Le TTIP: quoi, comment, pourquoi?
Sylvie, c’est la copine-couteau suisse que toute bande de filles devrait avoir; celle qui peut tout aussi bien mettre le feu au dancefloor que te donner des conseils juridiques, le tout sans décoiffer une mèche de sa longue chevelure dorée. Comme elle est fort demandée et qu’en plus en ce moment, elle est à Olso, on s’est dit que le meilleur moyen pour que vous puissiez profiter de ses multiples talents aussi, ce serait qu’elle rejoigne les Boulettes…ce qui est désormais chose faite!
Pour fêter sa venue dans l’équipe: un article sur le TTIP afin que vous sachiez quoi répondre la prochaine fois que l’intello engagé de votre bande vous en parlera!
Le quoi ? Le TTIP…EX ? Non non, le TTIP, a.k.a Transatlantic Trade and Investment Partnership (partenariat transatlantique de commerce et d’investissement).
Rien à voir donc avec cette petite souris qui efface en un trait nos erreurs d’orthographe. Pourtant, il faut bien avouer que les deux partagent un point commun : ils se faufilent dans nos vies ni vu, ni connu.
Le TTIP, c’est tout d’abord un traité ayant vocation à faciliter les échanges commerciaux ainsi que les investissements Outre-Atlantique, en supprimant ou atténuant les barrières à l’importation.
Concrètement, cela reviendrait par exemple à diminuer le coût d’achat des vêtements des USA vers un consommateur européen (hiiiii, trop bien !). Le TTIP, c’est aussi une bouffée d’air pour l’Union européenne qui tente de relancer son économie et sortir de cette spirale négative dans laquelle les journaux l’enferment.
Car en facilitant les échanges commerciaux, nos entreprises pourront conclure plus de contrats, entraînant ainsi une augmentation de la production de marchandise et corollairement la création de nouveaux emplois.
Bon.. Ben qu’est-ce qu’ils attendent pour l’adopter alors ce Traité miracle ? Et bien… Comment dire… Chaque médaille a son revers.
En souhaitant ouvrir plus facilement ses portes aux marchandises américaines, l’Union européenne prend le risque de faire entrer sur notre territoire des produits fabriqués par des entreprises dont les valeurs ne sont pas conformes à notre étique et/ou dont la qualité des marchandises ne respecte pas nos standards de santé ou l’environnement.
Beaucoup de personnes ont pointé du doigt cet aspect négatif: « Voyez donc ce que l’UE veut faire de nos entreprises : des machines de guerre à l’effigie des entreprises américaines, le profit avant tout et coûte que coûte ». Des pétitions ont été lancées sur le net et des manifestations sont même organisées !
Pour cela, ils accueilleront Quentin Michel, spécialiste du droit européen et professeur à l’ULG, le 22 avril prochain à 19h30, à l’ULG (pl. du XX août).
Si le lieu exact reste encore à déterminer, vous pouvez toutefois déjà bloquer la date et l’heure car ça promet d’être intéressant ! Par ici pour plus d’infos sur cet événement!