
10 insultes qu’on n’entend jamais qu’à Liège
1 ) « Restèye »
Curieusement, bien qu’en wallon dans le texte, le terme veuille dire « resté », il est utilisé comme une manière polie et quelque peu désuète de dire « tais toi » ou « arrête ».
2) « Kène des couilles »
Telle une sorte de cri de ralliement des barakis, « kène des couilles » ou plus poliment « quelles fables » est utilisé bruyamment, souvent avant ou après un éclat de rire gras, pour indiquer qu’on ne croit pas un mot de ce que son interlocuteur vient de raconter.
3) « Poronne »
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il ne s’agit pas ici de la femme du poireau mais bien d’une idiote.
4) « Brave »
Bien que chez nos cousins namurois, le terme soit utilisé pour désigner quelqu’un de gentil, à Liège, il est tout sauf une preuve de gentillesse. Ne vous laissez pas avoir par le ton faussement sympathique de ceux qui l’emploient: dire de quelqu’un qu’il est brave revient à dire qu’il est un peu simplet. Mais nin mèchin.
5) « Bouffonne »
Certes, Liège n’a pas le monopole, mais c’est à la manière tout à fait particulière de le prononcer (boufehn) que l’on reconnaît l’ardeur de l’insulte.
6) « Ewaré »
Vague cousin du brave, à la différence près que chez celui ci, la lenteur mentale est plus marquée, d’où « l’égarement ».
7) « Flamin »
Fort peu politiquement correcte, particulièrement prisée des Liégeois(e)s né(e)s avant 1960. Se dit aussi bien de quelqu’un de maladroit que de quelqu’un d’un peu bête, et s’applique tout particulièrement à quelqu’un de mal habillé ou « habillé comme un flamin ».
8) « Mariole »
Est-il insulte plus liégeoise, et surtout, qui provoque quasi à chaque fois un éclat de rire de la part de ceux qui l’entendent? Probablement que non. Et si vous prétendez le contraire, c’est que vous êtes un mariole.
9) « Flairant »
Se dit de quelqu’un qui sent mauvais, et de manière générale, dont l’hygiène laisse à désirer.
10) « Baraki »
Certes, le terme a fait des émules, et on l’entend un peu partout en Wallonie aujourd’hui, mais il ne faudrait pas en oublier ses véritables origines pour autant. Au nom du pékèt, de Tchantchès et des barakis, amen.
Plus de Liègitude:
- 10 preuves que vous avez grandi dans la banlieue liégeoise
- Les 10 profils de mecs qui hantent Tinder à Liège