Cela fait bientôt un an que cette jolie chienne attend sa nouvelle famille à Cointe
Elle s’appelle Karats, elle a une magnifique robe ébène assortie à ses yeux noirs de jais, et cela fait bientôt un an qu’elle attend sa nouvelle famille à la SRPA de Cointe. Vous, peut-être? Rédigé avec émotion par les humains du refuge, son plaidoyer pour une nouvelle famille nous a fendu le coeur.
« Tic, tac, tic, tac… Le temps passe et ne revient pas.
Les heures, les jours, les semaines, et les mois. Je suis au refuge depuis juin: faites le compte.
Mon horizon? Un mur et des barreaux. Mon exutoire? Une promenade quotidienne et quelques caresses qui m’empêchent de baisser les pattes.
Je m’appelle Karats et ces mots sont un S.O.S ».
Le S.O.S. d’une pauvre chienne dont le refuge de Cointe confie finalement savoir peu de choses: « une coexistence chaotique avec trop de congénères, pas assez de promenades et d’attention, et au final, la séparation d’un couple qui tourne mal et me conduit au refuge ». Des débuts difficiles pour cette beauté de 5 ans, pourtant adorable: « affectueuse au possible; joueuse avec la balle plus que quiconque; ne tire pas en laisse si on la laisse me défouler avant la balade ; écoute bien et est attentive à ceux et celles qui lui donnent leur tendresse ». Mais pourquoi de si longs mois en cage alors?
Triste mystère à la SRPA de Cointe
Ainsi que le souligne dans les mots de Karats l’auteur de son plaidoyer, « cela tient du mystère », car même si la belle doit être le seul chien de la famille, « cela ne doit pas faire de moi une paria! Bon nombre de chiens sont dans le même cas mais vivent pourtant heureux avec leur amis humains ».
« Au refuge, les bénévoles ne comprennent pas. Ils ont été jusqu’à mettre un joli bandana rouge autour de mon cou pour attirer le regard des visiteurs. Mais rien n’y fait. Les gens passent et ne s’arrêtent pas. Pourtant mes yeux supplient si fort »
Et d’ajouter que « j’ose croire que ce n’est pas ma race qui est un obstacle. Le temps de « l’amstaff » qui n’est pas un chien de famille est révolu; nous n’en sommes plus là, n’est-ce pas? C’est le maitre qui fait le chien, avant tout ».
Avant de finir son S.O.S. sur une note d’espoir: « on m’a raconté l’histoire d’une poilue noiraude, comme moi, qui a lancé un jour un S.O.S. Ses mots ont touché un homme qui est venu la chercher. Leur vie, aujourd’hui, est faite d’un amour inconditionnel et d’un bonheur absolu. Alors aujourd’hui, je vais prier de toutes les forces qui me restent. Prier pour que moi aussi, je sois entendue ». Par vous, peut-être, qui nous lisez?
Crédit photos: SRPA Liège ASBL
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