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Un flop liégeois à Tihange - Canva - Boulettes Magazine

Un projet liégeois dans le Top 10 des constructions belges les plus inutiles

L’immobilier en Belgique fait couler beaucoup d’encre à l’étranger, pour notre goût pour les Ugly Belgian Houses mais aussi pour notre propension à dépenser de l’argent public pour des constructions inutiles. Et quel (dés)honneur: un projet liégeois se retrouve justement dans le top 10 des « trucs les plus inutiles construits par des Belges » compilé par Topito. Chouette alors. 

« Les Belges nous font rire. Parfois, c’est de la mauvaise foi de notre part, parfois c’est qu’ils ne font rien pour l’éviter » commence le rédacteur de l’article.

« Par exemple, quand on parle de grands travaux inutiles, une dénomination officielle concernant des grands projets publics qui coûtent une blinde et finalement ne servent à rien, on parle souvent Belgique : c’est que nos voisins sont un peu des spécialistes en la matière ».

Et d’expliquer, pince-sans-rire, que cela nous vient de notre « goût de l’absurde, sans doute ». Un goût de l’absurde poussé à l’extrême dans certains projets, à l’image de la station fantôme Sainctelette du métro de Bruxelles, jamais mise en service ou de la gigantesque Cité administrative de l’Etat, dont les travaux, lancés en 1958, auront pris près de 30 ans, pour finalement voir le bâtiment abandonné moins de quinze ans après avoir enfin été achevé.

Un cul-de-sac liégeois

Et si ricaner de nos voisins bruxellois est facile, en 8e position du classement se trouve pourtant un projet bien ancré dans la région liégeoise: « la route inutile de Tihange ».

« Imaginez une route censée prolonger la N684 vers le Sud, construite et tout et tout sur 4 kilomètres mais jamais terminée. Au bout du bout, un cul-de-sac au milieu des bois ».

« Au départ, la route visait à permettre une évacuation rapide des habitants en cas d’incident à la centrale nucléaire proche » explique encore le rédacteur du classement, avant d’ajouter, non sans ironie que « voili voilou. Incident nucléaire = cul de sac ».

 

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Un constat qui sonne comme une cruelle métaphore pour celles et ceux, toujours plus nombreux, qui réclament la sortie du nucléaire en Belgique. À moins que la aussi, on n’ait emprunté un chemin de non retour?

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