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Arthur

Arthur, un héros dont le quotidien dépend du don de sang

Arthur, c’est un petit bonhomme de 2 ans, au quotidien un peu différent des autres enfants. Sa maman, Maureen, partage leur histoire sur un compte Instagram où règnent courage et bienveillance, pour sensibiliser au don de sang. Suivre @myheroneedsyou c’est passer par toutes les émotions, aux côtés de cette famille en or. Rencontre.

Confinement ou non, donner son sang est un acte solidaire et important. Ça ne coûte rien et ça sauve des vies. Et en cette période si particulière, il est primordial d’y penser… Notamment pour des familles comme celle de Maureen Dejardin, la maman d’Arthur, un petit héros de 2 ans, au sourire rayonnant. Pour lui, le don de sang est indispensable. Suite à plusieurs problèmes de santé, au niveau de la moelle et du colon, il doit être transfusé chaque mois.

« Un des symptômes de la pathologie d’Arthur est un disfonctionnement de la moelle. Celle-ci ne produit pas assez de globules rouges, il n’a donc pas la capacité d’en régénérer des nouveaux et atteint un taux qui n’est pas viable. C’est pour cette raison qu’il reçoit une transfusion toutes les 3 semaines. Pour l’instant, la science n’a pas encore réussi à créer quelque chose qui pourrait remplacer le sang humain », confie sa maman.

 

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Un beau mélange d’émotions…

Pour mettre en lumière la vie d’Arthur et faire prendre conscience à chacun qu’il FAUT donner son sang, Maureen a lancé un compte Instagram après une discussion avec son mari.

« Pour nous, en plus de parler du don de sang, c’est aussi une manière de sensibiliser à la différence. On y partage nos émotions, nos ressentis, nos hauts et nos bas, sans artifice. Cela fait aussi un peu office de thérapie. Cela nous fait énormément de bien, on reçoit beaucoup de bienveillance. »

 

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Loin des comptes Instagram qui tentent parfois de renvoyer une image parfaite de la société, le compte « myheroneedsyou », c’est une (belle) claque qui ramène à l’essentiel. Y voir le sourire d’Arthur, résistant à toute épreuve, quelle bouffée d’oxygène ! Sans voyeurisme, on y découvre aussi un univers parfois méconnu, rythmé par des journées à l’hôpital, des rendez-vous médicaux.

« Il a été anesthésie quand il avait six semaines. Depuis, il a été transporté dans les services d’hôpitaux, des salles d’examens, des chambres différentes, etc. Il s’adapte hyper vite, il a une joie de vivre et une force insoupçonnée depuis qu’il a la taille d’une crevette. Pour lui, la vie est belle et elle vaut la peine d’être vécue. »

 

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Le mois de janvier rimera avec rentrée

« Il est sociable, il a besoin de contacts, donc ça va lui faire un bien fou. Il va s’y plaire, mais il va falloir un temps d’adaptation pour nous deux. On mettra tout en œuvre pour que ça puisse être géré de manière sécurisée, notamment en qui concerne le sang et l’alimentation. On va aller expliquer au corps enseignant le principe de sa gastrostomie (une petite sonde qui permet de faire communiquer l’estomac avec l’extérieur et d’introduire l’alimentation dans l’estomac, NDLR). Pour manger, Arthur doit être stimulé en permanence, en chantant, lisant des livres, par exemple. Cela reste plus compliqué. »

 

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Les stocks de sang ne sont pas au beau fixe… Si vous alliez donner votre sang pour Arthur et toutes les autres personnes qui en ont besoin ? Rendez-vous sur le site www.donneurdesang.be/ pour découvrir les collectes proches de chez vous. Un beau geste pour cette fin d’année particulière…

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Enfant, Marie écrivait des histoires dans l’espoir d’un jour publier un livre. Depuis, elle n’a pas perdu sa passion pour l’écriture et est devenue journaliste. Durant ses études à l’IHECS, elle quittait la capitale tous les week-ends pour rentrer à Liège. Même si elle a la bougeotte, impossible de couper le cordon avec sa ville d’amour. D’ailleurs, à ses yeux, il n’y a pas d’endroit plus convivial que le Carré pour festoyer.