10 choses qui nous manquent lorsqu’on télétravaille
Depuis le début de la crise, le télétravail s’est installé dans nos quotidiens. Si certains n’y voient que des avantages, d’autres ne rêvent que d’une chose : retourner au bureau. Parce que la non-obligation du port du pantalon dans nos vies ne peut combler le vide laissé par certaines petites choses qui marquent nos journées de boulot. Voici une liste non-exhaustive de ce qui nous manque au bureau.
1. La machine à café
Dieu seul sait quand elle a été entretenue pour la dernière fois. Il faut éviter de pousser sur certaines options au risque de passer la majorité de sa journée aux toilettes. Mais qu’est-ce qu’on aimerait démarrer la journée devant elle, à siroter son arôme inégalable d’eau caféinée en échangeant les derniers potins. Et ne nous lancez pas sur les distributeurs de bonbons, on en rêve parfois la nuit…
2. Les fringues de la vraie vie
Le jogging et le pantalon de pyjama occupent désormais une place de choix dans nos garde-robes et nos cœurs. En télétravail, c’est le confort avant tout, pas vrai ? Le problème, c’est qu’une journée passée dans un jeans semble aujourd’hui un véritable défi personnel. Chaque sortie devient un dilemme. « Je sors faire les courses, que vais-je porter ? » : rien que d’y penser, on a des sueurs froides. Nos gambettes ne sont clairement plus prêtes à être saucissonnées. Et n’abordons même pas la liberté retrouvée de nos nichons, mesdames.
3. Être dérangé
Qu’est-ce qu’il nous saoulait Jean-Mi à venir nous raconter son week-end minute par minute le lundi matin en se plantant glorieusement juste à côté de notre bureau. Aujourd’hui, Jean-Mi nous manque terriblement et on meurt d’envie de savoir ce qu’il a mangé à midi… et on ne saura jamais la dernière bourde de sa femme : l’angoisse de l’ignorance.
4. Déranger les autres
Vous avez beau envoyer cette vidéo hilarante via votre conversation en ligne à vos collègues-potos, ce n’est pas la même chose que leur réaction en live. Vous porteriez bien votre plus bel air malicieux en déboulant dans le bureau de Simone, lui faire écouter « Chipolata » à son insu et lui mettre en tête pour la journée. Le machiavélisme à l’état pur.
5. Prendre la route
Que votre trajet dure 5 minutes ou 2 heures, cette parenthèse entre le domicile et le travail était une occasion de se relaxer, d’avancer sur des tâches quelconques ou votre instant « chantons en gueulant au volant ». Ce moment précieux vous a été retiré et il vous arrive d’y repenser, nostalgique, en réalisant que vous n’avez même pas enfilé de chaussures de la semaine.
6. Voir des gens en vrai
Vos collègues, vous ne les voyez désormais plus qu’en image faciale pixélisée lors des visioconférences. Votre souvenir d’eux s’éloigne au fil des semaines. Il y a d’ailleurs des collègues dont vous ne connaissez même pas encore le physique. Les voix peuvent être trompeuses, préparez-vous aux chocs.
7. La pause midi
Les restes de la veille font désormais partie intégrante de vos menus. Économique, certes, mais clairement pas aussi sexy qu’un crapuleux panini chaud de la sandwicherie située juste à côté du bureau. Et même si Deliveroo vous permet de varier les plaisirs (si tant est que vous habitiez le centre, bande de chanceux), les conversations de la cafet’ vous semblent aujourd’hui loin comparées à celle que vous tenez quotidiennement avec votre plante verte.
8. Devoir cacher ses émotions
Plus rien ne nous empêche de crier notre haine envers le boss à se rompre les cordes vocales, ou de lâcher librement nos larmichettes de frustration. Mais du coup, comment fera-t-on en retournant au bureau ? Ça promet un temps de réadaptation et quelques pépites affectives.
9. La lumière du jour
Être non-stop cloîtré à l’intérieur à regarder la nuit tomber bien trop tôt nous a miné le moral cet hiver. Prendre la route nous permettait au moins de respirer un peu d’air frais, mais aujourd’hui, à quoi bon sortir ? En plus, on n’a pas mis de pantalon ce matin, alors…
10. Les afterworks
Rien de tel qu’un verre en terrasse après le travail avec ses collègues adorés, ou encore cette fête du personnel généralement bien arrosée qu’on attend toute l’année. On en est aujourd’hui privé et le boulot n’a du coup plus la même saveur. Ne nous parlez plus d’e-apéro et de ces moments de silence flottant. On manque de conversation animée et de side-talks. Mais voyons tout de même le positif : pas besoin de pantalon non plus pour ça.
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