Les 6 expos à ne pas manquer en octobre
Si on vous dit octobre, vous nous répondez « foire de Liège »? C’est pas faux, mais ce serait dommage de limiter les sorties du mois à ça, la preuve avec 6 expos qui donnent drôlement envie de mettre le nez dehors.
Enfin, dedans plutôt, mais vous voyez ce qu’on veut dire. Grands noms, découvertes, surprises: cap sur six expos garanties d’en mettre plein les yeux aux curieux.
Bill Viola, sculptor of time
« Techniquement éblouissantes, les œuvres de Bill Viola sont à la fois grandioses et intimistes, complexes et étonnamment accessibles, spectaculaires et profondément humaines. Les sources d’inspiration de ses installations sont multiples, ancrées dans des traditions artistiques occidentales et orientales et diverses philosophies spirituelles : bouddhistes, soufies et chrétiennes. Et toutes sont traversées par un humanisme au caractère universel » explique La Boverie, qui consacre une expo monographique à l’Américain considéré comme un des pères de l’art vidéo.
Et assure que « nul n’est insensible aux expériences qu’il met en scène car ces expériences concernent tout un chacun. Les œuvres abordent les thèmes fondamentaux de la naissance, de la vie et de la mort, et évoquent des émotions primordiales telles que l’empathie, la souffrance et l’espoir ».
Jusque mars 2024 / Plus d’infos sur l’expo Bill Viola
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Enjeux humains
Du 7 octobre 2023 au 28 janvier 2024 à Liège, La Cité Miroir accueille le réseau international Cartooning for Peace pour une exposition de dessins de presse interrogeant l’état des droits humains ici et ailleurs. Au programme? « Avec plus d’une centaine de dessins, des dessinateurs de presse bien connus en Europe croquent, questionnent et célèbrent les grands thèmes de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) qui fêtera ses 75 ans le 10 décembre prochain ».
« Démocratie, égalité de genre, droits sociaux, liberté de la presse, paix, migration, éducation, santé : l’exposition met en scène les droits fondamentaux indispensables à nos sociétés et pourtant encore bafoués chaque jour à travers le monde. De manière ludique, pédagogique et engagée, elle montre que ce texte de 1948 reste un idéal à atteindre mais elle invite également à aller de l’avant en questionnant de nouveaux droits indispensables aujourd’hui et demain comme ceux liés au numérique et à l’environnement ».
Jusqu’au 28 janvier prochain / Plus d’infos sur Enjeux humains
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Johan Lolos, Solitudes
Il vous reste jusqu’au 21 octobre pour découvrir les oeuvres du photographe belge Johan Lolos, alias lebackpacker, exposées à la Buronzu Gallery. Une exposition intitulée Solitudes, qui célèbre une décennie de voyage à travers le monde, explorant les visions et les expériences contradictoires de la solitude que l’on retrouve dans la nature ou dans les cultures de ce monde.
Plus d’infos sur l’expo Solitudes
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Phylactère 2023. Bande dessinée : patrimoine et création
« 50 ans après l’exposition Phylactère 73 de l’ASBL Signes et Lettres, dont l’action est à l’origine de la première collection publique belge dédiée à la Bande dessinée, la Ville de Liège inaugure au sein des Fonds patrimoniaux un centre d’archives dédié au 9ème Art » se réjouissent les Musées de Liège.
Qui notent que l’exposition Phylactère 2023. Bande dessinée : patrimoine et création, à voir aux Fonds patrimoniaux, vise à présenter les collections conservées au sein des musées communaux et matérialiser ce nouveau département. La mise en lumière des acquisitions anciennes et récentes de la Ville de Liège propose à un public large une approche didactique de l’histoire et du langage de la bande dessinée. Elle offre un aperçu de la richesse et de la diversité de la création contemporaine en Belgique francophone ».
Et ce grâce à « 120 documents rares, albums, périodiques, titres de presses ou fanzines sont autant de jalons pour appréhender l’histoire de la bande dessinée et situer la création belge francophone dans une plus large perspective ».
Jusqu’au 12 janvier / Plus d’infos sur Phylactère 2023
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Un art de vivre
« Michel Petiniot (Liège, 1963) est, aujourd’hui, le doyen des ateliers du Créahm qu’il fréquente au quotidien depuis 1989. Voici plus de trente ans qu’il déploie un univers graphique et pictural librement adossé, dès l’entame de sa carrière artistique, aux estampes de Bruegel l’Ancien et aux peintures de Van Gogh. Non par le motif ni vraiment par le modèle, mais par le geste et son infinie répétition, la pure et simple émotion de dessiner et de peindre » décrypte l’ULiège.
Qui qualifie l’artiste, exposé au Trinkhall, de « peintre chinois de la voie excentrique, sans question ni réponse, déjouant nos pauvres habitudes et creusant dans nos yeux comme un rêve, enfin, d’exister ». Rien que ça.
Jusqu’au 5 novembre / Plus d’infos sur Un art de vivre
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Katanga crush
Enfin, « l’exposition Katanga Crush réunit cinq photographes congolais et belge qui ont documenté l’exploitation de métaux rares comme le cobalt (dans la province du Katanga) ou le lithium (dans la province du Tanganyika) au Congo. Là où l’extraction se poursuit nuit et jour, cette « ruée vers l’or », motivée par un appétit mondial toujours croissant pour ces matières premières, s’accompagne de graves dommages environnementaux et sociaux… Si l’approche de chaque photographe est différente (reportage, images au drone, photomontage…), les images présentées dans l’exposition évoquent toutes le travail acharné dans les mines et la vie qui continue autour de celles-ci », nous apprend-on aux Chiroux, où le travail de Colin Delfosse, Gwenn Dubourthoumieu, Gulda El Magambo, Godelive Kasangati, Joseph K. Kasau Wa Mambwe, Arsène Mpiana et Isaac Sahani est à l’honneur jusqu’au 14 octobre.
Plus d’infos sur Katanga Crush
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Et si vous voulez déjà un peu vous cultiver…
