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Tatoueurs liégeois tatouage liège DR Kathleen Wuyard Boulettes Magazine

Les tatoueurs liégeois préférés de la rédac’

Depuis le 1er mars, les métiers de contact, et donc les tatoueurs, peuvent enfin rouvrir leurs portes. Ce qui veut dire qu’on peut enfin se faire piquer à nouveau (sans mauvais jeu de mot sur ToxCity, on parle d’encre ici). Sauf que l’offre étant (pour notre plus grand bonheur) de plus en plus grande il peut être difficile de choisir où aller. Pour vous aider à vous décider, la rédaction de Boulettes Magazine vous confie ses tatoueurs fétiches.

Juliette, 23 ans, rédactrice, 3 tatouages

Ma tatoueuse coup de coeur? Maïté alias Maille Oh My.

En passant devant son salon j’ai eu un craqué pour son univers et ses traits fins. C’est elle qui a réalisé mes trois premiers tatouages et elle a été vraiment à l’écoute de mes projets. Désormais son style a évolué vers quelque chose de plus floral et coloré, ce qui me correspond moins donc a priori je ne passerai plus sous ses aiguilles.

Ce qui fait son originalité c’est sa manière de procéder ; elle utilise de vraies fleurs qu’elle trempe dans de l’encre pour avoir la véritable forme du végétal. C’est ce qui lui permet d’avoir beaucoup de détails. Pour les personnes souhaitant un tatouage floral ou coloré je la recommande vraiment sans hésitation.

 

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Pour mon prochain tatouage, je vais passer sous les aiguilles de Tins Handpoke, un tatoueur que j’ai découvert à la convention Tox Cit’ink de Liège en septembre 2019. À ce moment-là, il tatouait toujours à Liège, mais maintenant il se trouve du côté d’Ottignies. Il pratique le handpoke, une technique de tatouage à la main, et n’utilise donc pas de machine électrique. Cette technique lui permet de donner un effet de pointillisme. Ça prend plus de temps à réaliser mais je trouve le rendu plus esthétique.

 

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Je ne sais pas encore si j’en ferai plusieurs chez lui, j’aime le rendu artistique que ces pointillés assemblés donnent donc on verra… “Ne jamais dire jamais avec les tatouages” comme on dit !

Maille Oh My Rue de Fétinne 55, 4000 Liège / Tins Handpoke

Kathleen, 32 ans, rédactrice-en-chef, 12 tatouages

Mon tatoueur fétiche à Liège, c’est Tom Crouse. Après avoir longtemps habité à Bruxelles et m’être fait encrer mes premiers tatouages à Anvers, chez Joe Dynamite (c’était l’époque du revival du tatouage oldskool et j’écoutais beaucoup de de Rockabilly), je suis rentrée à Liège et je me suis mise en quête d’un artiste qui corresponde à mon esthétique. Entretemps, je suis passée du oldskool à un vrai coup de cœur pour les lignes épurées et le petit côté « art brut » de la mouvance russian criminel tattoo, et j’ai retrouvé cet univers dans les dessins de Tom Crouse, même si son esthétique n’appartient qu’à lui. Et qu’accessoirement, jamais je n’aurais l’audace de me faire tatouer les vrais motifs des geôles russes sans y être passée, je déconne pas avec la bratva.

 

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J’ai (re)trouvé Tom sur Instagram, après avoir découvert son travail il y a des années, quand Jules, qui était déjà passée sous son aiguille, lui avait consacré un article sur Boulettes Magazine. Entretemps, il a affirmé son univers et développé une identité très forte qui m’a séduite.

Son trait est parfaitement unique, il a un univers qui n’appartient qu’à lui et qui marie image d’Epinal, russian criminal tattoo, ironie et art brut. J’adore.

Je fonds pour les jeux de mots parfois acerbes, parfois drôles mais toujours brillants qui accompagnent la plupart de ses dessins, et depuis notre première rencontre, j’ai le plaisir d’avoir cinq de ses œuvres dans la peau.

 

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Le bonus qui fait trop plaiz? Il tatoue chez lui, avec en spectateur, son fier Dachshund, Herman. Je le recommande à tout le monde, pour moi, c’est vraiment l’adresse incontournable pour se faire encrer à Liège, pour son esthétique mais aussi parce que Tom est ultra peace et super sympa et que se faire tatouer dans l’intimité, avec un Dachshund, ça change très agréablement des salons parfois bondés.

Mail : crousetattoo@gmail.com

Marie, 31 ans, rédactrice, 2 tatouages

Moi j’adore Quentin Ortega, tatoueur résident à l’Usine. J’ai découvert l’Usine en m’installant à Saint-Léonard et j’ai connu Quentin Ortega à l’occasion de la fête des voisins.

Je lui ai d’abord demandé de retoucher un avion en papier sur le bras, un peu chiffonné avec le temps, ainsi qu’un premier tatouage commun avec mon copain à l’occasion de mes 30 ans. Un deuxième tatouage représentant la tête du David de Michel-Ange est venu rejoindre le premier pour mes 31 ans.

Coup de cœur amical ou artistique ? Je dirais les deux à la fois car Quentin est très gentil, super cool, humble et talentueux.

 

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Mes tatouages ne sont pas les plus représentatifs de son travail. Au-delà, de la précision et de la finesse de ses traits on découvre des dessins hyper réalistes faits d’entrelacs de lignes d’ombres et de vides. Q. Ortega dépose des œuvres d’art sur notre peau.

Si on s’arrête à un premier niveau de lecture, on imagine son style comme sombre et mélancolique mais c’est l’énergie et la poésie qu’il insuffle à ses dessins qui créent une émotion belle et absorbante. Q.Ortega aime emmener le client au-delà de son envie initiale.

Cela fait plus de 10 ans qu’il tatoue à Liège. Aux côtés de pointures comme Köfi et Léa Nahon avec qui il tatoue à l’Usine, Quentin s’épanouit dans un univers artistique qui lui ressemble et dans lequel il continue nous étonner aujourd’hui.

 

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A côté du tatouage, il prend le temps pour d’autres projets. Ses illustrations sont aussi au service de la musique qui rythme en très grande partie son univers, sa liberté artistique et l’ambiance de son travail lorsqu’il tatoue à l’Usine. « En séance tattoo, je veux que mes clients se sentent bien donc je prends plaisir à leur faire du bien en leur partageant de la musique qui pourrait leur plaire et que cela reste une belle découverte pour eux » affirme-t-il.

Si je souhaite lui demander d’autres tatouages ? OUI. Si je le recommande ? Encore une fois c’est un grand OUI !

Adresse : Rue Saint-Léonard 10B, 4000 Liège Mail : ortega.quentin@gmail.com

Julie, 29 ans, rédactrice, 3 tatouages

J’ai découvert les créations de Mama Yaga grâce à une amie qui m’envoie régulièrement ses découvertes “tatouage coup de cœur”, coup de cœur que j’ai évidemment tout de suite partagé. Depuis, je regardais avec envie ses nombreux flashs et j’ai finalement fini par craquer en novembre dernier pour une de ses fleurs imaginaires. Il s’agit de mon premier tatouage chez elle, mais certainement pas le dernier !

 

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J’ai été très positivement surprise par sa délicatesse et l’attention toute particulière qu’elle accorde au bien-être de ses clients. Il s’agit de mon troisième tatouage et je ne m’étais jamais sentie aussi bien au moment de passer sous l’aiguille.

Ce qui m’a plu dans ses réalisations? Son trait fin et délicat qui donne à ses créations ce côté poétique et féminin.

 

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J’admire aussi beaucoup l’intensité qu’elle donne aux aplats de noir dans ses dessins (de femmes, particulièrement). Les produits qu’elle utilise sont aussi les plus naturels possibles, un plus qui n’est pas anodin. Autrement dit: je la recommande à 100% !

À retrouver chez Dernier Bastion, En Neuvice 58 Mail : mayarakasta@gmail.com

Clara, 22 ans, stagiaire, 6 tatouages

Mon tatoueur coup de cœur à moi, c’est Marvin Rocka.

J’ai toujours aimé les tatouages que je vois comme des œuvres d’art à part entière. J’affectionne l’idée de changer de tatoueur à chaque projet et de le laisser en quelque sorte s’approprier mon idée. En laissant l’artiste y mettre sa touche j’ai le sentiment de porter l’une de ses œuvres sur mon corps.

Avant de passer sous les aiguilles de Marvin je changeais de tatoueur pour chaque nouveau projet. Mais j’ai eu un véritable coup de cœur pour son travail et je compte lui confier plusieurs autres de mes idées futures.

Il est doté d’une finesse inouïe que je ne retrouve nulle part ailleurs. Les tatouages qu’ils réalisent sont d’une telle délicatesse, c’est comme s’ils se fondaient dans la peau. Ma seule crainte était que le tatouage ne finisse par baver et s’épaissir. Il y a environ deux ans je suis passée sous les aiguilles d’un célèbre tatoueur bruxellois réputé pour son incroyable finesse, et quelques semaines plus tard mon tatouage s’épaississait déjà. Un sacré gouffre entre l’image et la réalité. A ma grande surprise les tatouages réalisés par Marvin n’ont pas bougé d’un poil, ça semble presque irréaliste.

Patient, talenteux et doté d’une incroyable précision, je le recommande sans hésitation pour tous ceux qui souhaitent un tatouage fin et minimaliste fait avec passion.

Mail : rocka.tattoo22@gmail.com

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Passionnée de vintage, d’art et de mode Clara a d’abord choisi d’étudier le graphisme à Saint Luc. Afin de faire partager ses passions, c est en toute logique qu’elle s’est inscrite dans un master en information et communication à l’université de Liège, dans le cadre duquel elle effectue un stage à la rédaction de Boulettes Magazine.