8 obstacles que tu affrontes quand tu écris ton mémoire
Dernière étape inévitable de la vie étudiante, le mémoire en a rendu fou plus d’un.e. En ce début de printemps, il y a de fortes chances pour que tu sois en train d'(essayer de vous motiver à) écrire le vôtre, ou bien que l’éclosion des cerisiers japonais te rappelle le calvaire que tu as traversé. La preuve par 8.
1. Tu as tout à faire mais tu ne sais pas par où commencer
Ecrire un mémoire, c’est presque un art, et comme tout bon artiste tu connais le syndrome de la page blanche. Pas de bol, même si ton promoteur est fan d’art content-pour-rien, peu de chances qu’il apprécie le symbolisme si tu lui remets un bloc de feuilles vierges.
2. Tu as l’impression de devenir bipolaire
De temps en temps (rarement), tu as le sentiment que tu peux tout déchirer et y arriver. Sentiment qui ne dure généralement que quelques instants, avant de laisser place à l’envie de tout plaquer pour aller sauver des tortues en Thaïlande. Ou, plus réalistiquement vu la situation sanitaire actuelle, moisir comme un rat dans ta chambre d’enfant.
3. Tu as la hantise des conversations avec tes proches
– « Alors, ça avance? »
-« Oh ben ça recule pas, hihihihaha »
Même (ou surtout?) quand les gens sont bien intentionnés, ton mémoire est LE sujet de dispute du moment, à croire que tout le monde le fait exprès de t’embêter. Est-ce que tu leur en poses, toi, des questions?
4. Tu as une relation d’amour-haine avec ton promoteur
“Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis.” Tu redoutes et repousses le moment de lui écrire, mais tu ne sais pas avancer sans sa réponse … Un peu toxique non cette relation ? Problème: tu ne peux pas y mettre fin avant d’avoir rendu la bête. Sa mère.
5. L’enfer de la bibliographie
Sans aucun doute l’étape la plus pénible de ta rédaction, surtout quand tu n’as pas pris la peine dès le départ de référencer tes sources …Heureusement que les bars sont fermés parce que tes soirées des prochaines semaines seront passées à éplucher chaque page pour aller retrouver les références. Grosse ambiance.
6. Tu as l’impression que tu ne vas jamais y arriver
Et chaque étape te semble être un effort surhumain. 3 mois de repos après avoir écrit, le titre c’est raisonnable non ?
7. Tu te demandes pourquoi tu as entrepris des études
Après tout, il n’est peut-être encore pas trop tard pour percer sur Tiktok… Rien n’est perdu.
8. Tu possèdes au moins 10 fichiers “mémoire” différents
Un peu éparpillés entre les supports, on retrouve : “mémoire” “mémoirefin” “mémoirefin2” “mémoirefinal” “mémoirefinalvraiment” “PUTAINDEMEMOIREFINAL”.
Le pire? Une fois que tu l’auras rendu, et fièrement inséré sur ton CV, personne, p-e-r-s-o-n-n-e ne t’en parlera jamais.
Allez, courage, c’est bientôt la fin.
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