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pékèt de Liège 15 août

10 plaies qu’on subit (volontairement) au 15 août

Le 15 août, c’est un peu comme cet·te ex qui vous a piétiné le coeur il y a des années et que vous rechopez parfois en soirée: chaque fois, vous vous dites « plus jamais », et le plaisir initial cède place à la fatigue et à la nausée. 

Et quand même, le coeur a ses raisons que la raison ignore alors vous succombez à nouveau. Pour le 15 août, c’est la faute au folklore, mais avec l’ex de l’enfer, il faut arrêter. Et pour vous changer les idées (ou vous préparer aux festivités) on a compilé une liste des plaies indissociables de l’Assomption.

1) Les barquettes hors de prix

OK, on a toujours été passables en maths, mais nul besoin d’être Einstein pour calculer que 10€ la barquette de mini-verres d’un alcool qui se vend 7 ou 8 euros la bouteille, c’est une putain de marge.

Heureusement, après quelques barquettes, on n’est plus en état de compter. Ce qui nous amène d’ailleurs au point deux.

2) La ruine

« Allez, cette année, je suis raisonnable, je retire juste un billet et je tiens toute la soirée avec ».

Hi hi hi hi hi.

3) La foule suffocante en Roture

Maintenant qu’on y pense, cette marée humaine où il est parfois impossible de bouger a probablement influencé l’annulation du 15 août à l’époque de la pandémie. (une macrâle, c’est comme votre ex, à chasser de votre esprit).

Rapport au fait que c’est une marée humaine qui a tendance à (se) transmettre tous ses fluides, entre transpiration poissante, urine arrosant joyeusement les pauvres façades attenantes et infâmes postillons de bourrés qui parlent fort et près pour montrer qu’ils sont sobres.

4) Les pieds écrabouillés

En Roture, certes, mais en réalité partout en Outremeuse en vrai, la faute au combo magique ivresse + foule.

Chaque année, on voit des filles en sandales et des mecs en slash et on se demande s’ils sont venus pour mourir (ou du moins, pour offrir leurs orteils en sacrifice).

5) La pluie

Comptez sur cette bonne vieille loi de Murphy pour garantir au moins une petite drache des familles durant les festivités.

Idéalement, pile au moment où vous avez donné rendez-vous à votre crush pour un petit godet en tête-à-tête.

6) Le concert

Lokeren, 42.000 habitants au compteur, a déjà accueilli Motörhead, Dido, Snow Patrol ou encore The Libertines.

Liège, Principauté de 200.000+ habitants et capitale non-officielle de la Wallonie (et donc du monde) invite quant à elle toutes les gloires fanées des 80s et ce que la francophonie compte de cover bands à prendre le micro lors du 15 août.

Jaloux, nous? Si peu!

7) L’arrivée

Cette (demi-)heure où l’état d’ébriété inexistant ne permet pas encore d’ignorer la disparition de tout espace vital et l’odeur rance des vomissures et des pavés transformés en Cathy cabines à ciel ouvert.

Cette (demi-)heure qu’on passe aussi à (se) répéter en boucle que vraiment, mais pour de vrai, c’était le dernier 15 août cette année.

Hi hi hi hi hi.

8) L’arrivée (bis)

Sans oublier le temps interminable qu’il faut pour retrouver les potes, et ce alors même que littéralement tout Liège est là, ce qui est déjà une plaie en soi .

9) Les tronches de cake

S’il vous faudra au bas mot 45 minutes pour retrouver vos potes (« Mais je suis place Delcourt je te dis! Juste devant les spots! Un peu plus à gauche! ») vous pouvez par contre compter sur le fait que dans les 3 minutes suivant votre arrivée en Outremeuse, vous aurez croisé votre ex de l’enfer ET sa mère que vous détestiez.

Saloperie de Murphy et sa loi de mert’.

10) La gueule de bois post-15 août

Aussi connue sous le nom de gueule de bois de la muerte, après 3 jours passés à picoler du lever au lever du soleil. Non stop quoi.

Allez, à vite, 15 août, t’es pénible, mais on t’aime quand même.

Plus de liégeoiseries: 

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.