Meyness Cake, des oeuvres comestibles à la crème au beurre
Ces dernières années, des gâteaux toujours plus élaborés ont pris d’assaut réseaux sociaux et autres concours télévisés. Problème: leur allure incroyable réside souvent dans une quantité ahurissante de fondant, pas hyper dingue gustativement. À moins de faire appel aux services de Siham, alias Meyness Cakedesigner, une liégeoise passée maîtresse dans l’art de la crème au beurre.
Dégradés de couleurs, volumes élégants, fleurs, feuille d’or ou encore dinosaures: sur Instagram, les créations sucrées de Meyness Cakedesigner laissent rêveur. Ou plutôt, disons qu’elles évoquent immédiatement l’audace de certains candidat·e·s à des émissions à succès telles que Great British Bake Off ou Le Meilleur Pâtissier – le penchant assumé pour le fondant en moins. C’est que Siham, leur créatrice, ne jure pour sa part que par la crème au beurre, et nos papilles l’en remercient: aussi élaborés soient-ils, ses gâteaux réussissent ainsi le pari d’être à la fois incroyablement indulgents et délicieusement légers. Et le meilleur, dans tout ça, c’est qu’ils peuvent être entièrement personnalisés selon vos spécificités.
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C’est ainsi qu’à l’occasion de l’anniversaire récent d’une gourmande mordue à la fois de la richesse du beurre de cacahuètes et de la fraîche acidité des fruits rouges, on a eu le plaisir de couper dans un élégant dessert dont le nappage crème cachait un fourrage peanut butter et groseilles. Un régal tout en équilibre, à la fois complexe et gourmand à chaque bouchée mais aussi, aussi fou que cela puisse paraître, délicat et surtout pas trop lourd sur l’estomac. En d’autres mots: alors qu’il a fait son arrivée à table après un repas qui tenait plus du banquet, chacun a joyeusement fini sa part – voire même, s’en est resservi une petite deuxième. Meyness Cakedesigner serait-elle donc une magicienne des desserts? Pour en avoir le coeur net, on a décidé de la cuisiner.
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De la chimie à la pâtisserie
D’entrée de jeu, cette Liégeoise de 44 ans nous révèle son ingrédient secret: l’amour. Et ouais. « Je suis maman de trois enfants et de ma propre entreprise, Meyness, dont le nom n’a pas été choisi au hasard puisqu’il est inspiré des prénoms de mes enfants, Meyssa, Inès et Nessim. Ils ont toujours été ma force et je tenais à leur rendre hommage » explique Siham, qui leur doit d’ailleurs un peu la découverte de ses talents de pâtissière.
C’est qu’à l’origine, Siham est… diplômée en études spécialisées en traitement et épuration des eaux. Autrement dit, « rien à voir avec la pâtisserie », rit-elle. Sauf qu’une fois maman, « à chacun des anniversaires de mes enfants, je leur commandais un gâteau à la boulangerie du coin, mais je ne voyais pas leurs yeux briller quand ils le découvraient. Jusqu’au jour où j’ai décidé de les confectionner moi-même, d’abord pour eux, et puis, une fois la passion née, d’en faire mon métier ». Deux formations plus tard, sa petite entreprise était prête à enfourner.
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« J’ai commencé par la pâtisserie industrielle dans des usines et puis en boulangerie-pâtisserie traditionnelle, mais ma créativité était limitée et je pouvais pas faire ce que j’aimais le plus. L’idée de me lancer à mon compte a commencer à mûrir, et me voilà aujourd’hui lancée » raconte encore notre pâtissière passionnée.
Plus beurre la vie
Qui, quitte à être sa propre patronne, décide de faire les choses à sa manière – et d’en faire bénéficier les palais de sa clientèle.
« La réputation de la pâte à sucre la précédait, personne n’aime cela. Cela donne un jolie rendu, certes, mais en bouche ce n’est pas une belle expérience gustative, donc pour moi c’était du gâchis, tout simplement. Cela ne me semblait pas logique de dire aux gens » vous pouvez la laisser dans votre assiette, vous êtes pas obligés de la manger ». Je suis de formation scientifique, à la base, et je reste très sensible au développement durable »
La solution? « Quelques recherches plus tard, je découvre la couverture en crème au beurre. C’est une très bonne alternative à la pâte à sucre, très malléable et facile à lisser pour avoir un rendu parfait ». Quant aux colorants, Siham qui utilise à l’heure actuelle des produits en gel, est en pleine quête d’alternatives lui permettant de rester dans son « optique de travailler avec des produits locaux et durables ». Une démarche louable, qui ne rend pas le budget indigeste pour autant.
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En pratique, compter 7€ la part pour un gâteau de un à deux étages, et 10€ la part pour un gâteau de mariage, avec des suppléments éventuels en cas d’utilisation de fleurs fraîches ou autres décoration spécifiques. Bon à savoir: Siham, alias Meyness Cakedesigner, propose aussi la confection de cupcakes, popcakes, magnum cakes et autres cookies XXL choco coeur fondant (avec d’autres variétés au menu prochainement). Niveau commande, compter 15 jours de délai, ce qui lui permet « d’étudier le projet, faire des recherches, impressions, modelages et décoration à l’avance », même s’il lui arrive « de prendre des commandes de dernière minute selon mes disponibilités et le type de projet demandé ».
Envie de commander un dessert signé Meyness Cakedesigner?
C’est via ce formulaire en ligne que ça se passe. Et pour admirer ses créations, rendez-vous sur son compte Instagram – mais n’espérez pas qu’elle y montre des signes de favoritisme: « chaque création est unique, faite avec passion et amour, mes gâteaux sont tous mes bébés et je suis fière de chacun d’entre eux ».
