Les 10 choses à ne pas faire durant le confinement
Sauf cas extrême ou métier essentiel, vous êtes enfermés chez vous depuis un bon moment déjà. L’occasion de vous essayer à de nouvelles activités ? Et si on vous disait que pour survivre au confinement, il y a des choses à ne pas faire ? La preuve par dix.
Vous sortez tel un suricate apeuré uniquement pour acheter vos vivres ou vous dégourdir les jambes ? Il n’a jamais fait aussi propre chez vous ? Vous avez fait sauter virtuellement deux classes à vos enfants ? Vous avez déjà appris deux nouvelles langues étrangères et lu l’ensemble de l’offre numérique des Chiroux. C’est alors que votre cerveau se met à divaguer et se lance en quête de nouvelles idées et activités.
C’est pourquoi nous avons décidé de vous proposer une liste de choses à ABSOLUMENT ne pas faire, pour assurer votre sécurité physique et mentale, ainsi que celles de vos pauvres proches enfermés avec vous.Elle n’est pas encore approuvée par le centre de crise, mais ça ne devrait tarder.
1. Parler en ligne avec des gens pour qui « le confinement, c’est vraiment super »
Soit ils vous mentent pour faire bonne figure, soit ils le vivent réellement bien. Ça, c’est hyper irritant pour ceux qui potassent depuis 4 jours sur un plan pour fuir la maison et quitter le pays sans croiser qui que ce soit à moins d’1m50 et se faire arrêter.
Donc, évitez-les. En plus, simuler une panne de connexion sera un jeu d’enfant : « Je te jure je n’ai JA-MAIS reçu tes appels, c’est dingue ! »
2. Penser que votre couple en sortira plus soudé
On ne dit pas que c’est impossible, ce sera d’ailleurs certainement le cas pour les gens du premier point. Mais de votre côté, vous vous demandez pourquoi vous n’aviez jamais remarqué que votre Jules ou votre Juliette respirait si fort. Il y a fort à parier que la majorité des couples sortiront du confinement en se disant « Bon, pour la prochaine épidémie, faut investir dans une deuxième habitationlà » plutôt que « C’était fun, on recommence ? ».
3. Se mettre à discuter avec des objets
Les animaux, c’est ok, vous le faisiez déjà avant de toute façon. Les plantes ? Ça devient un peu tendu. Mais si vous vous lancez dans un débat avec votre assiette vide, c’est qu’il est rudement temps d’en discuter en ligne avec quelqu’un. N’importe qui. Mais quand même pas avec les gens du premier point.
4. Envier ceux qui flânent dans les parcs en toute impunité
Il faut simplement se rappeler que ces imbéciles seront intégrés au classement des gens les plus détestés au monde, potentiellement ex-aequo avec King Geoffrey dans Game of Thrones. Soyons fier de nous, on reste chez nous et on sauve des vies.
5. Penser qu’on en sortira plus fit que jamais
Ben non. Le sport qu’on s’est soudainement mis à pratiquer quatre jours par semaine permet juste d’éliminer les quatre bouteilles de vin et les quatre paquets de biscuits qu’on s’enfile par semaine. Ca fait bouffe.
6. Aiguiser ses couteaux
C’est peut-être le moment que choisira votre Jules/votre Juliette pour se mettre à marcher trop fort, aussi. Donc, évitez de vous armer.
7. Avoir l’ambition de se lancer dans de grands travaux
Ben oui, parce que quand vous vous déciderez enfin à repeindre ce mur rose-bonbon que vous détestez, vous réaliserez vite que vous n’avez pas de peinture, pas de bâche et pas de rouleau. Il vaut mieux faire l’inventaire de son matériel avant de se lancer. Comme le Liégeois est merveilleux et inventif, en cas de pépin, vous pouvez toujours aller sur cette nouvelle page facebook: « je veux bricoler, et j’aurais besoin de ?? » pour trouver votre bonheur !
8. Penser aux prochaines vacances scolaires avec vos enfants
Réaliser que vous avez grillé vos dernières cartes « construire une cabane » et « monter une pièce de théâtre en 143 actes » pour les occuper. Et pleurer, un peu.
9. Se dire « c’est bon, y en a d’autres qui le feront »
Si vous pouvez aider votre voisine, cette dame âgée qui a besoin qu’on fasse ses courses, faites-le. Parce qu’en cette période difficile, si on n’est pas solidaire, quand le sera-t-on ? Attention toutefois à prendre les précautions sanitaires nécessaires au préalable.
10. Arrêter d’applaudir à 20h
Chauffer nos mains quelques minutes par jour par la fenêtre n’est évidemment pas équivalent à ces heures interminables de travail que sont en train de consacrer ceux qui luttent contre l’épidémie, où ceux qui continuent à travailler pour répondre à nos besoins essentiels. Mais si ces applaudissements peuvent réchauffer le cœur de quelqu’un qui bosse sans relâche dans votre quartier, il n’y a aucune raison de ne pas faire plaisir. C’est la moindre des choses.
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