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Les différents propriétaires de chiens qu'on croise à Liège - DR

Les 7 types de propriétaires de chiens qu’on rencontre à Liège

Si l’adage qui veut qu’on finit toujours bien par ressembler à son chien est vrai, cela soulève quelques questions préoccupantes quant à l’hygiène des habitants de la Cité ardente. La preuve avec cette typologie des 7 propriétaires de chiens qu’on croise à Liège. 

Ou plutôt, qu’on ne croise pas toujours forcément mais qu’on peut littéralement suivre à la trace. À moins de carrément marcher dedans.

1) La petite vieille qui ne ramasse pas les crottes de Susucre

Un si joli petit chienchien, avec son petit noeudnoeud dans les cheveux, ça ne peut pas de mal hein?

Et bien si, parce que peut-être que ce qui est petit est joli, mais ça ne vaut pas pour les crottes canines, lesquelles ont beau être à peine plus grandes qu’une saucisse Zwan, miracle ou magie vous en avez quand même plein la semelle. Abracacadabra.

2) Le boubour’ qui ne risque pas de s’abaisser à ramasser

Il a beau avoir payé son chien de race avec pedigree et nom hyper con à rallonge (Savarin de Gantbrun de l’élevage du Chant du Merle) le prix que d’autres mettent dans une voiture d’occasion, « malheureusement », le modèle n’était pas fourni avec un ramasse crottes automatique.

Une erreur de fabrication sans doute, mais bon, si Messire payait pour les erreurs des autres, il serait moins riche, vous comprenez? Allez hop, on laisse les crottes, gratuit, cadeau!

3) Les punks à chiens qui fuckent le système

De base, on fait difficilement plus efficace qu’un rouleau de sac à crottes pour cramper l’allure, et c’est probablement encore plus vrai quand la dégaine en question est principalement constituée d’oripeaux troués qui laissent cruellement entrevoir le moindre sac-à-caca.

Le punk n’est pas mort, mais vos chaussures, elles, le seront dès que vous aurez marché dans la diarrhée laissée par d’apprentis Sid vicieux sur les pavés.

4) Les étourdis qui ont « oublié leurs sachets »

Oups! Zut alors! Trop dommage!

Dommage aussi que quand ce soit systématique, on ne parle plus d’étourderie, c’est du foutage de gueule qu’on dit.

5) L’éwaré·e qui se convainc que les crottes de chiens sont biodégradables

Après, si on va par là, techniquement, tout est biodégradable. C’est juste que si on prend un déchet en polystyrène, disons, on estime qu’il lui faut environ 1.000 ans avant de se décomposer entièrement, par exemple.

Ce qui est marrant, parce que c’est à peu près le temps nécessaire pour gratter le moindre micron d’étron coincé dans les rainures de vos semelles. Ah!

6) Les marioles qui n’ont aucun respect pour leur prochain (ni pour les agents de nettoyage)

Même pas de blagounettes pour les présenter parce que VOUS ÊTES QUE DE GROS CONNARDS D’ABORD si vous nous lisez.

Merde à la fin.

7) Celles et ceux qui ramassent

Au propre, comme au figuré.

Parce que bon, déjà, ça implique de se balader pour une durée plus ou moins longue avec une crotte chaude (même en hiver, c’est moins plaisant qu’il n’y paraît), tout en affrontant tout de même les regards suspici-haineux des badauds pendant que Fluffy fait son business parce que dans une ville aussi crottée que Liège, chaque maître·sse de chien est un·e suspect·e potentiel·le.

Mais aussi parce que ça implique une montée distinctive de bile au moment où la plante du pied frôle cette texture reconnaissable entre mille (le « glissé-écrasé ») et où vous vous rappelez que décidément, le karma est une grosse bitch parce qu’avec toutes les crottes que vous ramassez au propre, vous ne devriez jamais ramasser au figuré.

La vie est injuste. Et en même temps, on vit dans un monde dans lequel les chiens existent donc malgré tout, la vie est sublime? Oui, parce que les chiens, c’est la vie.

Encore envie de rire (jaune) ?

Journaliste pour Le Vif Weekend & Knack Weekend, Kathleen a aussi posé sa plume dans VICE, Le Vif ou encore Wilfried, avec une préférence pour les sujets de société et politique. Mariée avec Clément, co-rédacteur en chef de Boulettes Magazine, elle a fondé avec lui le semestriel SIROP, décliné à Liège et Bruxelles en attendant le reste du pays.