5 raisons de ne surtout pas manquer le Microfestival
Pour sa douzième édition, le Microfestival balance du lourd, mais en douceur, à l’image d’un rendez-vous estival devenu incontournable sans prendre le melon pour autant, et où on prend de plus en plus de plaisir à se rendre chaque année.
D’ailleurs, que vous soyez novice ou Microfestivalier confirmé, vous feriez bien de nous rejoindre. La preuve en cinq (excellentes, qu’on le dise de nous même) raisons de ne surtout pas le louper cet été.
1. Pour la progra’
Ah ben oui. Du mariage surprenant de variété et de garage signé Chevalier Surprise aux loufoqueries sonores de DJ Bon Goût en passant par les sonorités très rock indé du début des années 2000 (la vie) d’Italia 90 ou encore les sets hypnotisants de Coline Cornélis, il y en a pour tous les goûts, mais surtout pour celles et ceux qui goûtent à la musique atypique et qui changent de radio à la vitesse de l’éclair, non, plus vite même, quand ils tombent par mégarde sur NRJ. Envie d’en juger par vous même? Chance, l’équipe du Microfestival (tout le monde dit « le Micro » mais on doit l’écrire en entier pour le SEO) a justement compilé une playlist de l’affiche ici.
2. Pour la graille
Qui sont les gens qui font semblant que ça ne compte pas en festival? QUI?!? On veut des noms. Et en attendant la liste de ces Visigoths, on vous en file, nous: au Microfestival, parce qu’on ne peut pas vivre que d’amour et de musique, y’aura les saveurs africaines de Yaka, la piquance addictive des vents Thai, mais aussi la Picolette, Aux saveurs de Damas et les Oiseaux S’entêtent, sans oublier le genre de pains saucisses maison qui laisse une pellicule de gras sur les lèvres et le coeur. Miam.
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3. Pour le cadre
Ceux qui vous assurent que « Saint-Léonard monte trop, bientôt ce sera les Vennes même combat, tu verras », vous mentent. Par contre, quelques jours par an, lors du Microfestival en l’occurence, il est possible de chiller dans cette cour un peu déglinguée et végétalisée, et de se dire que Liège aussi, a son Broukeline. Et ça, ça fait carrément plaiz’.
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4. Pour la fierté principautaire
Il n’y a pas que pour le Pukkelpop ou Werchter que ça se bouge des quatre coins du pays pour aller festivaler. Tout comme les Ardentes ne sont pas le seul rendez-vous estival à provoquer une transhumance en Cité ardente. Le Microfestival aussi, attire, on nous glisse à l’oreillette qu’un contingent de Bruxellois blasés et de Flamands à qui on ne la fait pas sera là, et que trois jours durant, le 4000 sera un peu le centre du monde. Le monde du Benelux qui kiffe la musique indé. Mais le monde quand même.
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3. Pour le supplément d’âme
Sur l’affiche, les artistes sont classés par ordre alphabétique, ce qui implique que les « têtes » le sont uniquement à la faveur de la première lettre qu’ils ont choisie. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous, ça veut dire beaucoup, voire même, ça encapsule parfaitement l’essence même de ce petit festival qui joue néanmoins dans la cour des grands en ayant l’audace de continuer à s’inscrire dans une démarche personnelle plutôt que de sacrifier son identité sur l’autel de la rentabilité. Le public est là parce qu’il en a envie, pas parce qu’il risquerait le cas contraire de s’exposer à une FOMO de fou malade en voyant les TikToks de ses potes. Personne ne vous jugera si vous n’êtes pas sapé·e comme jamais, parce qu’on est là pour la musique, on a dit. Et putain, que ça fait du bien.
Le Microfestival en pratique
Du 5 au 7 août / Rue de la Brasserie 2, 4000 Liège / ticket dès 30 euros la journée (gratuit pour les enfants de moins de douze ans), en vente ici
Et sinon, si t’as cliqué, on part du principe que c’est parce que tu aimes autant la culture et la confiture, alors encore un peu de lecture:
- Prescription de culture au Cultivarium
- Escale, la nouvelle librairie-salon de thé du Laveu
- Au Slow Reading Club, rendez-vous insolite des amoureux de lecture
Photo de couverture: DR Microfestival
