Boulettes Magazine

C’est officiel, dès ce 11 juillet, le port du masque sera obligatoire en Belgique dans les magasins, cinémas et autre lieux publics fermés. Une décision saine niveau sanitaire, mais que les commerçants accueillent en grimaçant. 

Du côté de l’UCM, on affirme ainsi prendre acte de la décision, mais refuser de la laisser peser « sur les épaules de commerçants et chefs d’entreprise déjà lourdement affectés par la crise du COVID-19 ». « Il nous paraît important que l’on ne demande pas aux chefs d’entreprise en général et aux commerçants en particulier d’être responsables d’une situation qu’ils ne peuvent contrôler de A à Z » rappelle l’Union des Classes Moyennes.

« Jusqu’à présent, les commerçants, malgré le cataclysme qui s’est abattu sur leur entreprise ces derniers mois, se sont appliqués, à leur frais, à respecter non seulement les mesures de distanciation sociale dans leur établissement, mais aussi la mise à disposition d’un éventail d’outils de lutte contre la propagation du virus (gel et masques entre autres).  A ce rôle citoyen légitime, s’ajoute aujourd’hui un nouvel élément, qui pousse UCM à rappeler que les commerçants ne sont et ne seront jamais des agents de police. Ils ne peuvent se substituer au rôle d’agents assermentés dont c’est le métier ».

Port du masque (et civisme) obligatoires

L’UCM estime encore que « le risque de fermeture de leur commerce, qui pèsera dans les prochaines heures sur leurs épaules, est disproportionné par rapport à leur rôle d’accueil des clients et leur rôle premier qui est et reste la vente ». Et d’en appeler « au civisme des clients » en ces temps bousculés. Un civisme pas gagné vu le nombre de visages découverts que l’on croise à Liège…

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