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Mama Yaga Tatoueuse tatouage slave Liège DR Canva Boulettes Magazine

Mama Yaga, la nouvelle tatoueuse liégeoise au style unique

Au croisement de l’imagerie d’origine des Moomins, du folklore slave auquel elle emprunte son nom et de l’image d’Epinal pour le trait faussement naïf, le style de Mama Yaga, dernière arrivée sur la scène tatouage liégeoise, n’appartient qu’à elle et fait souffler un vent de fraîcheur sur la discipline. En rouge et noir. 

Car il s’agit-là des couleurs de prédilection de l’artiste dont le nom évoque la figure surnaturelle par excellence des contes russes, Baba Yaga, son alter égo liégeoise étant pour sa part bien réelle et adepte du monochrome noir encré au trait fin qu’elle n’hésite pas, selon les projets, à rehausser de touches de rouge vif. Animaux, végétaux, humains, grigris et arabesques se rencontrent dans ses illustrations à porter à même la peau, qu’elle tatoue au sein de son studio privé, poétiquement nommé Les Makralles, mais aussi depuis peu et en attendant une installation plus permanente, chez Enfant Terrible, antre des adeptes des petits trous, toujours des petits trous du lobe au cartilage.

Lire aussi: Les tatoueurs liégeois préférés de la rédac

 

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Alors que depuis quelques années, le tatouage connaît un engouement sans précédent et qu’il est désormais plus rare de rencontrer une personne à la peau vierge qu’avec l’un ou l’autre motif piqué dans l’épiderme, Mama Yaga réussit quelque chose qu’on pensait impossible à l’heure ou la moindre innovation enflamme les feeds Instagram comme une trainée de poudre de pigment: proposer un univers véritablement unique et des dessins à la fois personnels, atypiques et immédiatement reconnaissables. Un joli rappel que bien avant d’être un phénomène de mode, le tatouage reste quelque chose de très personnel, mais aussi et surtout une forme d’art qui se porte à même la peau.

Et si après la lecture de cet article, vous vous piquez de tâter de l’aiguille de Mama Yaga, n’hésitez pas à lui envoyer un mail à l’adresse mayarakasta@gmail.com.

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.