Les 30 Liégeois de (moins de) 30 ans – Palmarès 2020
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années », et les 30 Liégeois de (moins de) 30 ans rassemblés dans ce classement le démontrent en beauté. Ardemment inspirants, farouchement inspirés, ils constituent la première promotion de notre mise en avant annuelle des 30×30 qui honorent le 4000 à domicile et au-delà de ses frontières. Découvrez en images le palmarès 2020.
Les 30 Liégeois de (moins de) 30 ans – Palmarès 2020
Benoît Do Quang (28 ans)
Le talent de Benoît Do Quang alias A$IAN ROCKY s’est d’abord illustré derrière la caméra, lorsqu’il a réalisé le clip de « Way to the Mist » pour les copains de Kennedy’s Bridge. À peine sorti de l’adolescence et doté déjà d’un talent qui crevait l’écran, il a ensuite formé ULYSSES avec deux potes de l’IHECS et tourné notamment à Dour et au Reflektor. Aujourd’hui, entre un photoshoot d’Angèle et les claviers sur la tournée internationale de son frère, Roméo Elvis, Benoît Do Quang continue à montrer l’étendue de ses talents artistiques et à démontrer qu’à même pas 30 ans, il a déjà tout d’un grand.
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Elise Dutrieux (28 ans)
Compositrice, chanteuse, claviériste mais aussi et surtout DJ, Elise Dutrieux ne se contente pas d’exprimer sa créativité par le biais de la musique, elle rédige aussi: une étude sur la place des femmes dans le milieu de la musique électronique, réalisée en 2016, mais aussi des critiques pour le compte de Karoo. D’elle-même, elle dit joliment « j’écoute, je regarde, je touche, je vibre et je tremble tout en prenant soin de garder les yeux bien ouverts ».
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Mervie (28 ans)
« Une guitare, une voix timbrée, des chansons soul teintées de folk et d’inspirations néo gospel », ainsi peut-on décrire Mervie, qui décline dans ses chansons les thèmes de l’amour, de la foi et de l’espérance, avec pour objectif principal de véhiculer un message positif à ceux qui écoutent sa musique. Un pari plus que réussi, particulièrement sur scène, où elle fait profiter le public de son tempérament solaire et de sa générosité.
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Mikaïl Koçak (30 ans)
À la croisée de différents médiums et temporalités, Mikaïl Koçak, représenté à Liège par Marine Candova pour Cdlt+, s’intéresse à la thématique de l’appartenance, de l’intégration mais aussi des racines, dans une oeuvre qui marie en beauté divers héritages culturels. Ses tapisseries sérigraphiées et ses installations invitent à un voyage dans des contrées imaginaires dont on garde longtemps un souvenir rêveur.
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Gilles Vandeweerd (28 ans)
Il lui en a fallu, du courage, pour abandonner de brillantes études à Solvay pour se lancer dans la comédie, mais c’est à la force de son talent que Gilles Vandeweerd a réussi à se hisser en très peu de temps au rang des jeunes comédiens francophones qui comptent. Non content d’avoir donné la réplique à Marie Gillain et à Suzanne Clément, une des actrices fétiches de Xavier Dolan, il a récemment été mis en avant par le prestigieux magazine « Variety » pour son rôle dans « La Traction des Pôles ». Avec ses faux airs de Guillaume Canet et son humilité attachante, on lui prédit une très belle carrière.
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Aurore Morisse – Walesa (29 ans)
Hier mannequin à Milan ou en Allemagne, elle parcourt encore parfois l’Europe pour des campagnes mais a toutefois choisi de poser ses valises à Liège, où elle s’est investie dans l’entreprise familiale, Le Grenier de Walesa, qu’elle a dépoussiéré avec l’ambition et la joie de vivre qui la caractérise. Plus jeune antiquaire de Belgique, elle donne un nouveau visage au métier et partage son savoir dans des capsules vidéos pédagogique, insolites et tout sauf antiquées.
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Yannick Lemoine – Squid Studio (31 ans)
Si son nom est peut-être encore relativement inconnu du grand public, il est pourtant sur les lèvres de tous les musiciens liégeois qui se refilent l’adresse de son studio d’enregistrement, où sont notamment passés Ulysses et The Feather. Véritable encyclopédie de pop culture et virtuose derrière une table de mixage, il apporte sa patte immédiatement reconnaissable au son des autres, et récolte ici des applaudissements bien mérités, lui qui oeuvre en amont et en coulisses plutôt que sur le devant de la scène.
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Marine Candova – Cdlt+ (30 ans)
Quand elle a lancé la galerie Cdlt il y a des années sous forme de pop up dans une rue pas encore vraiment réhabilitée, peu auraient parié sur son succès. Et pourtant, la combinaison d’une vraie passion pour son métier et ses artistes ainsi que d’un oeil aiguisé lui ont rapidement permis de se créer une place de choix dans le paysage artistique liégeois, où elle a notamment fait venir l’artiste Léopoldine Roux, dont les oeuvres colorées s’exposent de la Chine au Liban. Après un déménagement rue du Pont, Marine s’apprête à cordialement (ou plutôt Cdlt) tester une formule nomade cette année.
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In the Air (Clément Kerstenne et Philippe Bougard, 28 ans)
Loin des shows kitschissimes qui ont fait la « renommée » du Plus Grand Cabaret du Monde, le duo de magiciens d’entreprise liégeois In the Air a su sortir de son chapeau une réussite franchement magique, grâce à des tours qui défient le regard et l’imagination. Leurs objets en lévitation ont séduit des marques aussi prestigieuses que Lego, Mercedes et Ferrari. Récemment, leur « vitrine magique » s’est envolée vers Singapour où elle a été plébiscitée par un horloger de luxe pour mettre ses montres en valeur.
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Sébastien Remacle – Trust Up (28 ans)
Vous devez faire des rénovations, mais vous ne savez pas vers qui vous tourner ? Peut-être avez-vous entendu parler de Trust Up ! Il s’agit de la start-up fondée par Sébastien Remacle, un jeune entrepreneur liégeois de 28 ans qui a développé une plateforme de mise en relation des particuliers avec des professionnels du bâtiment certifiés de confiance. Un service nécessaire pout bâtir un futur solide.
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Le Garage (Noémie Servatÿ, 23 ans)
A l’âge où d’autres sont encore sur les bancs de l’école, cette fille d’indépendant a suivi l’exemple parental en ouvrant son Garage d’un nouveau genre. Ici on vient pour un entretien du visage et des mains, Noémie étant une véritable artiste du maquillage et de la manucure, et oeuvrant en prime dans un espace branché pensé et réalisé en famille. Une belle adresse d’où on sort en beauté.
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Fanny Willem (30 ans)
Installée depuis peu dans son atelier-écrin de Pierreuse, Fanny Willem n’a pas son pareil pour traduire à Liège les tendances du moment, qu’elle imagine dans de délicats bijoux en or et pierres. Nouvelle coqueluche de la presse féminine belge, elle est la créatrice liégeoise que toutes les précieuse s’arrachent et la précieuse alliée d’une demande en marriage réussie.
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Max de goût (Maxime Zimmer, 30 ans)
Encensé par les critiques gastronomiques aussi bien que par les habitués qui ne ratent aucun changement de carte, Maxime Zimmer tient ses promesses et offre un max de goût dans l’assiette, toujours avec un sourire aussi généreux que sa cuisine. Certes, son restaurant est légèrement hors de Liège, mais sa cuisine, elle vaut largement le détour.
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Ersatz (Romain Ezra Nicotra, 30 ans)
Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous, et un rendez-vous dans ce salon de coiffure liégeois est l’occasion de réaliser que Romain Ezra n’est pas seulement un personnage haut en couleurs, il est aussi le maître liégeois incontesté de la couleur. Du blond, son terrain de jeu de prédilection, aux couleurs les plus vives de l’arc-en-cel, il ne s’arrache les cheveux devant aucun défi et les crinières des Liégeois.es lui disent merci.
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So Rahir (27 ans)
So(phie) Rahir n’a pas attendu que la mode soit au granito pour s’y intéresser. Tout en subtilité, elle nous livre des créations modernes et colorées qui rendent à ce matériau ses lettres de noblesse tout en gardant une gamme de prix accessible. Il n’en fallait pas plus pour que le tout Liège lui passe commande et si son agenda est parfois bien rempli, le résultat en vautdéfinitivement l’attente.
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Charlotte Martial (GIGA, 28 ans)
Membre de l’équipe du Professeur Steven Laureys, cette post-doctorante et neuropsychologue s’intéresse aux expériences de conscience altérée et de mort imminente au sein du COMA science group et du GIGA. « Comment définit-on la conscience ? Qu’est-ce qu’une expérience de mort imminente ? Qu’est-ce qui les provoque ? Que se passe-t-il dans notre cerveau pendant ces expériences de mort imminente ? ». Autant de questions auxquelles Charlotte Martial tente avec passion d’apporter une réponse.
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Sophie Laguesse (Docteure en sciences biomédicales et pharmaceutiques, 32 ans)
Cette jeune chercheuse active au CHU s’intéresse à un sujet particulièrement d’actualité: l’effet de l’alcool sur le développement du cerveau des adolescents. Scientifiquement, c’est prouvé, le cerveau a besoin de 20 ans pour arriver à maturité, période pendant laquelle il vaut mieux éviter de l’imbiber. Un message que martèle Sophie Laguesse, et qui lui a notamment valu de rempoter récemment le Prix Pouhon ainsi que d’être primée par le Fonds Léon Frédéricq.
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Audrey Mertens (Ingénieur architecte, 23 ans)
Cette jeune diplômée en Sciences Appliquées a remporté cet automne le prix Ingénieur Sans Frontières pour ses recherches visant à stimuler les transitions durables ou les technologies inclusives. Son TFE a en effet tenté de mettre en lumière les possibilités offertes par le bambou comme matériel de construction ainsi que ses limites. Un travail également récompensé lors de l’International Bamboo Construction Competition. Quand elle ne s’intéresse pas au bambou, elle s’adonne (avec brio) à la photographie.
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Natacha Delrez (Vétérinaire, 27 ans)
Certains vétérinaires choisissent de se consacrer aux animaux de compagnie ou aux bovins, Natacha Delrez, elle, a fait des anguilles son cheval de bataille et leur a consacré sa thèse, primée lors de la finale internationale du concours « Ma Thèse en 180 secondes » grâce au conte scientifique et fascinant imaginé par la jeune femme. Objectif ultime: développer un vaccin permettant de contrer la propagation de l’herpèsvirus chez les poissons.
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Justine Parmentier (Ingénieure, 25 ans)
Ce n’est pas parce qu’elle étudie les fluides que Justine Parmentier se la coule douce, au contraire, et cette chercheuse au Laboratoire de Microfluidique de l’Université de Liège fait partie d’une équipe qui s’intéresse de près à la formation des stalagmites, bien plus complexe qu’il n’y parait, surtout quand on étudie leur extension horizontale. Si les stalactites tombent, la carrière de Justine Parmentier, elle, est en pleine ascension, ainsi qu’en atteste une publication récente de ses recherches dans la revue « Proceedings of the Royal Society ».
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Sélim Sid (32 ans)
Non content de soigner ses patients, cet hématologue diplômé de l’Université de Liège a décide de guérir aussi le système en protestant contre les horaires à rallonge imposés aux assistants en médecine. S’il y a encore pas mal de chemin à parcourir sur le sujet, il aura au moins eu le mérite de lancer le débat, et de faciliter la prise de position d’autres assistants par son combat.
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Interra ASBL (Julie Clausse, 29 ans, Elisa Léonard, 26 ans et Lara Leroy, 27 ans)
Parce que la Cité ardente est avant tout incroyablement inclusive et accueillante, ce trio féminin au grand coeur a décidé de créer une ABSL dédiée à l’intégration des migrants et à la création de lien entre eux et les Liégeois. Parce qu’être déraciné est déjà suffisamment difficile, elles contribuent par leurs ateliers et leurs événements à permettre aux migrants de planter des racines solides, tout en combattant la discrimination et les préjugés au passage.
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Mathilde Manka (25 ans)
Pour peu, un spectateur inattentif pourrait voir ses dessins bariolés et ses stories mordantes et passer totalement à côté de la fibre engagée de cette jeune illustratrice liégeoise. Et pourtant, qu’il s’agisse de combats féministes ou de la dénonciation des souffrances de l’endométriose, ainsi qu’elle y travaille actuellement dans un roman graphique, Mathilde Manka et ses crayons sont sur tous les fronts. Un trait léger qui frappe lourd.
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Margaux de Re (29 ans)
D’abord connue des Liégeois pour avoir contribué au lancement du projet Next Ride, Margaux de Re s’est découvert il y a peu une vocation politique, qui l’a vue élue dans les rangs Ecolo à Bruxelles, où elle siège actuellement au parlement. Particulièrement sensible aux questions de genre et d’inégalité, elle s’apprête également à agir en profondeur sur ces sujets au sein de la nouvelle Commission des droits des femmes. Engagée, engageante, et connectée: une politicienne moderne comme on les aime.
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Infirmiers de rue (Camille Delvoye et Fanny Caprasse, 25 ans)
Inspirées par le succès rencontré par l’antenne bruxelloise d‘Infirmiers de rue et les réalités du terrain liégeois, Camille et Fanny ont relevé leurs manches pour mieux se pencher à bras le corps sur la problématique des personnes vivant en rue à Liège. Des personnes qu’elles abordent avec le sourire et le sac au dos pour mieux leur fournir premiers soins et collation si nécessaire, toujours avec un sourire communicatif qui les honore.
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Nafissatou Thiam (25 ans)
Elle court, elle court, la gazelle, et si on ne peut pas renier qu’elle a grandi à Namur, c’est toutefois au RFC Liège qu’elle s’entraîne et à l’Université de Liège qu’elle étudie. En plus d’un palmarès déjà drôlement impressionnant pour son jeune âge, qui l’a vue médaillée au niveau européen, mondial et olympique, Nafissatou Thiam a également un coeur d’or, et elle le prouve notamment en s’engageant auprès de l’UNICEF.
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Ysaline Bonaventure (25 ans)
Dans la lignée d’une Kim Clijsters ou d’une Justine Henin, Ysaline Bonaventure enchaîne les tournois à l’international depuis 2012. Primée en double sur le circuit WTA, cet ace de la raquette n’a pas encore atteint les plus hautes marches du podium en simple, mais avec sa ténacité, cela ne saurait tarder. 2019 a vu sa première qualification pour le tableau principal d’un tournoi du Grand Chelem, 2020 verra-t’elle sa consécration?
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William Robeyns (23 ans)
Certes né à Verviers, ce basketteur d’1m94 a toutefois fait ses classes au sein du club Liège Basket. Il évolue toujours au poste d’arrière, mais aujourd’hui, à Bruxelles plutôt que dans la Cité ardente, et confie y apprécier tout particulièrement l’ambition et la gestion de son club, le Brussels. Content de la saison écoulée, William Robeyns avoue attendre encore davantage de lui-même, et on a hâte de voir jusqu’où il rebondira. Chicago a les Bulls, avec William, les Liégeois ont trouvé leur Taureau!
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François Grailet (25 ans)
Avec son sourire ravageur et son physique de jeune premier, François Grailet court dans les pas des Borlée et s’illustre en Europe par ses prouesses en athlétisme. S’il a décidé de demander récemment la nationalité luxembourgeoise, il n’en reste pas moins un vrai Liégeois, qui rappelle, de par ses études de médecine effectuées en marge des compétitions qu’on peut concilier à merveille la tête et les jambes.
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David Goffin (30 ans)
Habitué des podiums et palmarès en tout genre, ce virtuose de la raquette n’a pas fini de faire parler de lui, et au passage de hisser haut les couleurs de Liège et de la Belgique à l’international. Modèle pour tous les Liégeois qui se piquent de jouer du revers, David Goffin aurait d’ores et déjà gagné plus de 13 millions de dollars lors de ses tournois divers et occupe actuellement la 11e place du classement ATP.
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* Bonus – 10 Liégeois à surveiller de près cette année *
Sarah Frères (29 ans)
Du Niger à l’Afghanistan en passant par le rail belge, cette journaliste originaire des hauteurs de Liège a amené un vent de fraîcheur dans les pages de La Libre, et s’est forgée en peu de temps un parcours qui laisse attendre le meilleur d’elle, dans la lignée d’une Marie Colvin ou d’une Colette Braeckman, pour rester dans les références belges. Désormais de retour dans les limites de la Principauté, Sarah Frères enrichit de son humanisme les pages de Demain le monde.
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Clara de la Céra (Clara Dwels, 29 ans)
Il n’aura fallu que quelques semaines à cette Liégeoise un temps expatriée à Londres pour créer le buzz avec ses céramiques exquises, et décider dans la foulée de réduire quelque peu son temps de travail chez VICE pour revenir à la terre. Un passage sur son Instagram suffit pour se convaincre qu’elle a plus d’un tour dans son sac, notamment celui d’extasier avec ses pièces d’autant plus belles qu’elles sont joliment déformées.
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Gastronomia Di Prima (Luca Di Prima, 22 ans)
Si la sagesse populaire veut que ce soit dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes, il n’aura toutefois fallu à Lucas Di Prima que 22 ans pour maîtriser la recette d’une maison de bouche alléchante, entre accueil chaleureux, portions généreuses et rapport qualité-prix exquis. Son inventivité n’a d’égale que sa passion pour son Italie natale, qu’il marie au meilleur de la gastronomie française pour en tirer une cuisine raffinée.
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Harpie (Alix Tihon, 30 ans)
Lames de rasoir, coquillages, écus étrusques et perles oblongues se côtoient dans l’imaginaire de cette ancienne pharmacienne devenue créatrice de bijoux et désormais adoubée d’une sélection chez Coloris, bijouterie branchée liégeoise s’il en est. Adoptée par les modeuses, les branchées et celles qui rêvent de l’être, Harpie décline un vestiaire d’accessoires hautement désirable et follement accessible. Irrésistible.
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Chez Yara (Yara et Yasar Abazid, 28 et 26 ans)
Arrachés à leurs études par une Syrie déchirée par la guerre, Yara et Yasar Abazid ne se contentent pas de servir le meilleur shish taouk de Liège ainsi qu’une mousse à l’ail hautement addictive, ils nous offrent également de l’espoir en supplément, sans oublier les sourires radieux de la famille Abazid toute entière, jamais loin de cette oasis en plein Îlot Saint-Michel. Chez Yara, c’est une trajectoire aussi belle que bonne qui se savoure sans modération.
Lire aussi: Dans ce resto syrien, on s’échange cours de français et de cuisine
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Jo Delannoy (25 ans)
Tantôt mordant, tantôt tendre, Jo Delannoy alterne entre les couleurs flashy et le monochrome pour mieux mettre en images un quotidien pas toujours rose, d’Emmanuel Macron, croqué en diable, aux coulisses du Théâtre de Liège, immortalisées avec curiosité. « Jo Dessin » nous vend l’Amérique loin des Champs-Elysées, et on en redemande.
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Blaes Bar (Athéna Liviadotis et Martial Ozag, 25 et 28 ans)
Lancée avec amour par un couple de passionnés, cette adresse a réussi le pari osé de rendre le passage Lemonnier branché. On vient au Blaes Bar pour la belle sélection de bières et vins naturels, les assiettes gourmandes qui font la part belle aux ingrédients de saison, mais aussi et surtout pour l’ambiance électro-chic unique, qui permet à tout un chacun de s’improviser DJ derrière les platines de ce bar dont on n’a pas fini d’entendre parler.
Lire aussi: Au Blaes bar, la convivialité est un art
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LEONE (Léone Close, 31 ans)
Hier encore avocate, cette globe-trotteuse est revenue d’Amérique du Sud avec une nouvelle carrière en tête, et l’ambition d’inviter les Liégeois sous les tropiques dans sa pépinière urbaine. En attendant l’ouverture de celle-ci, Léone affole Instagram avec ses bouquets de fleurs séchées hautement #photogéniques, immortalisés par son partenaire, Jean-Philippe Bonhomme, et propose également depuis peu une jolie sélection de plantes atypiques, à l’image de son parcours.
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Jean Bon (30 ans)
Originaire de France, cette artiste protéiforme aussi à l’aise dans l’illustration que dans la broderie décline une oeuvre ironique au croisement de la pop culture et de l’autobiographie, et a fait de Liège son port d’attache, pour le plus grand plaisir des Liégeois qui s’arrogent un peu de son talent au passage. De la Carapils à Jean-Claude Van Damme, Jean Bon croque avec irrévérence les classiques de la Belgitude, en riant, mais sans jamais se moquer. Un régal.
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Maxence Dedry (30 ans)
Parti dans les méandres du bazar des ferrailleurs de Kinshasa avec Jean-Sylvain Tshilumba Mukendi pour y réaliser un reportage photo-sociologique, Maxence Dedry liégeois immortalise tant ses voyages que sa ville avec un regard curieux et bienveillant. Son approche sensuelle de la lumière donne à son travail une allure directement reconnaissable, particulièrement prisée des collectionneurs. À s’offrir avant qu’il ne soit impayable…
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Photo de la gare des Guillemins – Unsplash/Daniel van den Berg
