Balade à la campagne sans quitter Liège
Quand la Cité ardente devient tout simplement étouffante, tout vrai Liégeois sait qu’il suffit de prendre un peu de hauteur pour une mise au vert en bonne et due forme. Certes, ça implique un peu de grimpette, mais une fois au sommet des Coteaux, la balade offre un dépaysement garanti. Si vous avez raté l’info, on vous emmène pour un itinéraire de rattrapage de 1h30min.
Depuis la Place Saint-Lambert (1), on s’empresse de fuir les gaz d’échappements et on se dirige vers la rue Pierreuse, que l’on atteint via les Degrés des Dentelières (2) à partir de la rue du Palais. On se prépare aussi à grimper. Attention, ça monte.
On marche jusqu’au 113 de la rue Pierreuse (3) et on admire en chemin les maisons en colombages, témoignage de l’architecture de la ville d’autrefois. Saviez-vous que dans le passé, la rue Pierreuse était célèbre pour ses bistrots et ses maisons de peu de vertu ? Une fois arrivé, on tourne à gauche pour suivre le chemin de la Ferme de la Vache, en passant sous l’imposant porche de celle-ci. De là, on suit le chemin qui passe au travers des potagers collectifs, et on s’apprête à changer radicalement de paysage. Vous êtes à quelques pas à peine des vergers et des pâturages des Coteaux. Et puis, comme l’indique son nom, ne manquez pas les vaches qui en font la réputation. Au sommet de votre ascension, vous bénéficierez aussi d’un des panoramas les plus bucoliques sur Liège. Une merveille.
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Vous en voulez encore ? On termine le sentier par un goulot d’étranglement qui longe la Montagne Sainte-Wallburge en hauteur. Une fois arrivé au bout du sentier, on remonte ensuite le chemin de la Citadelle (4) et on suit le Boulevard du 12e de ligne, qui longe la Citadelle. Au fil de la route, on reprend son souffle et on profite des différents panoramas sur la ville. Une bonne occasion de tester votre géographie de Liège. Alors vue d’en haut, Liège est-elle vraiment la ville aux mille clochers ?
NB : pour ceux qui souhaitent écourter l’itinéraire, une fois arrivé au bout du sentier de la Ferme de la Vache, ne vous dirigez pas vers le point quatre (4), mais directement vers le point (9).
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Pour d’autres itinéraires dans les Coteaux, le site de la ville de Liège propose plusieurs balades agréables et documentées ici.
Arrivé au bout de la portion fermée aux voitures sur le Boulevard du 12e de ligne, on traverse le parking arrière de la Citadelle et on prend à droite la portion de la rue des Glacis qui termine sur un cul-de-sac (5). L’endroit, qui invite à la détente, se prête à merveille à une petite pause champêtre. On boit un coup d’eau, on rêvasse et on repart. On longe l’enclos des moutons à main gauche, que l’on contourne ensuite (6) pour descendre sur la rue Bairoua. Vous voilà descendu en plein coeur du Thier à Liège. Continuez le long de la rue Bairoua et laissez-vous bercer par l’atmosphère un peu bohème d’un quartier pas comme les autres.
Au bout de la rue, on traverse la rue Fond des Tawes et on remonte la rue Coupée (7) jusqu’au mémorial Walther Dewé, fier résistant liégeois de la Première ET de la Seconde guerre, qui finira malheureusement fusillé. Paix à son âme. Une fois les hommages rendus, on redescend vers la rue Fond des Tawes par le petit bois qui jouxte le mémorial en suivant le chemin qui traverse celui-ci. On remonte ensuite la rue Fond des Tawes avant de prendre, sur la gauche, la rue de la Chaîne jusqu’au Parc de la Citadelle (8).
On remonte la rue des Glacis ou on traverse le parc, au choix, pour ensuite prendre la Montage Sainte-Wallburge. Après le restaurant le Sirtaki, on prend à droite dans le Parc de la Paix (9). Pour ceux qui auraient décidé de faire l’itinéraire en courant, le parc propose un parcours Vita qui permet de faire un peu d’exercice. Pour les autres, on continue le chemin qui traverse le parc, sans descendre les niveaux. Arrivé à au point du parcours Vita qui propose de faire des tractions (trois barres à des hauteurs différentes) à côté d’une zone de fauchage tardif, on prend le petit sentier qui monte vers des buissons (10), avant de monter les petits escaliers qui vont de terrasse en terrasse, jusqu’à atteindre le rond point en bas de l’avenue Victor Hugo.
On remonte ensuite l’avenue en admirant de magnifiques spécimens de maisons « twee onder een dak », si chères à nos compatriotes du Nord. Au bout de l’avenue avant le rond point, on tourne à gauche pour emprunter le chemin Michel Gobiet (11). On continue le long de la rue Valère Hénault où on profite d’une atmosphère plus populaire, puis sur le Boulevard des Hauteurs (12) jusqu’à l’école Xhovémont, que l’on longe sur la droite. On emprunte ensuite le chemin de l’école primaire et on bifurque, à travers le haie, vers le petit bois de Naimette (13).
À travers les bois, on se laisse guider le long du sentier en pente douce et on profite de la fraicheur des arbres avoisinants. Au printemps, il s’agit d’un lieu exceptionnel pour les amateurs d’ail des ours. Après une petite montée, on ressort du bois sur un sentier en béton (14), que l’on redescend en longeant les terrains de foot de Naimette, jusqu’à sortir rue Henri Vieuxtemps. On continue alors une vingtaine de mètres sur la route et on prend sur la droite les escaliers qui redescendent vers Fontainebleau, avant d’emprunter la passerelle et de traverser la zone jusqu’au début de la rue Sainte-Margueritte (15).
On parcourt ensuite la rue Sainte-Marguerite, où l’on apprécie le multiculturalisme ambiant, avant de prendre les magnifiques Degrés des Tisserands (16), qui viennent d’être refaits et qui donnent directement au pied de la basilique Saint-Martin. On amorce ensuite le retour en redescendant tour à tour la rue du Mont Saint-Martin, la rue Sainte-Croix et la rue Saint-Pierre, avant de redescendre vers l’îlot Saint-Michel (17) pour rejoindre la Place Saint-Lambert. Voilà, retour à la case départ. On espère que vous aurez apprécie cet itinéraire hors des sentiers battus.
