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5 nail artists liégeoises à suivre sur Instagram

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À l’issue de cet article, vous aurez appris tout ce qu’il faut savoir sur le nail art, promis ! Et vous aurez aussi fait la connaissance de belles âmes ardentes et créatives,… Bref ! 5 nails artists qui sublimeront vos ongles et vous feront (presque) oublier que vous n’arrivez pas à avoir de place chez la queen des nailistas au Garage. Ne me remerciez pas… Vous êtes entre de bonnes mains !

The Nails Bar : Léa Gobert pour vous servir

Léa Gobert est dans l’onglerie depuis 4 ans et fait (régulièrement) du nail art depuis 1 ans. Elle a ouvert son institut The Nails Bar, à son domicile, à Embourg. Avant d’en arriver là, elle s’est formée auprès des meilleur(e)s : « J’ai fait une formation en esthétique à Maria Goretti, puis j’ai suivi un tas de formations pour les ongles et le nail art par la suite, chez Indigo et auprès de Lili Creuk à Paris, entre autres. J’ai aussi travaillé dans divers instituts, notamment Le Garage à Liège. Aujourd’hui, la majorité de mes clientes viennent pour faire du nail art. »

Dans son institut, Léa s’occupe de vos ongles, des cils, des sourcils et elle a ajouté un nouveau soin corps à la carte : le Vacuum ! « C’est un soin amincissant, anti-cellulitique, on peut perdre jusqu’à 6,5 cm de tour de taille. Il sert à favoriser la circulation sanguine et éliminer les toxines. C’est un soin qui pose 45 minutes et puis il y a un massage drainant de 15 minutes. »

Les Nails, autre talent made in Liège (qui n’a plus de place pour de nouvelles clientes actuellement), est dark et gothique. Léa, c’est tout l’inverse !

« C’est clair, coloré, et j’adore le nail art coréen, exemple avec asato_nail (textures, 3D, effets de pierre, coulures d’or, …). C’est complexe car ce sont toutes des techniques différentes sur les doigts mais c’est ce que je préfère faire, ainsi que le mix and match (5 doigts différents, inversés sur l’autre main). Sinon ma signature, ce sont les flammes aussi, la base (rires), c’est ce que je fais le plus. Je fais également pas mal d’air brush aussi pour l’instant. Je m’inspire beaucoup de Sugamama_nailz et Corasunsetarts. Niveau technique, je travaille principalement sur des ongles naturels, avec la technique du gainage, pour solidifier l’ongle. »

Ce qu’on veut ? Les ongles transparents colorés ou nudes. Mais aussi le chrome, coloré ou effet perle, qui n’est pas prêt de s’arrêter ! Au niveau des couleurs, on est beaucoup dans du vert, du brun, sans oublier le 3D évidemment. Bref tout ça, c’est un GO ! Le NO GO en 2024 ? Le baby boomer les filles. La parlementaire Chlöe Swarbrick nous a assez prévenu…

The Nails Bar

Embourg

Prix : Voir story Instagram ou sur demande.

Rendez-vous : par message sur Instagram ou au 04 71 85 90 94

Crima_nails, les ongles Louboutin

Diplômée en comptabilité c’est pourtant le milieu artistique qui l’anime. Attirée par l’esthétique, le métier de prothésiste ongulaire la passionne très vite. Anaïs Salme, 23 ans, Crima_Nails_Liège sur Instagram, a commencé le nail art en octobre 2021 durant sa grossesse, sous les encouragements de son compagnon.

Au total, elle a fait pas moins de 10 formations agréées : « J’ai fait différents perfectionnements pour créer ma marque de fabrique et alimenter mon univers. J’ai aussi des diplômes dans les dégradés, les redressements, des retouches rapides, des incrustations, le nail art mais aussi les French Reverse (dite French inversée ou encore cuticle cuffs, le même principe que la french traditionnelle, mais à l’envers), le Quilling (même chose que la French Reverse mais avec plus de couches, plusieurs étapes d’incrustation) et le Popits (sorte de moule à gâteau qui forme l’ongle mais sans chablon). Aujourd’hui elle reçoit ses clientes à domicile, à Huy, en vue d’avoir un institut un jour. « Pour le moment, je ne fais que l’onglerie, mains et pieds. Mais je vais me former dans tout ce qui touche à l’esthétique : les cils, les sourcils, blanchiment dentaire, … J’adore ça ! »

Anaïs décrit son style comme original, dark et badass,… « J’aime bien mélanger les styles et les couleurs. Je préfère faire les carrés et les formes ballerines (carré long qui s’affine) ou amande russe et là je commence avec le 3D. Quand on me donne carte blanche, je suis aux anges. Les nails artists qui m’inspirent le plus sont unemeufcagoulee et mhelibabe qui m’a d’ailleurs formée. Le dessin c’est peut-être inné, mais les techniques s’apprennent… »

Sa signature ? Les ongles Louboutin ! « Mon copain voulait toujours que j’aie des ongles rouges, mais moi ça m’énerve (rires). Donc j’ai mis du rouge en dessous, pour lui faire plaisir et du noir au-dessus avec des lettres gothiques ! C’est devenu les ongles Louboutin (rires). Ceci dit, ça fonctionne très bien avec d’autres couleurs ou encore des paillettes… Tant que les ongles sont longs, c’est canon ! »


Côté tendances, Anaïs prédit le blanc pailleté pour cet hiver et un mauvais présage pour 2024…

« La forme qui revient énormément en Amérique, c’est la forme patte de canard, j’aime pas du tout (rires), mais je sens que ça va débarquer chez nous ! Sinon il y a aussi les formes rouges à lèvres, c’est tendance aussi, ça arrive en France et ça va pas tarder non plus en Belgique. »

Parmi ce qu’on ne veut plus voir en 2024, Anaïs dénonce le manque de formations, connaissances, professionnalisme de certaines « nail artists ». Mais pas que… Elle épingle aussi le manque de respect de certaines clientes. « Il y a des clientes qui ne se présentent pas à leur rendez-vous. Ça me fait perdre du temps et de l’argent. J’ai déjà eu 3 désistements en une semaine, ça fait un trou de 150€ euros à la fin de la semaine. Nos factures et notre salaire, dépendent d’elles … » Aretha Franklin l’aurait pas mieux dit : R.E.S.P.E.C.T mesdames !

 

Crima_Nails_Liège

Huy

Prix ? Sur demande.

Rendez-vous : Par message privé sur Instagram.

Noésthétique, on fleek de la tête aux pieds

 Noémie Nakouzi a 26 ans, et elle est esthéticienne en plus d’être prothésiste ongulaire. Chez Noésthétique, situé à son domicile, à Ougrée, vous pourrez faire vos ongles (et du nail art !) mais aussi vos cils, les épilations à la cire, des soins visages classiques, des blanchiments dentaires et le tatouage semi-permanent (lèvres et sourcils).

« Je me suis lancée en tant qu’indépendante il y a un an et demi et là j’ouvre mon institut en novembre, à Jemeppe ! En attendant, je continue à recevoir chez moi jusqu’à l’ouverture. Mon agenda reste ouvert, et j’accepte toujours les nouvelles clientes. Ceci dit, il risque d’y avoir du délai… »

 

 

Pour que ce métier soit rentable, confie-t-elle, il faut faire des heures. « Faire un 9h-18h, c’est utopique. Une prestation de vernis semi-permanent, c’est 35€ chez moi. Je peux déjà retirer 50% en décomptant les 21% de TVA, la marchandise, l’électricité, les charges etc. Au final il me reste 17,50€ pour une heure de travail. Après les impôts, il me reste 10€ pour une heure de travail. Pour faire un peu de chiffre, il faut faire des heures. »

Son style ? « La plupart de mes clientes veulent des ongles instagrammables (rires), on fleek ! Donc je m’adapte aux dernières tendances, aux nouveautés, aux ongles Pinterest ! »

Côté tendances, Noémie parle d’effets spéciaux, de reflets, de reliefs,… « On est plus là-dedans cette année que dans du dessin à proprement parler. » Niveau couleurs, pour cet hiver, ce sont les tons chauds qui reviennent : le brun, camel, chocolat.

Et sa passion ? Les cuticules ! « Pour moi, si les cuticules sont mal faites, ça gâche tout le travail de l’ongle. » En termes de technique, Noémie est douée dans les arabesques, les courbes, les frenchs (symétriques, nettes, …).

Enfin, ce qu’on ne veut plus voir, ni faire, en 2024… Le baby boomer ! C’est un peu le tatouage « infini » pour les tatoueurs… Sorry not sorry, mais c’est has been les filles. « Je préfère une belle French bien nette et bien tracée. Mais c’est personnel. Ce qu’on ne veut plus voir non plus, c’est un seul doigt différent par main. C’est fini aussi ça (rires). Il y a plein d’autres moyens aujourd’hui pour faire une manucure sympa… »

 

Noésthétique

Ougrée (à Jemeppe dès octobre-novembre)

Prix : voir plateforme en ligne (via bio Instagram), calculé en fonction du temps nécessaire.

Rendez-vous : plateforme en ligne ou via message privé sur les réseaux.

Mhelibabe : des ongles de tapis rouge

Mhelika Cassol, aka Mhelibabe, a 28 ans et a commencé les ongles dès l’âge de 18 ans ! D’abord autodidacte : « Je suis dans une famille d’artistes, mon père était sculpteur, mes cousins sont musiciens, … », elle se forme dans divers domaines. « Je touchais à tout au début (cils, épilations,…), pour remplir mon agenda. Aujourd’hui, je ne fais plus que les ongles. Je pars du principe qu’on ne peut pas être bon dans tout ! Et puis on va connaître une fille parce qu’elle fait bien les cils, le maquillage permanent, moi j’ai choisi les ongles. Aujourd’hui je travaille chez moi, à Seraing, mais j’ouvre mon salon fin septembre, R_Babe, à Jemeppe ! On ouvre à deux, avec une coiffeuse-coloriste, Romane Capon, une pépite ! »

Les clientes viennent chez Mhelika, soit pour du gainage sur ongles naturels, soit pour du long nail art. Deux extrêmes.

« À savoir que j’adore tout ce qui est long et nail art, mais je privilégie toujours les ongles naturels. Par exemple, si une cliente arrive avec une belle plaque d’ongle, longue et dure, je ne vais jamais tout lui limer pour faire une extension. Il faut de la patience pour que ça pousse, mais après on fait tout ce qu’on veut ! Côté inspirations, j’adore nailsup_ (Paris) qui met en avant les femmes afro. Mais mon goal, c’est Lily Creuk, je veux faire la fashion week comme elle ! »

Niveau tendances, Mhelika pointe le Popits, en force, et le 3D qui se démocratise beaucoup. Et ces techniques-là, of course, fonctionnent pour toutes les saisons et occasions. Pour l’automne-hiver, plutôt basic, mais Mhelika adore le chocolat, une valeur sûre. Et pour l’été, les pastels évidemment. En revanche… En plus du baby boomer (et de trois !), en 2024, on ne veut plus de photos avec l’huile dans les cuticules, un cache misère selon Mhelika ! « On veut des photos zoomées ou rien (rires) ! »

Et à toutes celles qui veulent se lancer dans l’onglerie, Mhelika souhaite faire passer un message : « Les nail artists, c’est comme les vendeurs de chaussures. Beaucoup se lancent, mais ils ne font pas tous faillite pour autant. Il faut se démarquer, persévérer et ne pas se décourager ! Il faut s’écouter, se faire confiance, et se lancer. »

Mhelibabe

Seraing (à Jemeppe fin septembre)

Prix : Pour du full nail art, ça varie entre 70€ et 95€, pose comprise.

Rendez-vous : sur Planify (via sa bio Instagram), ou par message. Mhelika redonnera aussi des formations dès l’ouverture de son salon.

Emily Nail Artist, reine des Press On Nails

Derrière la page Instagram Emily Nail Artist, il y a Emily Deffet, 35 ans. Professeure de français le jour et nail artist la nuit ! Emily commence à s’intéresser à l’onglerie à 18 ans, elle commence une première formation il y a 5 ans et enchaîne les perfectionnements. Aujourd’hui, elle reçoit ses clientes chez elle, à Flemalle.

Son style ? Le cute et le cartoon, du genre les Super Nanas, Grominet, Tweety… Mais la plupart des gens, dit-elle, préfèrent faire une simple pose. Pourquoi ?

« Les gens trouvent tout trop cher, à juste titre, mais du coup ils ne se rendent pas toujours compte de la valeur de notre travail… »

Et c’est une réalité. En tant que nail artist indépendante, il y a les cotisations patronales à payer évidemment et puis le fait que tout ait augmenté : gaz, électricité, eau,… Mais aussi tous les frais cachés : le loyer, les impôts, les potentiels agenda en ligne et logiciel de caisse, la TVA, la ponceuse, le repose main, la table, l’aspirateur à poussières, et puis tous les produits… « Avant, un pot de gel coûtait 36€, aujourd’hui, il est presque à 50€. Ce qui augmente le prix d’une pose évidemment. »

Emily utilise la technique du gainage, du renforcement, le gel, le chablon ou encore la technique du Popits. Mais elle est surtout connue pour ses Press On Nails (ongles artificiels, en polymère, que la cliente doit coller sur le dessus de son ongle naturel). Une belle alternative pour un événement spécial, ou celles qui ont un travail qui ne permet pas des poses qui durent par exemple (domaine médical, de l’enfance,…).

« C’est solide, personnalisable à l’infini, de toutes les tailles, de toutes les formes, et ça prend moins de temps à poser puisqu’il suffit de coller directement sur les ongles à l’aide de gel pad. Les clientes peuvent les garder entre 1 et 5 jours. On les enlève et on les range dans la boite. Ça peut durer 20 ans, à condition d’en prendre soin ! »

Et, on le précise, rien à voir avec les ongles en plastiques de chez Claire’s (on vous voit les canailles) ! Ici, vous recevez un kit chez vous, avec plusieurs tailles d’ongles disponibles et vous choisissez votre design avec Emily. « Et puis surtout, 10 kits à 5€ qu’elles vont jeter, ou un kit plus cher (30€ – parce que les capsules viennent des US) de qualité, sur mesure, qu’elles gardent 10 ans, ce n’est pas du tout le même game… C’est une tendance qui, quand elle sera là, sera partie pour durer. »

Emily Nail Artist

Flemalle

Prix ? Défini en fonction du temps que ça prend. Sur devis.

Rendez-vous : par message privé sur Messenger ou Instagram.

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Photo de couverture: Léa Gobert

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Après un passage chez ELLE Belgique et Paris Match, la plume de cette publicitaire de formation, mordue de copy-writing, s'est posée chez Boulettes Magazine où elle rédige des reportages percutants et des articles lifestyle brillants. Retrouvez, aussi, une partie de son travail dans le magazine PUB.

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