Boulettes Magazine

Makisu, c’est le bébé d’un jeune couple mordu de voyage qui a parcouru le Pacifique en quête de délices et décidé de ramener le meilleur de leurs trouvailles en Belgique. C’est aussi une success story belge, qui a conquis Bruxelles avant d’essaimer des adresses dans d’autres villes belges. Et c’est surtout la nouvelle adresse gourmande de la rue de la Casquette, parfaite pour un lunch qui n’explose ni le timing ni le budget ou un repas gourmand avant une séance au Sauvenière tout proche. 

Si l’idée même de manger du poisson cru avec du riz froid ne surprend presque plus personne aujourd’hui, l’univers des sushis impose encore trop souvent de choisir entre qualité et budget.Adeptes du fast casual à la californienne, Antoine et Laurie Cambier ont voulu rassembler ces deux mondes avec Makisu, un lieu à leur image, souriant et où l’on trouve des sushis de qualité, sans avoir à exploser le budget

. « Nous proposons une approche positive et décomplexée du sushi, inspirée par ces nombreuses déclinaisons autour du Pacifique, de Los Angeles à Tokyo en passant par Sydney et Hawaï », explique Laurie.

Avec, concrètement, à la carte, une cuisine fusion qui combine la précision des techniques japonaises le fun de la côte Ouest, déclinée au travers de nombreuses formules de rolls et de bowls thématiques ou à composer soi-même. Une carte qui change d’ailleurs au rythme des saisons, de sorte qu’à côté des classiques de la maison (comme les onctueux dragon rolls, yummy) on retrouve des invités saisonniers, comme la poire nashi ou la courge butternut katsu en automne.

Lire aussi: Avec Makisu, les sushis les plus funky de Bruxelles arrivent à Liège

Zen, soyons zen

Chez Makisu, on vient comme on est, pour passer un bon moment sans se prendre la tête. Et si l’enseigne peut se targuer de travailler des mets de première qualité, comme du saumon d’Ecosse, du coucou de Malines et du Nori de grade A, la philosophie de Makisu va bien au-delà. Chacun des cinq restaurants, tous décorés par l’agence NcBham et les Liégeois de Two Designers (à qui l’on doit notamment l’aménagement de La Grand Poste) est décliné autour d’un thème phare de la culture japonaise et du Pacifique. Pour l’enseigne liégeoise, c’est le Koi Nobori qui a été choisi. Un symbole de l’enfance, qui invite à regarder le monde avec les yeux de la jeunesse et de l’innocence.

Un écrin moderne et chaleureux, avec une large cuisine ouverte et un plafond de bois qui rappelle le makisu, un mot japonais qui désigne les petits tapis de bambou qui servent à rouler les makis. Un nouveau Makisu qui tenait tout particulièrement à cœur aux fondateurs, ayant tous deux des racines liégeoises, et confiée à Christophe Wathelet, un restaurateur ardent bien connu des Liégeois.es et à une équipe recrutée dans le 4000 et formée dans les restaurants bruxellois de Makisu.

Dores et déjà testée à plusieurs reprises par les fondateurs du magazine que vous êtes en train de lire, ayant eux-même habité longtemps à Bruxelles et découvert les joies (et les délices) de Makisu à ses débuts dans la capitale, l’enseigne liégeoise ne déçoit pas, et rappelle au contraire à quel point le fast-good est agréable quand il est bien exécuté.

Lire aussi: À Seraing, ce resto de sushis et ramen est dédié aux mangas (et à Pokémon)

Les makis, fermes et généreusement garnis, sont roulés de main de maître à une cadence d’autant plus impressionnante qu’ils n’ont pas le travers imputable à nombre de sushis du centre-ville de se désintégrer au moindre toucher de baguette. Le poisson est aussi frais que les autres ingrédients à la carte et la qualité des ingrédients se ressent tout particulièrement dans les donburis, de grands bols garnis de riz vinaigré, protéine (on vous recommande vivement le thon, exquis), légumes et autres accompagnements au choix, et qui, à 9€ pour la formule de base (riz + une protéine + 3 à 5 légumes + jusqu’à 3 toppings au choix) représente potentiellement la meilleure résolution de l’équation gourmand-sain-accessible en centre-ville.

4000 vie

Car au-delà du plaisir d’emmener ses papilles du côté du Pacifique, c’est là que réside toute la force de Makisu: proposer, dans un cadre soigné, une cuisine servie suffisamment rapidement pour être savourée en pause midi ou avant une séance de cinéma ou de théâtre, avec le bonus ajouté que légèreté des préparations oblige, on ne passe pas tout l’après-midi ou tout le film dans une digestion somnolente après. Si on aimerait retrouver un peu plus de dashi dans la soupe miso, l’excellente surprise, par contre, c’est la présence d’Umeshu à la carte, parfait pour trinquer à l’ouverture d’une nouvelle adresse dans l’écrin de la rue de la Casquette.

Un enracinement local particulièrement important pour Makisu, comme l’explique Antoine Cambier, qui se félicite déjà de sa nouvelle implantation, en plein cœur de la ville : « Dès le début des travaux, on aété séduits et on a été amenés à rencontrer des gens extrêmement compétents, agréables et motivés. C’était déjà vrai avec Two Designers, avec qui nous travaillons depuis nos débuts, mais aussi de l’équipe. Chez Makisu, on recrute avant tout des personnalités, même sans expérience, à qui nous proposons ensuite des formations et des perspectives. » Avis aux amateurs…

Makisu

Rue de la Casquette 4 / Tel / Site Internet / Facebook / Instagram

Menu

Photos Instagram / Gilles Lemoine