
Avec Lola Collective, l’affaire est dans le sac (de luxe vintage)
Plus que de simples accessoires, les sacs de luxe, qu’ils soient vintage ou neufs, représentent à la fois un investissement et un symbole de statut. Ces dernières années, explosion des prix oblige, il est toutefois devenu plus compliqué que jamais de s’offrir le modèle de ses rêves. À moins de passer par Lola Collective, la plateforme de revente d’une Liégeoise qui n’hésite pas à aller jusqu’au Japon pour sourcer des pièces ultra désirables, qu’elle propose à prix défiant toute concurrence.
Au commencement était Dior. Plus précisément, le Saddle, sac culte du début du millénaire, récemment réédité par la vénérable maison parisienne. Alors étudiante en Sciences économiques de gestion, Laura Touette furète pour s’offrir cet accessoire plébiscité par Beyoncé, les soeurs Hilton, Taylor Swift ou encore Bella Hadid.
« En le trouvant pour moi, j’ai découvert l’univers fascinant de la seconde main et des pièces rares » se souvient la Liégeoise. « Mes amies ont commencé à me demander des conseils et à passer leurs propres commandes. J’ai alors vu une opportunité de développer une activité structurée autour de cette passion ».
Lola Collective était né.
« Après mon Master, j’ai suivi un master en Digital Marketing avec une spécialisation en Luxury Management dans une université à Rome. C’est au cours de ces années que j’ai affiné ma compréhension du marché du luxe et des modèles économiques modernes. Aujourd’hui, je dirige une entreprise qui combine ma passion pour les sacs iconiques et mon envie d’offrir des pièces uniques et authentiques à ma clientèle » poursuit celle qui, du haut de ses 25 ans seulement, est déjà à la tête d’une entreprise florissante.
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Big in Japan
C’est qu’à l’heure de l’immédiateté de l’information et de la rapidité toujours plus étourdissante de la fast fashion, un flot continu d’images de célébrités et autres influenceuses prescrit les tendances à suivre, tandis que la contrefaçon suit elle aussi le mouvement et qu’en parallèle, le secteur du luxe n’en finit pas d’augmenter ses tarifs.
En 6 ans, le prix du sac Speedy de Louis Vuitton a ainsi doublé, les sacs Gucci ayant aussi vu leurs tarifs augmenter de 50% en moyenne, tandis que le Timeless de Chanel, qui coûtait environ 6.000 euros en 2020, en valait près de 10.000 trois ans plus tard.
Une sacrée déconvenue pour les mordus de mode, et une aubaine pour les fabricants sans scrupule, qui inondent le marché de copies plus ou moins réussies à prix bradés. Autant dire qu’avec sa plateforme de revente de sacs de luxe vintage authentifiés, Laura Touette est arrivée à point nommé.
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« Au départ, je sourçais principalement des sacs en Europe, mais depuis août 2023, nous travaillons exclusivement avec des partenaires professionnels au Japon. Cela garantit une qualité exceptionnelle et une traçabilité irréprochable pour chaque pièce que nous proposons » confie la fondatrice de Lola Collective.
Qui pointe que « le Japon est mondialement reconnu pour sa législation très stricte en matière d’authenticité. Les Japonaises, réputées pour leur minutie, permettent ainsi de trouver des pièces dans un état exceptionnel ».
Des sacs de luxe vintage, oui, mais pas à n’importe quel prix
Un Kelly d’Hermès à moins de 10.000 euros, des sacs Chanel dès 1.300 euros, du Fendi ou du Vuitton à moins de 800 euros… Cela reste un budget conséquent, certes, mais comparé aux prix du marché (et à ceux demandés pour des sacs vintage de luxe sur des plateformes telles que Vestiaire Collective) c’est ultra compétitif.
« Trop beau pour être vrai », presque.
Et pourtant!
« Pour déterminer l’authenticité des sacs mis en vente, nous collaborons avec Entrupy, une technologie d’intelligence artificielle reconnue par des maisons de luxe comme LVMH. Grâce à des scanners spécialisés, chaque sac est analysé en détail : cuir, bijouterie, numéros de série, etc. Les certificats délivrés sont fiables et mondialement reconnus » assure Laura.
Et d’ajouter que « mon master en Luxury Management m’a également permis de développer une expertise approfondie en authentification, renforcée par l’expérience acquise au fil des années. Ce double contrôle, technologique et humain, assure une authenticité irréprochable ».
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Le secret de ses prix défiant (presque) toute concurrence?
« Notre structure repose sur une approche moderne et agile. Nous avons choisi de ne pas avoir de magasin physique, ce qui réduit considérablement nos coûts fixes. En outre, nous utilisons des canaux digitaux, notamment notre site internet et des lives sur Whatnot, qui nous permettent de vendre directement à nos clients et d’interagir avec eux en temps réel. Cette proximité, combinée à des relations solides avec nos fournisseurs, nous permet de maintenir des prix compétitifs sans compromettre la qualité ».
Choisir la qualité
Une qualité qui est au coeur de son projet professionnel, puisqu’ainsi qu’elle le rappelle, « les sacs vintage, notamment les modèles Chanel fabriqués avant 2008, offrent une qualité supérieure. À cette époque, les cuirs étaient plus épais et résistants, et les éléments métalliques étaient plaqués en or 24 carats, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui ».
En prime, « acheter vintage, c’est aussi un choix durable. Vous prolongez la vie d’un objet d’exception tout en accédant à des modèles rares ou discontinués, parfois introuvables en boutique ».
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Les trois modèles coup de coeur de notre experte?
Le Birkin d’Hermès, « rare, intemporel, et toujours très demandé, un véritable investissement », le Chanel Classic Flap, « incontournable pour tout collectionneur grâce à son élégance et à sa popularité » et le Neverfull de Louis Vuitton, « un sac intemporel et pratique revenu sur le devant de la scène grâce à sa réédition de 2024 ».
À vos achats…
Lola Collective
@lola_collective / lc-collective.com
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