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Réalignement des dents Liège Cabinet Tebache Ergi Kuchi Longdoz DR Boulettes Magazine Canva

Comment le Longdoz m’a rendu le sourire

Ou plutôt, « comment un traitement Easy Line dans le Longdoz au Cabinet dentaire Tebache a enfin réussi là où mon orthodontiste avait échoué à réaligner mes dents », mais avouez, c’était vachement long et beaucoup moins intriguant comme titre. 

Maman, si tu me lis: navrée si tu as cru que c’était une ode aux mercredis après-midis chez Martine Wolff, même s’ils me font sourire à chaque fois que j’y pense, promis. Et qu’en l’occurence, ma découverte du Cabinet dentaire Tebache et, une chose en amenant une autre, l’obtention d’un sourire aligné comme jamais, trouve ses fondements à l’époque où je me saucissonnais chaque semaine dans un collant de danse (les vraies sauront) et où j’avais développé une phobie du dentiste.

D’abord parce que bien que très (très, très, très) jeune, j’ai encore connu l’époque où l’anesthésiant avait un goût d’odieux nettoyant pour sols à la cerise chimique, administré qui plus est à l’aide d’un ersatz terrifiant de seringue hypodermique, mais aussi et surtout parce que notre dentiste avait des trous de nez de la taille de deux cénotes. Lesquels étaient forcément positionnés juste au dessus de notre visage durant le traitement, ce qui permettait d’avoir une assez bonne idée de si la caverne était ou non habitée, et le cas échéant, de passer tout le rendez-vous avec la terreur que ses « habitants » nous tombent droit dans la bouche. Je sais que la peur du dentiste est relativement commune, mais avouez, mes raisons étaient plus que légitimes. Raison pour laquelle, malheureusement, quand mes dents -pourtant redressées à grand renfort d’appareil dont chaque resserrement d’élastique était une torture- ont commencé à affirmer leur personnalité en partant dans tous les sens à la vingtaine, j’ai choisi d’ignorer le problème.

Aller chez le dentiste pour ma visite de contrôle annuelle et le petit boost d’ego (on en est là ma bonne dame) à chaque fois qu’on m’annonçait que j’avais zéro caries? Oui. M’imposer des rendez-vous plus réguliers et la promesse d’aiguilles dans les gencives et autres « aspirateurs » qui réussissent tout à la fois à noyer la gorge et transformer la bouche en désert? No way. Du moins, jusqu’à ce qu’au hasard d’un reportage, j’arrive dans le Londgoz, et plus précisément, au cabinet lancé par Boubker Tebache. Lequel, pas plus qu’aucun de ses collaborateurs d’ailleurs, ne m’a rémunérée/offert quoi que ce soit en échange de cet article, qu’ils ne sont d’ailleurs pas au courant que je suis en train d’écrire, et dont la seule motivation est de partager avec tout qui trouvera ça aussi utile que moi comment j’ai récupéré des dents parfaitement alignées sans passer par la case sourire d’enfer.

Plus blanc que blanc

Mais je digresse. L’arrivée dans le Longdoz, donc. En l’occurence, cette fois, pour y tester un traitement de blanchiment dentaire pour un article pour la gazette à la rédaction de laquelle j’ai commencé ma carrière. Alors que, face à mes complexes adolescents, notre ̷s̷o̷r̷c̷i̷è̷r̷e̷ dentiste familiale m’avait rétorqué que chacun naissait avec une teinte d’émail allant du blanc neige à la neige souillée par le passage d’un chien à la vessie pleine (elle l’avait peut-être formulé légèrement différemment, mais vous saisissez les nuances), une recherche rapide sous couvert de parler du blanchiment dentaire dentist approved à Liège pour La Meuse m’avait amenée de l’autre côté de l’eau, dont j’étais partie avec des gouttières, du produit, et, quelques semaines plus tard, un sourire Colgate que j’exhibe toujours fièrement plus de six ans après les faits.

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Autant dire que dans la foulée, je ne me suis pas faite prier pour changer immédiatement de crémerie, ce qui m’a menée droit à Carine Grégoire, une des dentistes du cabinet, que j’ai dû recommander un milliard (oui) de fois depuis car elle est non seulement extrêmement compétente mais aussi bienveillante et toujours parée d’une blague pour détendre l’atmosphère. Si vous teniez à votre phobie du dentiste, navrée de vous dire qu’elle ne résistera pas à plus d’une consultation avec elle. Et que, si une fois votre détartrage effectué, vous lui demandez l’air de ne pas y toucher s’il n’y a pas moyen de faire quelque chose pour que vos dents du bas ressemblent un peu moins à la relique d’une partie ratée de Jenga, il y a de fortes chances pour qu’elle vous dirige vers sa collègue Ergi Kuci.

dents réalignées Longdoz Liège cabinet Tebache Easy Line DR Boulettes Magazine

Concrètement, parce qu’on ne va pas se mentir, vous êtes là pour retrouver le sourire et non lire mes élucubrations, comment ça se passe? Une première consultation est nécessaire pour déterminer si vos dents peuvent être réalignées via la méthode Easy Line. Soit, plutôt qu’un appareil dentaire douloureux et, soyons honnêtes, fort peu esthétique (que tous ceux qui, comme moi, ont connu l’enfer du curry sur leurs élastiques lèvent la main), un système de gouttières transparentes, à changer en moyenne toutes les deux semaines, qui vont « forcer » progressivement les dents à adopter le mouvement désiré.

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Non seulement c’est presque indétectable à l’oeil nu, surtout si contrairement à moi (j’ai dit déjà que mes dents avaient décidé de faire une rave party dans ma mâchoire?) vous n’avez besoin d’accroches (de touts petits points couleur émail posés sur la surface de la dent pour faciliter le mouvement imposé par les gouttières) que sur les dents du bas ou celles qui ne se voient pas quand vous souriez à pleine bouche, mais en prime, c’est virtuellement indolore. Ici, pas d’oeil qui pique au moment de resserrer les élastiques, tout juste si lors de chaque changement de gouttière, un léger inconfort se fait sentir pendant quelques heures.

À pleines dents

Invisible ou presque, check, indolore, aussi, mais la durée et le prix alors? Niveau budget, j’en ai eu pour 3.750 euros tout de même, une somme d’autant plus conséquente qu’elle a précédé ma souscription à une excellente assurance dentaire, et que je n’ai donc pu bénéficier que d’un remboursement relativement minime. Est-ce que, pour autant, je le regrette? Pas une seule seconde. Je réalise que je rédige cet article depuis une position de privilège, et que pour certaines personnes, réunir un tel budget est tout bonnement impossible, mais si c’est envisageable pour vous et que vos dents vous complexent: foncez. Parce qu’en vrai, sourire librement sans se soucier de l’aspect de ses dents, ça n’a pas de prix. Enfin si, 3.750€, donc, mais sachant qu’on sourit en moyenne entre 40 et 50 fois par jour, comptez qu’en six mois seulement vous aurez rentabilisé l’investissement.

Lequel est clairement à long terme: si, au final, il m’aura fallu un peu moins de six mois seulement (!) pour passer du sourire du père de Roxanne dans « Dingo et Max » à des quenottes dont l’alignement évoquerait presque les facettes en porcelaine d’Hilary Duff époque post Lizzie McGuire, que je le dise de moi-même, ma crainte de voir l’effet s’estomper a été apaisée par la pose d’une contention invisible et indolore à l’arrière de mes dents. Soit un fil de métal relié à des « plaquettes » qui maintient le tout en place, sachant qu’il vous sera également demandé de dormir avec des gouttières de nuit l’année suivant le traitement.

Gouttières Easy Line DR

Loin de moi l’idée de nager à contre-courant de la déferlante de body positivité actuelle, mais dans mon cas, on était loin d’un sourire sexy à la Kristen Dunst et plutôt proche de celui d’un boxer. Le chien donc, pas le sportif, rapport au fait que ce qui a achevé de me décider de faire réaligner mes dents est que mon incisive gauche avait tellement bougé qu’elle ourlait ma lèvre en permanence, m’empêchant de fermer complètement la bouche et laissant supposer que j’étais sur le point de japper pour un bout de couenne. Not a good look.

Si c’était à refaire? Je file dans le Longdoz sans hésiter. Voire même, s’il y avait une seule chose que je pourrais changer, ce serait les années passées à tergiverser, alors qu’il n’aura fallu que quelques mois pour que je retrouve le sourire. Lequel m’aura donc coûté au final un peu moins de 4.000 euros au gré des années, si j’ajoute le blanchiment d’il y a six ans. Quelqu’un sait à quelle adresse je peux envoyer ma facture à Mère Nature?

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.