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Tatouages PAN DSGN ignorant style DR Boulettes Magazine

Les tatouages ignorant style de PAN DSGN nous obsèdent

Si l’engouement renouvelé de ces dernières années pour le tatouage fait couler beaucoup d’encre (vous l’avez?) en région liégeoise, l’effet combiné de la loupe des réseaux sociaux et des modes auxquelles le milieu n’est pas insensible font qu’il est parfois difficile d’avoir un motif « rien qu’à soi ». Du moins, ça l’était avant qu’on ne découvre les tatouages ignorant style de PAN DSGN. 

Sorte de petit cousin cool de Tom Crouse, ce jeune tatoueur liégeois qui en est encore aux balbutiements de sa carrière a étudié les arts plastiques et l’infographie en secondaires avant d’opter pour une formation en graphisme à Saint-Luc. Sorti des études, il crée une marque de t-shirts en marge de ses missions de graphiste, avant d’opter pour un mi-temps de coordinateur artistique, qui lui laisse le temps de se lancer comme apprenti tatoueur chez Abysse, à Verviers. Une évidence pour celui qui officie sous le nom de PAN DSGN et confie avoir « toujours été très attiré par le monde du tatouage ».

Lire aussi: Les tatoueurs liégeois préférés de la rédac

 

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« C’est un monde particulier fait de possibilités incroyables en termes d’accomplissement artistique et de liberté de création. Cela reste également un des rares métiers économiquement viable où on peut laisser sa créativité s’exprimer »

Et Alan alias PAN DSGN de confier adorer également le contact avec les clients et les autres artistes, tout en forgeant son trait au gré des rencontres, « un mélange entre le style ignorant et le style traditionnel avec une influence plus graphique, presque cartoon. J’aime créer des petites pièces qui peuvent s’intégrer dans une composition et susciter la curiosité tout en restant sobres esthétiquement parlant ».

PAN DSGN tape dans le mille

Un mélange plus que réussi, qui confère à ses tatouages un rendu à la fois unique et hautement désirable, d’autant que le jeune tatoueur n’hésite pas à se laisser inspirer par la pop culture ainsi que le calendrier (cf sa plaque de flash « Halloween ») pour ses oeuvres à collectionner à même la peau.

Lire aussi: On a les tatouages pointillistes de Tom Crouse dans la peau

 

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« Ce qui me plaît, c’est le côté sans fioritures, qui va droit au but, avec tout de même de la liberté au niveau des motifs, qui sortent des thèmes classiques. L’humour a aussi beaucoup d’importance dans mes créations, ce qui est moins évident avec d’autres styles de dessin ». Et puisque PAN DSGN début, il « ne demande qu’une petite participation aux frais de matériel d’ici à la fin 2021 », histoire de pouvoir « réaliser un maximum de tatouages pour perfectionner ma technique ». En attendant de réaliser un rêve? « Récemment, j’ai tatoué Damso sur un ami. Ce serait énorme de tatouer mon pote sur Damso! ». LiègeVie.

Et si vous voulez voir plus de ses tatouages, ou prendre rendez-vous pour jeter l’encre, c’est ici que ça se passe.

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.