Luttez contre la fast-fashion en beauté lors d’ateliers mêlant couture et conseil en image
Jusqu’en décembre prochain, Intradel vous invite à des ateliers de lutte contre la fast-fashion au sein de votre commune. D’Ans à Herstal en passant par Eupen, on y apprend comment réparer ou upcycler plutôt que d’acheter neuf, et on y bénéficie aussi de conseils en image afin d’acheter moins, mais mieux. Bonne pour la planète, l’allure et le budget : gros plan sur une initiative en mode durable.
Commençons par la bonne nouvelle : avec près de 13.000 employés dans plus de 250 entreprises différentes, le secteur du textile et de l’habillement se porte bien en Belgique. Problème, il s’agit-là d’un des secteurs les plus polluants au monde, et cette pollution ne se limite pas à la production. Essor de la fast-fashion oblige, la mode a désormais une date de péremption toujours plus courte, avec des conséquences désastreuses pour l’environnement : rien qu’en 2018, les Belges ont jeté en moyenne 14,8 kilos de vêtements par personne, ce qui représente une augmentation de 10% en cinq ans seulement, alerte le SPF environnement. Qui dénonce également le fait qu’à l’heure actuelle, seul 1% des textiles sont recyclés en nouveaux vêtements, les autres étant simplement mis à la poubelle.
Une fatalité ? Certainement pas pour Intradel, qui en connaît un rayon niveau tri et recyclage, et qui a décidé d’appliquer cette expertise au textile, mais aussi, d’en faire bénéficier le grand public. Vous, donc ! C’est que jusqu’en décembre 2024, des ateliers de lutte contre la fast-fashion et son impact néfaste seront organisés au sein des 68 communes liégeoises participantes. Ainsi que le rappelle Jean-Jacques de Paoli, responsable communication pour Intradel, « le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas ». Mais parce que tout le monde ne s’inscrit pas (encore ?) dans une démarche 0 déchet, certainement pas en ce qui concerne les vêtements, il s’agit de joindre l’utile à l’agréable.
Une approche qui a tout bon
« Ce n’est pas parce qu’un pantalon ou un pull est un peu abîmé qu’il faut directement le jeter. On peut le réparer, et en profiter pour le remettre au goût du jour, un peu comme on le ferait avec des meubles chinés », pointe celui pour qui un bon vêtement « a la plus longue durée de vie possible. De plus en plus de marques l’ont bien compris et mettent en avant une approche durable, plus verte et plus vertueuse ». Forcément, en s’inscrivant dans cette mouvance, il est impossible de s’aligner sur les prix à un chiffre pratiqué par certains géants de l’ultra fast-fashion, mais « dès l’instant où on entre dans l’acte d’achat, il peut être réfléchi et marier qualité et budget » assure notre interlocuteur. Qui prend les magasins Terre en exemple : « pendant longtemps, ils ont été vus comme des boutiques « pour pauvres », mais aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas. Le seconde main permet d’investir dans de l’intemporel et d’allonger le cycle de vie malheureusement toujours plus rapide des vêtements ».
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Et si cela passe par une consommation plus raisonnée, cela se joue aussi au sein de sa propre penderie. Ainsi, suivant la commune où vous habitez, trois types d’ateliers gratuits et accessibles à tous les curieux âgés de 16 ans et plus sont proposés. Soit :
- Des ateliers d’initiation à la réparation : vous apprendrez les gestes de base de la couture et comment réaliser de petites réparations de base à la main
- Des ateliers d’initiation à l’upcycling : vous apprendrez les gestes de base de la couture et vous aurez l’occasion de réaliser au moins une création de valorisation/transformation d’un vêtement
- Des ateliers d’initiation au conseil en image : vous découvrirez des outils pour mettre en valeur votre apparence et votre personnalité afin d’acheter moins mais mieux
Chaque séance dure 3h, et il n’est pas nécessaire de posséder le moindre matériel de couture, ni même d’avoir des compétences en la matière. Comprendre : ce serait vraiment dommage de louper ça. D’autant qu’ainsi que le fait encore remarquer Jean-Jacques de Paoli, recycler et upcycler ses vêtements n’est pas seulement positif pour le budget et l’environnement, c’est aussi une manière garantie de se démarquer et de porter des pièces qu’on ne retrouve sur personne d’autres. Présenté comme ça, on n’a qu’une envie, passer de fil en aiguille.
Les ateliers anti fast-fashion d’Intradel en pratique
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Les communes participantes sont les suivantes : Amay – Ans – Aubel – Awans – Aywaille – Baelen – Bassenge – Berloz – Beyne-Heusay – Blegny – Braives – Burdinne – Clavier – Comblain-Au-Pont – Crisnée – Dalhem – Dison – Engis – Esneux – Eupen – Faimes – Ferrieres – Fexhe-Le-Haut-Clocher – Flémalle – Fléron – Geer – Grâce-Hollogne – Hamoir – Hannut – Herstal – Herve – Huy – Jalhay – Juprelle – Kelmis – Limbourg – Lincent – Lontzen – Marchin – Modave – Nandrin – Neupré – Olne – Oreye – Ouffet – Oupeye – Pepinster – Plombières – Raeren – Remicourt – Saint-Georges-Sur-Meuse – Saint-Nicolas – Seraing – Soumagne – Spa – Sprimont – Theux – Thimister-Clermont – Tinlot – Trooz – Verlaine – Verviers – Villers-Le-Bouillet – Visé – Wanze – Waremme – Wasseiges – Welkenraedt
Pour retrouver les horaires et vous inscrire, rendez-vous ici !
Intradel
Cet article fait l’objet d’un partenariat rémunéré avec Intradel
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