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Bloom

Bloom cultive le trait de tatouage le plus fin de Liège

Déco délicate et épurée, ambiance bienveillante, espace lumineux et équipe accueillante: Bloom cultive une identité unique dans le paysage toujours plus bondé des studios de tatouages de Liège. Et s’applique également à proposer les traits les plus fins de la Principauté. 

Car si, ainsi que son nom l’indique, Bloom se spécialise dans les motifs floraux et botaniques, il est loin de s’y limiter, et ce qui unit les différents membres de son équipe est plutôt un trait ultra fin et précis, parfaitement dans l’air du temps. Une évidence pour Chachou, la fondatrice du projet, qui du haut de ses 26 ans est non seulement à la tête de sa propre entreprise mais a déjà six ans d’expérience à manier l’encre et les aiguilles. Et pourtant, à l’origine, la jeune femme, originaire d’Ourthe-Amblève, avait suivi une formation en hôtellerie. « Donc rien à voir », rit-elle. « Une fois mes études terminées, j’ai très vite réalisé en bossant dans le secteur que je m’étais trompée de voie. Or je n’avais aucune envie de passer ma vie à exercer un métier qui ne me plaisait pas, donc de fil en aiguille, j’ai testé plusieurs jobs et j’ai décidé de me réorienter vers le tatouage, qui me permettait en prime d’être ma propre boss ».

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Difficile à croire aujourd’hui en voyant la précision de ses traits, et pourtant, « avant de commencer à m’initier au métier auprès d’un ami tatoueur, je ne dessinais pas du tout. Par contre, dès l’instant où j’ai décidé que c’était ça que je voulais faire, je me suis mise à dessiner tous les jours ». Quitte à consacrer tout son temps (et ses économies) à cette reconversion audacieuse, qui s’est heureusement avérée payante. Même si Chachou reconnaît avoir bénéficié aussi d’un bon timing: « Quand je me suis lancée il y a six ans, ce n’était pas comme maintenant, il n’y avait pas autant de salons et de concurrence à Liège ».

 

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Reste que dans un paysage certes pour le moins obstrué, Bloom a réussi à se cultiver une place confortable.

La fine fleur de Bloom

La clef de son succès? Un trait fin et précis, donc, mais aussi un parti pris assumé pour le tatouage floral et botanique, dont la cote de popularité ne faiblit pas depuis plusieurs années. « J’ai toujours bien aimé les fleurs, donc c’était une évidence pour moi » confie celle qui a perdu le compte du nombre de tatouages qui fleurissent sur son corps, mais estime en avoir « une bonne vingtaine ». Parmi l’équipe du studio, « qui travaillent tous des lignes très fines », on retrouve Chachou, donc, spécialiste des styles floral, fine line et ornemental. Mais aussi Sauvaje (minimalisme abstrait et fine line), Garçon Sensible (botanique) et Alicia (fine line inspiré de la pop culture), sans oublier 22h22, leur apprenti et shop manager. Autre point commun, outre la délicatesse de leurs traits, « on a l’habitude d’accueillir des personnes qui viennent pour un premier tatouage, donc on prend toujours le temps de rassurer les gens et de les mettre à l’aise ».

 

Mais aussi de travailler avec un toucher d’une finesse inouïe: l’auteure de l’article, qui s’est fait encrer le coup de pied chez Bloom, confirme que malgré un endroit particulièrement osseux et, en règle générale, douloureux, la délicatesse des traits et du tatouage font que l’expérience n’a pas été douloureuse du tout, tandis que la cicatrisation, alors même que le motif était très fin, et encré sur un endroit frotté en permanence par chaussures et chaussettes, a été un rêve.

Le tout, dans un cadre semblant tout droit sorti d’une planche Pinterest. Togo en velours avoine, comptoir de bois clair imaginé et construit par Chachou, table basse chinée chez Nomad Interior… « J’adore la déco du salon, d’ailleurs, j’aimerais que mon chez-moi y ressemble plus » sourit la jeune propriétaire de Bloom, qui avait envie d’un espace « ouvert, minimaliste et lumineux, à mille lieues des clichés qui persistent sur les studios de tatouage ». Un pari réussi, tout comme celui qu’elle a fait de s’entourer d’une équipe de collègues devenus depuis des amis. Pour faire appel à leurs services, comptez un tarif minimum de 100 euros, avec un budget qui peut aller chercher les 400-500 euros s’il s’agit d’une grosse pièce, mais plus régulièrement entre 150 et 200 euros pour un motif ouvragé, suivant la taille de ce dernier. Les good vibes, elles, sont offertes.

Bloom Nature Tattoo

Rue du Parc 27, 4000 Liège / Facebook / Instagram

 

 

 

 

 

 

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.