de sa démarche artistique dont il deviendra la figure mythologique.
« Un jour, chacun pensera ce qu’il a envie de penser, et alors tout le monde aura probablement les mêmes opinions. » – Andy Warhol
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Warhol installe sa dream factory à Liège
Le travail de Warhol a toujours suscité fascination et polémiques. Au musée Boverie, vous pouvez donc découvrir l’exposition dans le mood que vous voulez en étant qui vous voulez ! L’exposition est une invitation pop’ulaire, comme il l’aurait voulu, car on connaît tous un peu Andy.
Exemple de ce que vous pourriez entendre pendant votre visite : « Aaaaah oui, ça je connais, ma cousine a le même dans son salon ». Bref, vous pouvez vous interroger, vous émerveiller, vous vider ou vous creuser la tête dans une ambiance « made in USA » à J-30 des prochaines élections américaines. Coïncidence ?
Vous hésitez encore ? Voici 6 bonnes raisons d’y aller sans (trop) vous spoiler.
1 . C’est éclectique à souhait
Oeuvres incontournables prêtées par de grands musées internationaux et trésors cachés venant de collections privées et d’amis de l’artiste. Dessins, peintures, installations, films, textiles, éditions : le talent warholien se décline sur tous les supports. On sera ravis de voir ses grands portraits aux couleurs pop autant qu’on s’étonnera de son travail précoce sur textile qui révèle déjà tout son génie créateur.
2. C’est la grosse ambiance
La signature scénographique de l’agence Tempora se fait à nouveau ressentir dans le soin apporté aux mises en scène et aux musiques choisies pour plonger le spectateur dans les différentes époques marquantes de la vie de l’artiste. Pour vous immerger totalement dans son univers, vous pourrez même toucher et faire flotter les Silver Clouds, installation recréée en collaboration avec le Andy Warhol Museum de Pittsburgh. Et n’oubliez pas de prendre un selfie aux cinquante nuances d’argent de sa Factory partiellement reproduite pour l’exposition !
3) On peut jouer au musée avec Andy
Et pour ceux qui ont envie de parcourir l’exposition de manière ludique, le musée propose un petit carnet de visite sous forme d’un jeu de piste pour les enfants venus en famille. Le carnet propose de découvrir des œuvres et des moments clés de la vie de l’artiste accompagnés de petits textes et jeux accessibles dès l’âge de 8 ans. Le carnet est également téléchargeable sur le site http://expo-factory.be.
4) Vive la fête
S’il y a un point commun entre Andy Warhol et les liégeois, c’est bien celui-là. Pendant toute la durée de l’exposition, Liège se met à l’heure new-yorkaise en prolongeant la visite par des ateliers, du théâtre, des films, des concerts et soirées à thème qui célébreront notre vie culturelle ardente. À découvrir sur le site web de l’expo.
5) La boutique du musée aux couleurs de l’exposition
Comme le dit si bien Andy : « quand on y songe, les grands magasins sont comme les musées ». Pour jouer le jeu du spectateur-consommateur jusqu’au bout, la boutique vous a sélectionné des livres pour petits et grands et des objets dont vous déciderez de l’utilité ou du statut d’œuvre d’art chez vous ! Aussi, une petite pause s’impose devant un rayon de boîtes Campbell pour rajouter un souvenir à la visite !
6) On peut se la jouer New-yorkais.e jusqu’au bout
Des boîtes de soupe à admirer et pourquoi pas un bon café à siroter ? Si vous voulez prolonger votre immersion américaine, n’hésitez pas à faire durer le plaisir chez Madame Boverie en mode « automne à New-York ». Un café et un morceau de tarte aux pommes pour les gourmands avec vue sur notre Central Park liégeois en écoutant du Frank Sinatra. Nous, on s’y croit déjà !
Bonus : Vous avez les cheveux gris, vous êtes myope, et vous buvez de la soupe en boite : ne laissez personne vous traiter de ringard car vous êtes peut-être la réincarnation cachée d’Andy ! Auquel cas, il est temps de prendre vos pinceaux de rendre votre vie et celles des autres plus pop.
Pour plus d’infos ainsi que des renseignements sur les tarifs, rendez-vous sur le site internet de l’exposition ou celui de la Boverie. Photo de couverture issue de l’espace presse de Tempora.
Envie de faire partie de l’exposition?
La Médiacité invite toute personne intéressée à s’essayer au pop-art en prenant des photos liées au mouvement et en les partageant sur les réseaux sociaux en identifiant la Médiacité. Ensuite, les photos « les plus pop » seront imprimées et exposées dans la Boîte à Culture, au 1er étage de la Médiacité, tout le temps de l’expo.
Une fois cette dernière terminée le 28/02/21 (si l’expo n’est pas prolongée entretemps) les artistes ayant pris les photos pourront récupérer la toile où leur photo aura été imprimée. Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site de la Médiacité Factory.
