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Actes de gentillesse à Liège DR Boulettes Magazine

21 actes de gentillesse inattendus qui font chaud au coeur

Il y a autant de définitions des fêtes de fin d’année que de manières de les fêter. Pour l’un, ce sera l’occasion de réunir toute la famille, tandis que l’autre ne peut envisager Noël sans dinde et profusion de cadeaux. Avec ou sans sapin, une chose est certaine, la fin d’année est résolument propice au partage.

Et parce que 2023 n’aura pas toujours été tendre, loin de là, on a fait appel à notre lectorat pour partager avec vous des actes de gentillesse spontanée qui rendent la vi(ll)e plus belle.

On le sait, tous les héros ne portent pas de cape. Mais on ne réalise pas bien parfois à quel point un acte de gentillesse aussi simple (et facile à réaliser) qu’un compliment surprise peut avoir un impact important. Pour se mettre dans l’esprit de saison et tenter d’apporter un peu de baume à des coeurs bien malmenés au cours de l’année écoulée, on a fait appel à l’équipe. La requête faite à notre lectorat: partager avec nous (et donc, vous) un acte de gentillesse réalisé par un·e parfait·e étranger·ère, et l’impact de ce dernier.

Le résultat? Une flopée de réponses qui rendent foi en la bonté et donnent envie de s’inspirer pour commencer l’année en (se) faisant du bien.

Bonne lecture, et surtout, quelle que soit la manière dont vous envisagez la période festive qui s’annonce, prenez soin de vous.

« Aujourd’hui, c’est cadeau »

« Chaque matin, sur le chemin du bureau, je passe au Carrefour pour m’acheter un pain au chocolat. Récemment, le caissier me l’a offert: au moment de le payer, il m’a dit « aujourd’hui c’est cadeau », juste comme ça. Ça m’a donné plein d’énergie positive pour la journée! » – Valy.

« Gros coeur sur mes sauveurs »

« Un soir, dans le Carré, deux inconnus sont venus en faisant semblant de me connaître pendant qu’un gros (gros) connard essayait de m’emmener… Ils sont sortis de nulle part, m’ont appelée par un autre prénom, l’un m’a mis un bras autour des épaules en me demandant où j’allais tandis que l’autre disait à mon agresseur de dégager. Ils m’ont ramenée en sécurité près de mes potes, et on a fini la soirée ensemble: ce qui aurait pu très mal se finir s’est transformé en super chouette moment grâce à eux » – Margaux.

« J’attends l’occasion de rendre la pareille »

« Un soir, après avoir bu un verre, je paie ma consommation au bar (donc je sais que mon moyen de paiement fonctionne) puis j’arrive au parking… Mais la machine ne veut rien entendre, et n’accepte que les cartes, pas le cash. Un couple derrière moi, me voyant dans la détresse, a proposé de payer pour moi. Je leur ai dit que j’allais les rembourser par QR code, mais ils n’ont pas voulu. Ils m’ont juste dit de faire pareil le jour où je croisais quelqu’un dans le besoin. J’attends donc mon occasion de continuer la chaîne de la bonté! » – Sophie.

« Il m’a changé ma roue »

« Un inconnu chauffeur de poids lourd s’est arrêté pour m’aider à changer la roue de ma voiture » – Kerstin.

« Deux chocolats au lieu d’un »

« Merci à la personne qui m’a mis deux chocolats au lieu d’un avec mon café pour éviter les disputes entre mes enfants. Et à celle qui leur a gentiment offert une petite voiture alors qu’ils regardaient son stand sur une brocante » – Aline.

« Un compliment gratuit »

« Un jour, j’ai reçu un compliment gratuit d’une parfaite inconnue. Elle m’a dit que j’étais pétillante, et que cela me rendait jolie, mais aussi que j’étais passionnée par mon boulot et que passer un moment au magasin où je travaille était un vrai moment de détente pour elle. C’était si spontané, et si sincère, sans rien attendre en retour, que ça m’a incroyablement touchée » – Catherine.

« Le chauffeur nous a offert le trajet »

« Je ne suis pas la dernière à râler sur la TEC, notamment en raison de toutes leurs grèves… Mais l’année dernière, je suis tombée sur un très gentil chauffeur. J’étais coincée à Trooz suite à un rendez-vous médical avec mon fils, on était en pleine tempête de neige et mon mari ne savait pas venir nous chercher. J’ai attendu un bus pour tenter de nous rapprocher le plus possible de chez moi, et nous sommes montés dans le premier qui passait. Une fois dedans, non seulement le chauffeur a pris le temps de réfléchir avec moi à l’arrêt le plus adéquat, mais en plus, comme je n’avais pas de liquide sur moi, il m’a offert le trajet » – Céline.

« Des marqueurs dorés »

« Chez Schleiper, ils reçoivent des marqueurs dorés en cadeau quand ils passent leurs commandes. Avec mon petit garçon, on passe toujours plein de temps au magasin à choisir nos Posca et autres marqueurs pour nos dessins, donc ils se disent que ça doit nous plaire… Et un gentil monsieur nous a déjà offert à plusieurs reprises des marqueurs dorés » – Karla.

« D’une douceur incroyable »

« Je venais d’apprendre le décès de quelqu’un que j’aimais vraiment beaucoup, et mon père avait proposé de m’emmener au restaurant pour me changer les idées. À la table d’à côté, il y avait un couple et leur petit garçon, qui devait avoir 3 ou 4 ans. J’étais super triste, mais on n’a pas abordé le sujet pendant le repas et je n’ai pas pleuré… Ce qui n’a pas empêché ce petit garçon de ressentir ma peine et de se lever de table pour venir me serrer très fort dans ses bras. Les parents du petit étaient confus, et mon père, super étonné, mais c’était d’une poésie et d’une douceur incroyables, et j’y pense encore très souvent. C’était vraiment de l’amour pur » – Elsa.

« Coeur avec les doigts »

« J’ai laissé passer un automobiliste dans les rétrécissements dûs aux travaux à Liège, et pour me remercier, le jeune homme derrière le volant m’a fait un coeur avec les doigts. J’ai trouvé ça trop mignon et trop gentil » – Caroline.

« Première rupture »

« J’avais 19 ans, je vivais ma première rupture amoureuse et j’étais anéantie. Je pensais être discrète, mais une passagère du bus dans lequel je me trouvais a remarqué les larmes qui coulaient toutes seules sur mes joues. Tout en douceur et en délicatesse, elle m’a simplement demandé si je voulais un mouchoir et m’a souri. Son intervention m’a apporté un réconfort incroyable » – M.

« Ça a égayé ma journée »

« J’étais chez Cultura le jour de mon anniversaire, et une vendeuse m’a dit que ma robe était très belle et qu’elle m’allait vraiment bien. J’étais un peu triste ce jour-là, et cette dame a égayé ma journée sans le savoir » – A.

« Il l’a rattrapé au vol »

« Mon fils de 2 ans et demi a réussi à défaire sa ceinture sur un petit manège. Il s’est mis debout sur son siège, et le temps que je réalise, j’étais à l’opposé du manège tandis que lui était dressé sur son petit camion, prêt à se lancer comme un pompier en action… J’ai crié, il a sauté… Et un homme qui regardait sa fille tourner gentiment a vu la scène et l’a rattrapé au vol. Sacré réflexe! J’ai eu bien peur, je voyais déjà mon fils fracassé contre le montant du manège, et sous le coup de l’émotion, je ne sais même plus si j’ai dit merci à ce monsieur » – M.

« Fromage, huile d’olive »

« Ma collègue de formation a partagé sa mini tartine avec moi parce que je n’avais rien prévu à manger. C’était une tartine fromage et huile d’olive, et ça peut sembler bête, mais ça m’a tellement touchée, surtout qu’on ne se connaissait que depuis une semaine à ce moment-là » – Stasia.

« Il m’a sauvée de mon agresseur »

« C’était il y a six ans, je rentrais chez moi après avoir dormi chez des amis, il était 7h du matin et je suis passée par la rue Cathédrale. Un mec a déboulé en hulant « salope, sale pute »… Il était sur le trottoir d’en face, et j’ai d’abord pensé à un bourré et accéléré le pas en ne le regardant pas. Mais d’un coup, il a traversé et a commencé à me ruer de coups de poing au visage. Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé, mais un inconnu qui était plus loin dans la rue m’a sauvée en courant vers nous en hurlant pour faire fuir mon agresseur. Il m’a laissé le temps de reprendre mes esprits avant de me demander si je voulais qu’il m’accompagne chez moi ou au commissariat. J’étais tellement sonnée que je lui ai dit que je voulais rentrer. Il m’a accompagnée, m’a proposé d’appeler mes parents pour leur expliquer la situation, s’est assuré qu’ils viennent s’occuper de moi et que mon père reste en ligne pour ne pas que je sois seule en attendant. Je ne connais pas son prénom, je serais incapable de le reconnaître, mais je sais que sans lui, je n’aurais pas fini dans le même état » – D.

« Il a foncé sans réfléchir »

« C’était un vendredi 13 de décembre, et je promenais mon chien, un Labrador croisé Beagle, dans le quartier. Il faisait déjà noir, et en passant à côté d’une maison où d’habitude, il n’y a pas de chien, j’ai entendu des grognements, puis arrivés en face de l’entrée de leur jardin, un chien très massif a sauté au coup du mien… Je ne savais pas comment réagir, donc j’ai crié de toutes mes forces en pleine rue pour que quelqu’un m’entende. Des voisins regardaient par leur fenêtre mais ne sont pas venus m’aider, et c’est un monsieur qui rendait visite à des amis dans la rue perpendiculaire qui a entendu mes cris et est venu sans réfléchir séparer les deux chiens. Il connaissait la race de celui qui attaquait le mien, parce qu’il en avait deux à la maison, et il l’a maintenu entre ses jambes et m’a dit de partir mettre le mien en sécurité. Je l’ai directement emmené chez le vétérinaire, et heureusement, plus de peur que de mal: malgré un décollement de la peau et quelques trous au niveau du coup, après un mois de traitement, il n’en a gardé aucune séquelle, juste quelques cicatrices » – Lauriane.

« J’en ai eu les larmes aux yeux »

« Jeune médecin aux Urgences, j’avais enchaîné les patients pendant plus de 6h sans pause, le service débordait. Au moment de revoir un patient pour faire le point sur ses résultats d’examen, il est arrivé avec un Twix et un Coca. Il m’a dit « j’ai vu que vous n’arrêtiez pas et je vous ai pris un petit peu de réconfort ». J’en ai eu les larmes aux yeux » – Constance.

« Il m’a déposée en sécurité »

« J’habite rue Curtius, mais mon arrêt de bus était reporté à la place des Déportés. or il faisait nuit, il était 23h et la place me faisait un peu peur à cette heure-là. Le chauffeur avait l’air sympathique, donc j’ai tenté ma chance… Et il m’a répondu « je vous fais descendre où vous voulez, mademoiselle, restez à côté de moi. Ça m’a réchauffé le coeur! Il m’a déposée au pied du Pont Maghin, alors qu’il n’y a même pas d’arrêt de bus là-bas, et grâce à lui, j’ai pu rentrer plus rapidement me mettre en sécurité à la maison. J’ai vraiment apprécié son geste » – Vanessa.

« Ce geste restera gravé longtemps dans ma mémoire »

« On était en août, il pleuvait et je n’étais pas bien équipée contre la pluie. J’attendais à un passage piéton que le feu de signalisation devienne vert quand un monsieur est arrivé avec son parapluie, s’est arrêté à côté de moi et m’a abritée en positionnant son parapluie au-dessus de ma tête. C’était surprenant, je l’ai remercié, nous avons échangé quelques mots et nous nous sommes séparés lorsque le feu est passé au vert. C’était un petit moment suspendu de bienveillance, sans drague pour une fois, et même si ça n’a pas l’air de grand chose, ce geste restera gravé très longtemps dans ma mémoire » – Manon.

« Le genre de geste qui fait chaud au coeur »

« Il y avait un couple au Point Chaud de Grâce-Hollogne qui n’arrivait pas à payer ses consommation. Un homme dans la file juste derrière eux est intervenu et les leur a offertes très discrètement… Le pauvre, il avait l’air plus gêné de s’être immiscé qu’eux d’avoir reçu de l’aide: c’est le genre de geste simple qui fait chaud au coeur » – Sarah.

« J’en avais tellement besoin ce jour-là »

« Un jour que je rentrais chez moi en larmes, je me cachais comme je pouvais dans le bus pour pleurer. Quand je suis descendue à mon arrêt, une jeune fille m’a demandé si j’allais bien et si je voulais qu’elle reste près de moi. Je lui ai dit que ça irait et je l’ai remerciée. Elle aurait pu poursuivre sa route, mais avant de partir, elle m’a dit que même en larmes, elle me trouvait belle et qu’elle adorait mon style. Elle a réussi à me faire plaisir et sourire: j’en avais tellement besoin ce jour-là. Je ne l’oublierai jamais » – Cherry.

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.