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GF Group

GF Group, l’ingrédient secret de vos restos pref’

Baskets aux pieds et sac au dos, c’est presque en s’excusant que Maxime Guldentops se confie, entre deux rendez-vous avec des fournisseurs. « Il ne faut pas que ça paraisse prétentieux » nous dit d’emblée le jeune patron, qui a pourtant largement de quoi rouler des mécaniques. Jacob’s, Riva, Griik et Altro Maccheroni, le groupe GF – acronyme de Guldentops & Franchi, du nom des deux associés qui en assurent la direction – séduit à domicile et fait rêver à l’extérieur. Son secret ? Du flair, la capacité à bien s’entourer et un sens inégalé de l’hospitalité.   

La crème de la crème

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Jeune diplômé en gestion à Sainte-Marie, rien ne prédestinait Maxime Guldentops à se tourner vers l’Horeca, si ce n’est peut-être son hyperactivité. Une première expérience de gestionnaire à la Crèmerie Piercot, fondée avec sa femme et aujourd’hui revendue, suffit pourtant à lui donner le goût du métier. Ça bouge, les clients défilent et l’expérience en salle l’épanouit. Là où d’autres comptent les heures et redoutent les services aux petites heures, Maxime s’en réjouit : « J’aime le bruit des restaurants et leur ambiance. J’aime quand ça tourne, quand il y a de l’énergie ».

Très rapidement, il se met même à voir les choses en grand. Inspiré par un David Martin (Restaurant La Paix) ou un Luc Broutard (La table du boucher), il rêve d’ouvrir à Liège, un steakhouse premium à l’américaine. Et histoire de faire correspondre les moyens aux besoins, il s’associe à Greg Franchi, son ami de toujours, versé dans l’immobilier. Ensemble, ils fondent le groupe GF, achètent un bâtiment et créent ce qui deviendra le Jacob’s à Nandrin. Le cadre est somptueux, la viande exceptionnelle et le succès, au rendez-vous. Aux commandes de son restaurant, Maxime abandonne les sandwiches de la Crémerie Piercot pour les services en soirée, pour le plus grand bonheur de ses clients, qu’il soigne aux petits oignons.

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Une aventure qui aurait pu en rester là, mais c’est sans compter sur le flair des deux associés. Tandis que Maxime fait du Jacob’s une success story, Greg est à l’affût des bons coups immobiliers. Et quand ils apprennent que Frédéric Salpetier revend le fonds de commerce de l’ancien Héliport, les deux hommes ne se pas font prier : « On avait envie d’évoluer et l’espace était exceptionnel. En bord d’eau, avec du parking et proche de la ville, sans toutefois s’y restreindre ». Autre lieu, autre univers, l’Héliport devient le Riva, un hommage bleu, blanc, teck aux brasseries méditerranéennes. Un deuxième établissement et une nouvelle énergie. De restaurateur, Maxime devient gestionnaire, à la tête de deux équipes qui tournent à plein régime. Passionné d’architecture et de graphisme, il réussit le pari de réinventer un ancien lieu symbolique en une adresse branchée où se presse désormais le tout-Liège, séduit par l’ambiance estivale et la qualité du service. Une gageure, lorsqu’on connait le caractère du Liégeois.

« Liège est une ville très atypique. Une fois, je mangeais chez Yves Matagne. Quand je me suis présenté et que je lui ai expliqué que je dirigeais le Jacob’s, il m’a félicité, en me disant que Liège était la ville la plus compliquée où il avait jamais travaillé. Le Liégeois est exigeant, festif et rationnel. Hors de question pour lui de payer plus que ce qu’il estime être le juste prix. À Liège, on est obligé de bien faire les choses si on veut réussir ».

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Réaction en chaîne

Un ancrage liégeois qui n’empêche pas les enfants du pays d’aller de l’avant. Témoins de l’engouement du public pour les gourmet burgers popularisés en Cité ardente par The Huggy’s Bar, et à l’aise avec leur casquettes de gestionnaires, Maxime et Greg rêvent à leur tour de franchises et jettent leur dévolu sur les pitas – un bestseller mondial souvent marginalisé. Avec Jérémy Marino, ils lancent la marque Griik, une première enseigne place du Vingt Août et la ferme ambition de rendre ses lettres de noblesse à ce monument de la street food.

Comptoirs en terrazzo, néons bleus et ambiance pop, malgré une identité forte, l’enseigne peine dans un premier temps à décoller, avant de s’imposer durablement à la faveur de la pandémie. « Le COVID a bouleversé les règles du jeu. D’un coup, on a vu arriver énormément de gens sur les plateformes de commande en ligne. Insatisfaits par une offre noyée par la malbouffe, de nombreux clients ont trouvé chez nous une alternative festive et qualitative, avant d’être durablement conquis ». Un retournement de situation qui devrait prochainement se traduire par l’ouverture de nouvelles enseignes, « à Bruxelles ou en Flandre », confie Maxime, qui avoue n’avoir pas encore arrêté de décision finale.

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Une multiplication des enseignes qui change aussi la donne en interne. Avec plus de 30 employés, le groupe GF peut se donner les moyens de ses ambitions, et assurer de belles perspectives à ses salariés. « Désormais, on peut s’autoriser une vraie gestion d’équipe. On a une secrétaire, une community manager et on peut se permettre des rotations entre les restaurants, ce qui est un luxe en cas d’imprévu. On peut même faire évoluer le personnel, ce qui est important pour nous » explique Maxime Guldentops, qui prend pour exemple Martin Fonze, autrefois chef de salle au Riva, devenu un ami et aujourd’hui associé en charge de l’Altro Maccheronni, récemment racheté à Éric Lecuyer.

Un décision imprévue et un vrai coup de cœur : « j’adore les pâtes et je trouve l’atmosphère de l’Altro fantastique ».

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À la tête de quatre restaurants emblématiques, le Liégeois dit pourtant vouloir encore se diversifier. Et s’il assure que sa priorité est désormais d’étendre la marque Griik, par exemple sous une formule de franchises, celui-ci se surprendrait presque à vouloir en faire autant avec l’Altro Maccheroni. Reste à savoir où. Et nous d’espérer un jour pouvoir bomber le torse en parlant des pappardelles prosciutto e saliva ou de gyros fondant et de pita Hera à nos amis bruxellois.

Dans les petits papiers de Maxime Guldentops

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  • Un cocktail ? Un mocktail plutôt, car je ne bois pas d’alcool, mais à The Pharmacy à Knokke. Un bar super où règne une atmosphère absolument géniale. On m’a aussi dit le plus grand bien du Volga, mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller.
  • Manger un bout ? À l’Altro Maccheroni, dont je suis un fan absolu, ou au Canterbury à Ixelles. C’est une vielle brasserie que j’adore, où tout est fait maison.
  • Une nuit à l’hôtel ? Dans n’importe quel hôtel typique de Londres. J’adore cette ville, où on retrouve un mélange unique de concepts et de nationalités, ainsi qu’une scène artistique bouillonnante.
  • Un artiste ? Takashi Murakami, pour mon amour du Japon. Je rêve d’un jour pouvoir m’offrir une de ses œuvres. Si seulement…

Cet article est un article sponsorisé qui a originellement été publié sous la forme d’un publireportage dans le numéro #3 du magazine SIROP paru en décembre 2021, sous le titre « Service Gagnant » (www.siroplemag.be)

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