Pourquoi le gala de la Mosa Ballet School est incontournable
Le 7 juillet prochain, la Mosa Ballet School célèbrera la danse à travers l’organisation de deux galas à l’Opéra Royal de Wallonie. Un rendez-vous d’exception dans un cadre exceptionnel, immanquable pour les fans de danse, forcément, mais aussi les mordus de culture et les férus de liègitude.
C’est que pour l’occasion, Olivier Patey, Directeur artistique de la Mosa Ballet School, a voulu rendre hommage au virtuose liégeois Eugène Ysaÿe en créant pour six élèves la Mosa’rka sur une de ses compositions les plus célèbres, la Mazurka de Concert Op. 1 pour violon et piano. Une évidence pour le gala annuel de cette école aussi ambitieuse qu’exigeante, qui vise à recréer en Wallonie et à Liège plus précisément un foyer artistique digne de son passé et qui se projette vers l’avenir.
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Ce 7 juillet, le public découvrira aussi des extraits d’œuvres classiques et des danses de caractère du Répertoire : avec le Grand Pas Classique du légendaire ballet Paquita, créé par le chorégraphe français Marius Petipa au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg en 1882, suivi par une reconstitution de la Marquitanka, créée par Arthur Saint-Léon et Fanny Cerrito en 1844. Un coup de projecteur sur la création contemporaine offrira également aux chorégraphes Corneliu Ganea, Jonas Vlerick et Gregory Livingston, Professeur résident de danse contemporaine à la Mosa Ballet School, l’occasion de montrer les compétences des jeunes danseurs de l’école.
Dans la cour des grands
Mais si le titre parle d’un gala, au singulier, pourquoi le chapeau de cet article en annonce-t-il deux? Tout simplement parce qu’au vu du succès de la vente des billets, lancée il y a quelques semaines pour la représentation de 20h, une représentation supplémentaire est proposée au public le jour même à 15h. À l’heure d’écrire ces lignes, il reste néanmoins des places pour les deux spectacles… Mais il s’agit de ne pas trainer pour se les procurer.
Pour rappel, s’il ne vous était pas encore familier, le projet de la Mosa Ballet School s’est matérialisé en septembre 2022 avec l’ouverture à plus de 85 élèves venus du monde entier d’un cursus préprofessionnel conçu pour l’actualité mondiale du ballet.
« La création de cette école vient du constat que la Belgique, longtemps pionnière avec des compagnies pluridisciplinaires de haut niveau telles que le Ballet du XXème siècle de Maurice Béjart, le Ballet Royal de Wallonie créé par Hanah Voos, le Ballet Royal de Flandre fondé par Jeanne Brabants, n’a pas maintenu sur son territoire ce patrimoine culturel pourtant reconnu hors frontières » regrette la direction de l’école.
Qui, partie de son constat et de la « conviction profonde que l’enseignement de la
danse devait prendre un nouvel élan sous d’autres formes et avec d’autres approches pédagogiques, a constitué une équipe de plus de 45 personnes pour proposer aux étudiants un programme susceptible de les former pour devenir des danseurs professionnels admis dans les compagnies d’excellence ».
Des cours de danse, mais pas seulement
Une conviction qui se traduit également par l’organisation à la rentrée de la conférence internationale Quand on danse, qui vise à ouvrir le débat autour de l’utilisation de la danse comme un véritable outil de prévention en santé mentale et physique par les professionnels. Le 22 septembre prochain, la Mosa Ballet School organisera donc une conférence internationale qui rassemblera des intervenants issus du monde entier, spécialistes des questions de la danse et de la santé. « La danse, pratique universellement populaire, est vectrice de santé, de bonheur, de partage et d’inclusion » assure encore la direction de l’école, qui a choisi pour cette édition 2023 de mettre l’accent sur la thématique des bienfaits de la danse pour les aînés, avec une attention particulière accordée aux maladies de Parkinson et à la démence.
« La Mosa Ballet School porte dans son ADN une vision ouverte, solidaire et responsable. Convaincue que la danse est un outil puissant pour contribuer à la santé et au bien-être de tous, elle entend générer un impact positif au sein de la société en soutenant le changement et le progrès social à travers la danse » nous précise-t-on encore.
Et de souligner que la conférence « s’adresse à des professionnels des domaines de la santé, du sport et de la danse, mais également à un public plus large ». Envie d’en être? Infos pratiques et inscriptions sur le site de Quand on danse.
Et le gala dans tout ça? Pour ne rien rater des 120 minutes du spectacle, comptez entre 15 et 35 euros selon la catégorie de place choisie, disponibles sur la plateforme du Gala de la Mosa Ballet School.