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9 personnalités liégeoises racontent leur plus beau cadeau de Noël

À l’approche des fêtes, nous sommes tous à la recherche du cadeau idéal pour nos proches. Mais qu’en est-il de nos célébrités locales ? Pour en avoir le cœur net, nous sommes allés à leur rencontre, pour connaître « le » cadeau qui les a plus marqués et peut-être vous donner quelques idées…

Sandra Kim

J’ai toujours été assez gâtée et comme j’étais la première petite fille, j’avais beaucoup de cadeaux, mais toujours dans la simplicité. Mais mon plus beau cadeau, c’était en 2001. Je me suis mariée avec mon mari Jurgen et on a eu une dérogation pour se marier lors du réveillon de Noël à Zaventem. Donc pour moi, mon plus beau cadeau, c’est l’alliance que mon mari m’a mise au doigt. C’est un cadeau que j’ai tout le temps sur moi et c’est très symbolique.

Pour moi les fêtes, c’est aussi l’anniversaire de mon mariage.

Pascal Michel

 

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J’étais encore enfant. Je ne sais plus quel âge j’avais exactement. Pour ce Noël-là, j’avais demandé des Playmobil et un ciré jaune. C’était pour moi le sommet de la mode. Grande surprise le jour J quand je découvre chez mes grands-parents que le père Noël a réalisé mon souhait. Aussitôt, je l’enfile et fonce jouer dehors. Quelques dizaines de minutes plus tard, je rentre dans la véranda, je dépose mon ciré et je file jouer avec mes Playmobil. « Mais, ça sent le brûlé ! » s’écrie ma maman quelques instants plus tard.

Quelle déception ! J’avais posé mon beau ciré jaune sur le chauffage d’appoint. Il a littéralement fondu et je n’en ai plus jamais eu.

Pierre Kroll

 

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Je vais rendre un hommage à ma belle-mère, qui vit toujours, mais n’est plus vraiment en état de me refaire ce cadeau. Un jour – et ce ne devait pas être un soir de Noël – je m’étais laissé aller à une critique amusante de cette tradition, de ce rituel presque obligatoire, de servir des airelles avec le gibier. On dirait qu’il est interdit de servir autre chose. Et j’ironisais en me demandant si c’était pour rappeler à la pauvre biche morte quelque chose qu’elle avait peut-être connu dans les bois avant de se faire descendre. Mais alors, pourquoi ne pas l’accompagner dans l’assiette de champignons ? Ou de branches de sapin, mais c’est moins bon. En fait, plus simplement, je n’aime pas beaucoup le sucré, et je me moquais encore de cette recette obligée en demandant pourquoi il fallait servir en même temps le plat (le gibier) et le dessert (les airelles).

Un autre jour, je m’étais lancé dans un hommage appuyé aux chicons. Le chicon, ce légume inventé, si belge, si bon avec son amertume. Le chicon braisé est pour moi un summum de la gastronomie. Il m’arrive de m’en préparer sans rien d’autre, tant ça se suffit à soi-même.

Alors, un soir de réveillon, je ne sais plus en quelle année, mais il y a longtemps, ma belle-mère avait accompagné son civet de biche, juste pour moi, de chicons braisés au lieu d’airelles comme pour les autres convives. Et ce fut le cas toutes les années suivantes. D’abord une surprise, ensuite une tradition, mais toujours un bonheur. Il me faut peu de choses en fait.

Ah et tenez, à propos, que faites-vous pour le Nouvel An ? Je vous invite à passer le réveillon avec moi. Rendez-vous le 31 décembre à 20h en direct streaming de la scène du Forum de Liège pour mon spectacle de stand-up « Revisiter 2020 avec Kroll ». Un spectacle que j’espère drôle, avec beaucoup de dessins et un peu de magie, en toute sécurité dans votre salon, pour la modique somme de 10 euros. » Sortez les chicons !

Harry Fayt

 

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Ma vision de Noël est un peu biaisée, car dans ma famille, c’était plutôt la Saint-Nicolas qu’on attendait avec impatience. Déposer les petites chaussures le soir en dessous du radiateur de la cuisine (tout le monde n’a pas un feu ouvert) et des p’tites gougouilles à récolter le matin… Et puis des joujoux le jour J, of course !

Mes parents étaient boulangers, ceci explique sans doute cela et pourquoi Noël n’a jamais été « The Big Thing » chez nous.

Pour mes parents, Noël c’était plutôt un marathon. Pour mon père, c’était 48 heures sans dormir afin d’honorer toutes les commandes de ses clients : les bûches de Noël, les cougnous (allez à l’djote avec vos bonshommes : à Charleroi d’où je suis originaire, on dit une cougnole des cougnous ! )…

Ma mère le talonnait de peu dans cette course. Pourtant, très courageuse, elle essayait de maintenir la tradition en préparant toujours un super repas. Pour mon père, le pauvre vainqueur du marathon de la cougnole, le plus difficile était de gravir la marche du podium.

Une année, à cause de la fatigue, sa tête est carrément tombée dans son assiette. Je pense que c’est à ce moment-là que Noël est mort chez les Fayt. Mais rassurez-vous, maman et papa ont pris leur pension et depuis, on sait recevoir chez les Fayt !

Willy Demeyer

 

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Il faut savoir que je suis fils ainé d’une famille nombreuse qui compte cinq frères et sœurs, donc mes parents attachaient une grande importance aux fêtes de Saint-Nicolas et de Noël.

Plutôt de dire que c’est un objet, je dirais que c’est une période de mon enfance où nous étions toujours unis et où nos parents faisaient tout pour que nous soyons heureux et gâtés.

Ce n’est donc pas un cadeau en particulier, c’est surtout l’ambiance de tous ces mois de décembre. J’y pense toujours avec beaucoup de bonheur et même si je ne suis pas croyant, je pense que la période de Noël est une période culturellement importante.

Manon Lepomme

 

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J’adore recevoir des cadeaux. J’ai toujours adoré ça. Mais je suis souvent déçue parce que j’ai trop d’attentes… Pourtant, une année, je devais avoir huit ans, j’ai reçu un cadeau dont je me souviens très, très bien : la cassette (oui, oui, la cassette VHS) de… « Un Indien dans la ville » !

Ah, qu’est-ce que j’adorais ce film ! Je ne sais même pas dire combien de fois je l’ai regardé ! J’aimerais tellement retrouver cette âme d’enfant qui se réjouit de plaisirs simples comme celui-là. »

Benjamin Schoos

 

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Je suis né le 16 décembre 1977. En 1995, pour mes 18 ans et pour la Noël, ma grand-mère m’avait offert ma première guitare folk acoustique « professionnelle ». J’étais tellement heureux ce jour-là ! Avant, mes copains me prêtaient leur guitare en râlant et j’ai appris mes premiers accords sur une vieille gratte folk inaccordable trouvée sur une brocante pour 25 francs belges.

Cette belle guitare reçue pour Noël est une « Seagull », lutherie canadienne, avec un son ample comme j’aime. J’ai écrit beaucoup de chansons avec elle et elle a voyagé avec moi lors de nombreuses tournées et dans pas mal de studios d’enregistrement. Je l’ai ensuite offerte à mon meilleur ami qui était atteint d’un cancer. Il a été très ému.

Quand je pense à ce cadeau, je revois les heures à m’entrainer dessus, l’écriture de mes premières chansons, les concerts en solo. Mais surtout je repense à ma grand-mère que j’aimais énormément et qui est décédée quelques années plus tard.

Tanaë

 

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Dans ma famille, il ne se passe pas grand-chose à Noël. Alors, avec ma cousine, on a décidé de créer le « concours de pains d’épices ». Donc avant le 24 décembre, on prépare une tonne de biscuits de toutes les formes : sapin, bonhomme de neige, boules de Noël etc. Et le plus fun : le jour du réveillon, on les décore en famille avec du glaçage, des perles et du colorant comestibles… Celle ou celui qui a réalisé la plus belle décoration de pain d’épices est le roi ou la reine de la soirée et gagne évidemment un prix absurde. L’année dernière, c’était un très élégant chapeau de Noël… en forme de sapin.

Lisette Lombé

 

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Le plus beau cadeau reçu à Noël fut un bon pour un massage dans l’institut de ma sœur, il y a deux ans. J’ai tendance à oublier de chouchouter mon corps alors que je prends quotidiennement soin de mon âme et de mon cœur, grâce à la poésie. Au printemps suivant, je suis retombée par hasard sur mon bon cadeau. La séance fut inoubliable. Je me suis évadée, loin du stress et des petits tracas. Aujourd’hui, je convoque encore le souvenir de la douceur de cette halte lorsque je veux échapper au tapage du monde.

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Étudiante en communication à la HEPL, passionnée par ses études, Juliette ne tient pas en place puisqu'elle est aussi Présidente d'un club d'escrime. Elle a rejoint la team de Boulettes Magazine pour partager avec les lecteurs son amour pour la région liégeoise et ses habitants.