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Micoraventures

3 microaventures pour s’évader en région liégeoise

Pas de vacances à l’étranger en vue, mais une furieuse envie de bouger quand même ? Pas grave, on a de quoi vous distraire et vous surprendre à deux pas de chez vous. Embarquez chaussures de marche, matériel de camping éventuel et appareil photo, on vous guide sur le sentier des microaventures liégeoises avec Maxime Alexandre.

Voilà plus de dix ans que ce passionné de voyage et de nature bouge, explore. En Belgique comme en Europe. Voire plus loin encore. Et plus de six ans qu’il partage ses expériences et découvertes sur son blog Trekking et Voyage.  Lui, c’est Maxime Alexandre : un baroudeur hutois éthique qui ne manque jamais d’idées pour se faire plaisir près de chez soi, en toute simplicité.

Et ça tombe plutôt bien ! L’envie et le besoin de se vider la tête à moindre coût n’ont sans doute jamais été aussi forts qu’aujourd’hui. Alors pourquoi ne pas suivre les conseils de Maxime pour partir à l’aventure en… Belgique ? Ou plutôt à la « microaventure », un concept popularisé par le Britannique Alastair Humphreys au début des années 2010. Sa définition ? Une escapade facile à organiser, peu onéreuse, amusante et accessible à tous. « On peut partir en microaventures un, deux ou trois jours », complète Maxime. « Ça ne demande pas beaucoup de préparation, c’est dépaysant et ça permet de souffler un peu ».

En s’organisant un peu, on peut même le faire plusieurs fois par mois. Ça vaut parfois plus le coup que de faire un seul voyage qui coûtera peut-être 2.000€. D’autant que la Belgique se prête particulièrement bien à ce concept. Si on veut passer la nuit, on peut aussi bien dormir en bivouac qu’en Auberge de jeunesse, que ce soit à Liège ou à Malmedy.

Découverte de trois microaventures validées par Maxime Alexandre, en région liégeoise. Avec une règle d’or toutefois : le respect de la nature en toutes circonstances. C’est parti !

1. Sur le plus haut rocher de Wallonie

On commence en altitude, non loin du camp militaire d’Elsenborn. Direction la réserve naturelle d’Eifel pour être précis, dans les Hautes Fagnes. Objectif du jour : grimper au sommet du piton rocheux de Bieley, le plus haut de Wallonie (560 m). Ici, on s’enfonce dans les bois et on profite de cette sensation de liberté en admirant la nature sauvage environnante. Et au terme d’une balade d’une bonne dizaine de kilomètres, place à l’ascension ! Le panorama qui en découle est juste somptueux avec vue, notamment, sur la vallée sauvage et isolée de la Schwalm. Photos obligatoires !

2. La nuit au pied des Hautes-Fagnes

Envie de prolonger votre microaventure et d’installer votre campement pour la nuit ? La magnifique région des Hautes Fagnes restera l’un de vos terrains d’exploration privilégiés. Son parc naturel a beau être hyper fragile – d’où la nécessité d’en prendre soin sans y laisser de traces – , elle recense trois aires de bivouac surveillées : celle de la Bergerie, celle de la Gileppe et celle de la Soor. « L’aire de la Bergerie est mon bivouac favori. Pour y arriver, on peut laisser sa voiture sur le parking Drossart entre la Baraque Michel et Eupen, avant de s’offrir une randonnée d’une vingtaine de kilomètres. Elle est assez facile et vous plonge directement dans la plus grande forêt domaniale de Belgique, l’Hertogenwald », ajoute Maxime.

3. En souterrain sur le GR57

« Claustro » s’abstenir ! Car pour cette dernière microaventure, on vous emmène sous terre… Rendez-vous dans le Condroz, à Hamoir, pour une boucle de 11 km sur le GR57 de la vallée de l’Ourthe. « L’un de mes préférés en Belgique. Il est magnifique et je l’ai souvent arpenté quand j’étais plus jeune », glisse Maxime. On remonte les rivages de l’Ourthe vers Lassus en suivant le balisage du GR durant 5 km, jusqu’au bloc calcaire de la Calestienne. Il s’agit du rocher des Vignobles. Au pied de celui-ci, l’entrée d’une grotte d’un développement horizontal d’une vingtaine de mètres. Idéalement, on s’équipe d’une lampe frontale pour mieux explorer la cavité souterraine. Calme et déconnexion assurés.

Vous en voulez encore ? D’autres microaventures et idées d’escapades « nature » vous attendent sur Trekking & Voyage, le blog de Maxime

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Quand il vivait à Bruxelles, on l'appelait le "Liégeois" et personne ne comprenait son chauvinisme pour cette ville de Liège qu'il défendait avec un brin de mauvaise foi. Désormais, il est revenu chez lui, en Cité ardente. Ancien journaliste au quotidien L'Avenir, il a rejoint l'équipe de Boulettes pour combiner deux éléments qui lui tiennent à cœur : l'écriture et la valorisation de sa ville sous toutes ses facettes dans un webzine 100% liégeois.