
Au Red Light, un speakeasy où l’alcool n’est pas prohibé
La première bonne nouvelle pour les inconditionnels des cerfs-volants qui font s’envoler les fins de soirée, c’est que L’Escalier a rouvert. La seconde, encore meilleure, c’est que l’équipe de repreneurs, à laquelle on devait déjà certains de nos bars préférés du Carré, a décidé d’y ouvrir le Red Light, un speakeasy aussi excitant qu’à l’époque de la Prohibition.
Sauf que dans ce speakeasy ci, pas de risque de vous faire coffrer par la police pour consommation d’alcool ou bien de devenir aveugle après avoir bu des liqueurs artisanales frelatées puisque, Dieu merci, en 2022 l’alcool n’est plus prohibé – et ne l’a d’ailleurs jamais été à Liège, parce qu’on ne se refait pas.
Mais le Red Light, donc. Ainsi que nous l’a confié en exclusivité David, à qui on doit déjà le Far-West et son bar à chupitos, le Lou’s Bar ou encore le Rock’n Roses (quand on vous disait bars pref’…), après avoir rouvert L’Esca pour y organiser concerts et autres soirées DJ, il a rapidement pris conscience que vu la taille du bâtiment, il restait pas mal de potentiel non-exploité.
Lire aussi: Le Far-West ouvre le 1er bar à chupitos de Liège
Un vide qu’il a eu l’excellente idée de combler en installant un speakeasy dans les étages, le Red Light, « un véritable bar caché ». Et qui dit bar furtif dit aussi tout un rituel pour y accéder.
« Il faut trouver la « lampe rouge » et sonner à la porte qui se trouve derrière pour y accéder. On y propose une ambiance vintage et des cocktails signature uniques ».
Qu’importe le poison pourvu qu’on ait le frisson de se la jouer Prohibition, l’ivresse de savourer l’un ou l’autre breuvage de ceux qui ont sponsorisé tant de nos GDB à la Ruée vers l’Or en prime. Le tout, à la lueur des bougies et au son du doux grincement d’un tourne-disque, ça va sans dire. On n’aurait jamais cru l’écrire, mais au fond, qui a besoin de New York quand il y a le 4000?