Barry, le hard seltzer liégeois qui cartonne
Inspirés par les hard seltzers américains, Bruno et Gaëtan, deux liégeois, ont inventé Barry. Une boisson faiblement alcoolisée qui plaira à tous ceux à qui le houblon donne des boutons.
Tous les amateurs de vins de Bordeaux connaissent la réputation inégalée des « vins de garage ». Cette expression a pris naissance début des années 1990, à Saint-Émilion, à l’image du château Valandraud. Sur une parcelle de 0,6ha cultivée comme un jardin, les vins ont été salués immédiatement par la critique. Produits sans véritable moyen, dans un local de fortune (un garage), ces vins s’apparentent aujourd’hui, à des prototypes haute couture.
En région liégeoise, ce n’est pas le raisin qui a été utilisé par Bruno et Gaëtan, deux amis, pour créer une boisson innovante dans un garage du Pays d’Aubel, mais bien de l’eau et des arômes naturels.
Le résultat ? Barry ! Une boisson alcoolisée rafraichissante et légèrement pétillante à l’image des Hard Seltzers américains.
Une start-up régionale
Bruno Collard a l’âme d’un « start-upper ». En 2019, à la suite d’un voyage en Californie, il se rend vite compte de l’importance des Hard Seltzers sur le marché des boissons outre-Atlantique. Voyant cette mode arriver en Belgique, il ne pense qu’à une chose à son retour, produire lui-même ce type de boisson. Mais son constat est alors criant : « On n’avait rien gouté de vraiment bon là-bas, on voulait innover avec quelque chose de meilleur. On trouvait le principe sympa d’avoir une alternative à la bière, mais le gout en tant que tel n’était pas attrayant. » Avec son meilleur pote, Gaëtan Stiel, ils ont décidé de reprendre l’idée, mais d’y apporter une « touche supplémentaire ».
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Bruno définit sa boisson comme « faible en alcool (4,5°), naturelle, faible en calories et au gout fruité et pétillante. » Quand on lui demande quelle est la réelle différence avec un Hard Seltzer, il répond « On a vraiment une base aromatique très diversifiée d’arômes naturels, alors que les Hard Seltzer, c’est deux ou trois arômes… »
Aujourd’hui, la gamme s’étend à deux saveurs : pêche et cerise, mais d’autres produits sont en cours de création nous glisse Bruno.
L’ambition dans une belle voiture
Aujourd’hui, la boisson grandit à pas de géant. L’objectif pour 2023 est fixé : 400.000 canettes vendues. Évidemment, la production a été délocalisée. Fini le petit garage de la grand-mère, la boisson est désormais produite en Région flamande par un tiers qui respecte scrupuleusement la recette initiale. Bruno et son groupe de potes ont de l’ambition et l’explication du nom de la marque le démontre bien : « On a toujours dit qu’un jour on écoutera du Barry White au volant d’une belle voiture, l’idée du nom est simplement venue de là. »
L’ambition se retrouve aussi dans une communication très active et une surreprésentation en évènement. Rome ne s’est pas construite en un jour, Barry non plus. Le groupe de potes, véritable âme de la marque, sillonne la région liégeoise pour faire valoir Barry chez les jeunes et les moins jeunes. « Autour de Barry, c’est toute une bande de potes qui gravite. Sans eux, rien n’aurait été possible. »
Vous pouvez retrouver Barry dans de nombreux bars, lors de divers évènements et dans quelques grandes surfaces en Wallonie, pour l’instant ! Car notre petit doigt nous dit que Barry n’a pas fini de nous étonner.
Infos pratiques
@wassupbarryPOV : c’est l’heure de l’apéro♬ son original – Barry Guys