Dikkenek ou le premier bar à fricadelles de Liège
Après Bruxelles, c’est au tour de Liège d’accueillir Dikkenek, soit un bar à fricadelles (viandardes ou végé) garantir de mettre un peu de baume au coeur et au bidou des gourmand·e·s du 4000.
Lors de son arrivée l’hiver dernier aux Plaisirs d’Hiver, le marché de Noël de Bruxelles, Dikkenek a fait sensation. Suffisamment pour y faire un retour triomphal cette année, mais aussi, dans la foulée, poser ses friteuses à Liège, où un des chalets du marché de Noël accueillera le premier bar à fricadelles liégeois.
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« La Belgique, ce sont les frites. Mais pas seulement: la fricadelle est rarement mise à l’honneur alors qu’elle est devenue une institution dans notre pays » pointe-t-on ainsi du côté de chez Dikkenek, où on a décidé de remédier à la question, une saucisse à la fois. Ou plutôt, sept, parce que ça porte bonheur, peut-être, mais aussi et surtout parce qu’il s’agit-là du nombre de variations mises à la carte.
Au menu?
La Classique
(Ketchup/ Moutarde/ Oignons frits)
La Cheese
(Ketchup/ Cheddar fondu/ Cornichons)
La Dikkenek
(3 sauces Bicky /Oignons frits/Cornichons)
La Hot (du Père Noel)
(Cheddar/ Jalapeños/ Tartare de tomates épicé)
La Grecque
(Pesto verde/ Feta / Tartare de tomates épicé/ Roquette)
La Savoyarde
(Fromage à raclette /Tartare de tomates épicé/Roquette)
La Truffe
(Truffe/Savoyarde/Croûtons)
Bar à fricadelles ou hommage aux Croisés?
Pour la petite histoire, l’équipe de Dikkenek rappelle que « la fricadelle, appelée aussi « fricandelle » fut déjà citée comme une recette belge dans le Dictionnaire des dictionnaires en 1837. Elle prenait alors la forme d’une boulette de viande hachée et cuite tirant vraisemblablement son étymologie dans le terme « fricandeau » de veau ».
« Au XIXe siècle, la cuisine bourgeoise accommode les restes. Cette préparation remonterait en fait au temps des Croisades. En effet, les chevaux morts durant le retour de Terre sainte représentaient une grande quantité de viande. En ces temps de disette, les croisés trouvèrent un moyen de conserver cette viande ; hacher le cheval entier et mélanger avec des épices orientales, permettant ainsi une longue conservation de la viande ».
D’après Jean de Gouy, cuisinier de Prosper-Louis d’Arenberg, la fricadelle découlerait de la balleke communément appelé « boulet liégeois », spécialité belge employant de la viande hachée, du persil, des oignons, du lait et de la mie de pain. Ou bien, version XXL, « servie avec amour dans un pain brioché de boulanger », à déguster sur le marché de Noël cet hiver.
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