Boulettes Magazine

Le magazine gourmand de découvertes
TOP
Frasca

Frasca, le Maccheroni débarque à Bruxelles

Vous avez prévu une escapade à la Capitale pour le retour des beaux jours ou, vous cherchez un prétexte pour en organiser une ? Frasca, l’établissement ouvert par les anciens patrons de Maccheroni est l’endroit qui vous donnera un goût de Liège et d’Italie, à quelques pas du Châtelain. Et ça, franchement, ça vaut bien une virée bruxelloise…

Qu’on soit un.e Liégeois.e expatrié.e à Bruxelles ou qu’on visite la Capitale le temps d’un week-end, c’est toujours un plaisir de croiser d’autres joyeux habitants de la Cité ardente, en dehors des sentiers battus. Et si ça fait clairement du bien de changer d’air, on l’avoue, on aime se sentir chez nous, même quand on n’y est pas vraiment… Alors, après une journée bien chargée dans notre vie à 100 à l’heure, on a poussé la porte de chez Frasca pour retrouver un peu de « Liègeittude » dans notre train-train quotidien. Quand Karima nous accueille avec son grand sourire et son petit accent « comme à la maison », la pression encaissée pendant la journée retombe illico presto.

« Le Liégeois est un peu exotique ici », se réjouit Karima en nous guidant à notre table.

Le lieu est super charmant et aménagé de manière conviviale, ce n’est ni trop, ni trop peu. On a l’impression d’être atablé à l’Altro Maccheroni. Le cadre est différent, mais la même atmosphère détendue plane dans l’air… Et en plus d’être un atelier de pâtes fraîches et un restaurant, Frasca est aussi une œnothèque et une épicerie fine.

Nouveau tournant

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par FRĀSCA (@frasca_bxl)

Derrière cette nouvelle aventure signée à quatre mains par Éric Lecuyer et Karima Mathonet, se cache avant tout une jolie histoire… « Au départ, nous avions trouvé un terrain en Italie, dans un petit village du Lazio, à 90 kilomètres au nord de Rome. On avait décidé de revendre les commerces pour partir là-bas. Puis, le covid a ralenti nos plans et l’envie de venir dans la capitale a toujours titillé Éric. L’opportunité s’est présentée à nous et l’aventure a commencé avec notre associé, Sébastien Samoye, qui est bruxellois et possède une société d’import-export de vins naturels », confie Karima, énergique et pétillante.

« Avec Frasca, on allie son envie d’ouvrir un établissement où mettre en évidence ses vins à notre savoir-faire dans l’HORECA. »

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par FRĀSCA (@frasca_bxl)

On dirait le Sud

Fresca

Pour ces passionnés d’Italie, il était primordial de rassembler les meilleurs produits, pour le plus grand plaisir de nos papilles. « On travaille avec des petits producteurs rencontrés lors de nos voyages et autour de chez nous en Italie. Ils travaillent tous de manière artisanale » explique Karima qui connaît sur le bout des doigts les hommes et les femmes avec qui Frasca collabore.

Il suffit d’ailleurs de l’écouter parler des « ses » producteurs pour nous donner envie de prendre un vol direct vers l’Italie et, à notre tour, les rencontrer…

« On vend aussi les produits qu’on fabrique chez nous en Italie, comme notre huile d’olive, le vin naturel et le miel. » Un pari de l’authenticité plus que réussi ! Car au-delà de l’atmosphère chaleureuse, ce qu’on retrouve dans l’assiette (et dans les verres) est tout aussi remarquable… Les vins naturels, choisis avec soin, s’accordent à merveille avec les plats. On n’a pas pu résister à goûter un antipasti, une burrata moelleuse à souhait, puis on s’est laissé tenter par les pâtes fraîches à la truffe… et WOW, les meilleures qu’on ait mangées ! Un goût subtil, des vrais copeaux de truffe, des pâtes al dente juste comme il faut… un vrai délice, loin des pâtes à la truffe qui n’ont de truffe que le nom ! Bref, voici le nouveau QG de l’autrice de l’article, une Liégeoise expat’ à Bruxelles…

Plus d’infos :

Site et réservations

Compte Instagram

Page Facebook

Crédit photo : David Olkrany (devanture)

Lire aussi :

Enfant, Marie écrivait des histoires dans l’espoir d’un jour publier un livre. Depuis, elle n’a pas perdu sa passion pour l’écriture et est devenue journaliste. Durant ses études à l’IHECS, elle quittait la capitale tous les week-ends pour rentrer à Liège. Même si elle a la bougeotte, impossible de couper le cordon avec sa ville d’amour. D’ailleurs, à ses yeux, il n’y a pas d’endroit plus convivial que le Carré pour festoyer.