5 infos glanées sur Oliviero Toscani à la Cité Miroir
Cette semaine, Oliviero Toscani était à la Cité Miroir. Oui, Oliviero Toscani, le seul, l’unique, celui qui se cache derrière les campagnes Benetton iconiques. Pour l’admiratrice de son travail que je suis, l’occasion était trop belle, alors quand on a reçu un mail nous demandant si on voulait le rencontrer, je me suis précipitée. Le soleil brillait, Clem m’accompagnait, c’était un moment unique et précieux. Et surprenant aussi : l’occasion d’en apprendre plus sur un photographe dont le nom est extrêmement connu, mais la personnalité, un peu moins. La preuve par 5 !
1 : Oliviero Toscani parle parfaitement le français
Bien sûr, il a l’accent qui chante, et tout le soleil de l’Italie dans ses rrrrr roulés. Mais : outre ce détail, ce qui frappe, c’est que le photographe parle un Français parfait. Et surtout, il ne mâche pas ses mots.
2 : Il n’est pas fan du concept de « mannequin »
Pour lui, un mannequin, c’est « vide ». Il l’explique joliment, en disant que chaque cliché vole un peu de l’âme du modèle. Alors forcément, si on est photographié tout le temps…
3 : Il voit la beauté partout
Ce qui le touche, par contre : la personnalité des personnes qu’il photographie. Et comme il s’intéresse plus à ce qui se passe à l’intérieur qu’au grain de peau, il l’affirme : toutes les personnes qu’il photographie sont belles. De quoi donner un sacré coup de boost aux 500 Liégeois qui sont passés devant son objectif pour le projet Razza Umana.
4 : Il n’a rien perdu de son tempérament combatif
Avec ses clichés choc pour Benetton, il a contribué à mettre en lumière bon nombre de problématiques. Racisme, bigoterie, épidémie du SIDA… Aujourd’hui, crise des migrants oblige, il s’engage en faveur de la diversité. Et il confie d’ailleurs trouver les Liégeois « très bien mélangés ».
5 : Il a su rester humble
Son succès ? Il ne lui est surtout pas monté à la tête. Plus intéressé par les histoires qu’il raconte grâce à eux que par l’aspect esthétique de ses clichés, il l’affirme : « n’importe quel demi idiot peut devenir photographe ». Voilà qui est dit.
Texte Kath / Photos Clem