
Politique et pékèt : l’interview barquette de Gilles Foret
Gilles Foret, c’est un peu la version liégeoise du Golden Boy. Mouvements de jeunesse, club de sport, études universitaires et même un peu de guindaille au passage. Pas encore son diplôme de droit en poche que déjà, il siège au Conseil communal. Voilà de quoi faire la fierté de ses parents, eux-mêmes militants libéraux. Une implication qu’il n’a pas démentie depuis.
J’avais 14 ans dans les années 1990, ça coïncide aussi avec le développement de l’aéroport de Bierset.
Je ne veux pas être un radical, ni dans un sens, ni dans l’autre.

Personnellement, je vais à Bruxelles en train. Avant, nous avions deux voitures à la maison, mais aujourd’hui, une seule suffit.
Voilà pour la mobilité. La barquette a parlé. Mais qu’en est-il de ses autres combats ? N’y allons pas par quatre chemins. Chaque parti a ses étiquettes, et le MR n’échappe pas à la règle. En tant que président des libéraux ardents, comment Gilles Foret y répond-il ? Je nous sers à tous les deux un pékèt framboise et l’interview continue.

On souhaite que chacun s’émancipe en vivant de sa passion.
Etiquette ou pas, comme on dit, on n’est jamais riches que de ses amis. Et Gilles Foret, lui, c’est quoi ses bonnes adresses pour faire la fête avec ses proches ? Le moment est venu de s’attaquer au pékèt melon qui traine dans nos barquettes.
Pour moi, c’est la campagne la plus éprouvante depuis que j’en fais.
Dans les barquettes, il reste un pékèt Caraïbes : un rêve fou, une utopie. Alors que je le tends à mon invité, ma question est toute trouvée. C’est qu’en termes d’idées originales, Gilles Foret a fait fort lorsqu’il s’est agit de d’imaginer l’avenir de Cockerill.

Vous aviez développé l’idée de réhabiliter le site de Cockerill en le transformant en parc d’attraction. On y trouverait quoi exactement ?
Pour être honnête, c’est une idée qui me vient de famille, à force d’entendre ma fille me parler de parcs d’attraction lorsque nous longions les berges en voiture.
Je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée. Mais c’est plus un exercice qu’autre chose. On parle de sauvegarder le haut fourneau et je pense que ça passe par une forme de développement économique sur place. C’est une idée qui fait sens, mais je suis conscient des sommes que cela nécessiterait. La zone y serait propice, avec la proximité du Standard, projet de salle de concert, la navette fluviale ou le téléphérique vers le Sart Tilman.
L’interview touche à son terme, de même que la campagne électorale. Du moins, pour ce qui est des élections communales et provinciales. Nous, chez Boulettes, on espère que ces quelques morceaux choisis vous auront aidé à démystifier la politique et on n’a qu’une hâte. Celle de continuer l’exercice après le scrutin. Mais ce dimanche, dans l’isoloir, c’est à vous qu’il revient de faire un choix. Alors, bonne chance à tous. Et que le meilleur gagne.